La réponse est la suivante : les signalements sont majoritairement le fait des services sociaux (les 1000 ) ; les réponses à ces signalements (les 80% des mille ) sont faites soit par des procureurs (la justice, car pour qu’il y ait classement sans suite par la justice il faut qu’il y ait eu auparavant saisine de la justice ), soit par les services sociaux eux même (visites dans les familles ).
Les signalements ne sont pas établis à la légère par les services sociaux. Ni d’ailleurs par des personnes individuelles. Effectivement les personnes n’ont pas besoin d’apporter la preuve qu’un tel est coupable pour signaler, mais doivent motiver leurs craintes. elles ont besoin de courage pour le faire, car il y a beaucoup de conséquences personnelles graves à la suite d’un signalement.
les services sociaux quant à eux sont désespérés pour la plupart de ne pas être suivis par la justice pour les enfants qu’ils signalent au procureur, et qu’ils voient en grand danger. Mais la réponse judiciaire est négative, la raison invoquée la plus fréquente est l’absence de preuves matérielles ;
le budget de la justice est tel que les TGI n’ont plus d’argent dès la moitié de l’année. un procureur (perpignan) m’a expliqué en 2007 que sur 60.000 plaintes reçues par son tribunal chaque année, ils étaient obligés de n’en retenir que 6.000, et là encore d’écrémer pour arriver au nombre de 3.500 susceptible de pouvoir être géré par ses services.
voilà !
quant aux faux signalements, ils sont très peu nombreux. Par exemple : les fausses allégations d’abus sexuel de la part d’un parent sur l’enfant lors d’une séparation conflictuelle, sont d’après les données françaises et internationales comprises entre 7 pour mille et 4 pour cent selon les enquêtes. le syndrôme d’aliénation parentale est une compréhension perverse du fait bien normal que le parent protecteur est mis dans un état desespéré lorsqu’il découvre les abus sexuels commis sur son enfant par son conjoint. Le rapport à l’ ONU de Juan Miguel Petit de la situation française est très clair là dessus. (riche littérature scientifique internationale sur le sujet). D’ailleurs ce symptôme n’en est pas un scientifiquement, il a été refusé par le DSM V : la France est en retard sur les USA là dessus. il faut savoir que ce syndrôme a été construit par un (faux : ancien militaire sans diplôme validé) psychiatre propédophile.
pour le nombre de violeurs qui ont été violés dans l’enfance, il s’établirait à environ 30% des cas de violeurs, donc 70% ne reproduiraient pas les violences sexuelles subies.
si on cherche les chiffres de récidive, pour un même violeur, il s’établit à 35% des cas environ, mais après une condamnation par la justice, il n’y aurait récidive que dans 13 % des cas (chiffres Dr Coutanceau).