@ Philippe Vergnes et Bur K
Bonjour, voici en un commentaire un peu long l’explication concernant la dimension de conscienc d’être.
Commençons par voir la définition de chacun des mots de cette expression :
Dimension : « étendu mesurable d’un corps en tel ou tel sens ». ce corps peut être de différentes natures, dans le cas présent il s’agit de l’être et le sens, la conscience.
Conscience : Ici je ne ferai appel qu’a ma propre définition à savoir « le sens de l’action en conséquence de la connaissance ». Pour laquelle « l’action en conséquence de la connaissance » est l’intelligence et la connaissance est « la mémoire de la chose observé ».
On note de suite que la conscience dépend de deux notions, que sont l’intelligence et la connaissance. Ici, l’intelligence consiste en la capacité ou non de traiter les informations (hierarchiser, organiser). Lesdites informations qui impliques nécessairement leur mémorisation, qui à son tour implique l’observation d’une « chose » (qui peut être aussi un évènement). On aboutit donc à un système circulaire où tous les éléments sont interdépendant l’un de l’autre. En effet, sans la mémorisation de la chose observé, pas de possibilité d’action intelligente, et sans action, pas de possibilité de donner un sens à cette même action. Toutefois, sans poser initialement le principe de sens, l’observation de la « chose » est invalide car sans objet. Elle présuppose donc l’existence d’un sujet observateur pour qui l’observation trouve sens. On se retrouve bien dans un système circulaire ou ce que j’appelle une itération de sens. C’est à dire où tous les éléments sont indissociables et liés entre eux comme les maillons d’une chaine. Toutefois, il manque un élément tout aussi fondamental pour que ce système soit ouvert et qu’il ait un sens, c’est le mystère, ou l’inconnu. Si la connaissance est totale le système s’éffondre, puisque l’action renvoi systématiquement à cette même connaissance et n’apporte donc plus rien à la connaissance. Le système est en boucle fermé et non plus ouvert. De fait, le sens n’a plus une direction, mais est sans direction, et il n’y a plus de sens.
Et s’il n’y à plus de sens, il n’y a plus de conscience.
Il apparaît donc que le sens soit la condition première de tout système et que sa perte entraîne l’éffondrement du système. Il en va de même pour la conscience.
Etre : « ce qui existe ». En l’occurence ici, soi même ! J’aurai pu ne parler que de dimension de conscience ou dimensions de consciences au pluriel, mais l’être n’aurait pas été forcément placé au centre de la dimension en question. On aurait pu placer, se placer extérieurement à cette dimension de conscience. En nommant l’être, la dimension de conscience renvoi à celui ci sans équivoque et de manière autoritaire.
Ainsi posé la dimension de conscience d’être ou dce, signifie « espace/temps dans lequel un niveau de connaissance permet un développement de l’action de l’être, de lui donner sens d’être, de vie, jusqu’à ce qu’il se trouve confronté à une nouvelle connaissance, somme de connaissances, modifiant de manière radicale l’espace de conscience dans lequel il évoluait jusqu’alors.
Le meilleur exemple est le passage entre le bébé et l’enfant. C’est la somme des contacts avec autrui et de ses propres expérimentations qui va faire grossir la somme de connaissances du bébé pour arriver à un point critique où il va pouvoir prendre conscience que le monde se divise en deux, lui et les autres. Cette connaissance modifie de manière radicale sa conscience, et le fait entrer dans une nouvelle dimension de conscience d’être car le sens des choses ont changé de manière radicale. L’être entre bien dans une nouvelle dimension de conscience.
Avant de terminer, il me faut préciser ce qui est de mon point de vue le « moi » ou « je ». C’est la localisation spatio/temporelle de l’instant présent de son être. Je situe le moi toujours au présent mais en comparaison et relation avec les moi aux autres temps (passé, futur, conditionnel, etc). Sachant que chaque temps me place dans une situation affective et de satisfaction propre. Et enfin, en ayant toujours à l’esprit que le je est comme le Roi dans une partie d’échec, s’il est math, ou path, la partie est terminé pour lui. Cette dernière précision est fondamentale pour bien comprendre le principe du « jeu de miroir » avec le Je en miroir.
Donc, on voit bien que s’agissant du cerveau humain, chaque étape de la vie est une dce propre mais en relation directe avec les autres. Toutefois, la complexité ne réside pas spécialement ici, elle réside dans le fait que notre cerveau fonctionne donc comme un « jeu de miroir »avec le Je en miroir . Un jeu de mot parfaitement adapté, car précisément, c’est le moi qui est ici confronté à ce jeu de miroir. En effet, chaque dimension opère pour le moi comme une image, ou un film de sa vie pour lequel il aura en extrême, soit une nostalgie inéfable, soit une haine féroce soit encore une grande indifférence. Mais suivant l’énergie affective de son Je véritable qu’il emmenera ou laissera dans cette dce, dépendra l’énergie et donc sa présence véritable dans la dce présente ou réelle.
Le jeu de miroir consiste pour le Je de savoir s’il vit le présent au travers du miroir de son Je dans une dce passé ou bien de son Je dans sa dce présente. Et là, le jeu du Je ou des Je peut devenir très vite inextricable et d’une infini complexité psychique.
Posez vous la question de savoir si vous vivez la réalité, c’est à dire le moment présent depuis un miroir ou depuis votre Je. Etes vous dans un miroir à regarder qui vous paraissez (au yeux des autres), ou bien êtes vous à regarder les autres à travers le miroir de l’image qu’ils vous envoient ?
Et pouvez vous dire que vous êtes dans une ou l’autre situation de manière permanente ? N’y a t’il pas des moments où vous vous retrouvez dans le miroir à être regardé par les autres alors que l’instant d’avant ou d’après vous êtes celui qui regardez les autres dans le miroir ?
22/05 15:23 - Hervé Hum
Bonjour Philippe, j’ai bien pris note que vous vouliez forger un peu plus votre pensée (...)
20/05 13:02 - COLRE
Bonjour Philippe VERGNES, « Vous aviez lu les liens (me semble-t-il, de mémoire) que je vous (...)
18/05 18:47 - JL
18/05 17:14 - Philippe VERGNES
COLRE, Merci de vous inquiétez pour JL et moi, mais rassurez-vous, nous nous aimons. Il suffit (...)
18/05 16:10 - JL
Chère Colre, il y de quoi être agacé quand on rétorque à quelqu’un qui disait que le (...)
18/05 15:48 - COLRE
Philippe Vergnes, Je n’ai pas suivi de près vos démêlés avec JL, mais je connais bien (...)
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