Quand les chiens de garde accusent Mélenchon d’être agressif, ce dernier a coutume de dire qu’il n’est pas agressif, mais passionné et aime à provoquer le débat en chatouillant ses adversaires.
C’est pareil pour moi. En outre, j’ajouterais que si je reste très suspicieux sur Mélenchon, je distingue totalement les représentants politiques et les sympathisants des partis politiques. On ne peut suspecter d’aucune volonté de trahir ou faire du mal de la part d’une personne inconnue, mais engagée politiquement. C’est toujours plus complexe avec les dirigeants politiques. Mélenchon a énormément de charisme, est très bon pédagogue et communicant et je comprends qu’il soit apprécié par les sympathisants du Front de Gauche.
Donc je distingue les choses, et c’est pour cela que je n’ai pas intitulé mon article par « Front de Gauche ou l’art du pipo », mais que j’ai directement attaquer l’un de ses dirigeants. Façon pour moi de chatouiller ses partisans, sans les attaquer directement dans leurs convictions.
Pour la question du Franc « Symbolique », c’est en fait tout con et ça pourrait être fait du jour au lendemain sans rien changer aux Traités. L’euro est une monnaie commune, plus précisément un panier de devise avec un Peg de 1 pour 1. Mais l’article 1 du code monétaire et financier de la France précise :
« L’euro est la monnaie de la France ».
Eh bien il suffit juste de changer cet article par :
« Le Franc est la monnaie de la France ».
Ca ne change strictement rien à la parité entre les devises, ni à la politique monétaire de la B.C.E, rien de rien. Nous n’avons abandonné que la politique Monétaire en terme de Souveraineté, mais pas notre Souveraineté Monétaire à proprement parlé. Raison pour laquelle nous émettons toujours des obligations et que nous disposons toujours d’une Banque Centrale. Donc peut importe quelle serait la politique monétaire du Front de Gauche, rien n’empêche de renommer notre monnaie nationale sous le terme FRANC, ce qui est aussi une façon de prévenir les Allemands que nous restons Souverains en nos frontières, et que nous pouvons toujours changer plus que le nom de la monnaie si les désiratas de la France ne sont pas actés dans les Traités.
Quand au tutoiement, navré, c’est une déformation instinctive chez moi. J’ai tendance à tutoyer l’ami qu’il me soit connu ou non. Mais pas de souci pour le vouvoiement