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Commentaire de volt

sur Ballade bucolique dans les anneaux de Borromée


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volt volt 17 mai 2013 16:31

ah merci pour ce lien qui est une merveille accomplie.

sur mon intervention plus haut, je sens que c’est incomplet ces acrobaties sur courroie de transmission vélo ou automobile.
bon, tenons pour acquis dans le cas du psychotique que déficience symbolique, inflation imaginaire, d’où délire, mais aussi, des ratés du genre hallucinations lues par les lacaniens comme surgissements du réel.
venons-en au cas de la perversion. 
psychanalytiquement la lecture est la suivante : 
la perversion est la mise en place d’un système de défense contre la psychose selon des mécanismes plutôt primaires qui ne relèvent pas du registre névrotique.
traduit en lacanien-boroméen ça donne : 
le pervers, face à la déficience symbolique qui menace la rupture de la chaîne va en quelque sorte appuyer le symbolique, ou ce qui en reste, sur de l’imaginaire, faire que des bribes d’imaginaire tiennent lieu de symbolique... d’où le côté étriqué du mental, car le symbolique c’est de la respiration, ça contient, ça réunit, ça partage, ça surmonte des ambiguités.
comme ce pis-aller est étriqué, il use en masse de mécanismes projectifs.
comme il est connu qu’il ne refoule pas, vu que castration déficiente, d’où symbolique déficient, il projette à fond, sinon la pulsion ferait exploser le moi, ou le bubon qui en reste.

si lacan dit que le pervers donne sa père-version, c’est justement une bonne formule pour conter ce décalage du symbolique : il n’y a pas de père, donc pas de discours, sauf que si je suis le père (sous la forme de la mère du surmoi archaïque) alors il n’y a plus que mon discours... - terrible, mais vrai, et heureusement rare.

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