hélas.
on ne me fera jamais dire ici ce que je n’ai pas dit.
1/ je connais peu JL, j’ai trouvé son commentaire posé, intelligent, clair.
2/ c’est uniquement sur l’objet de sa question que je réponds, et je n’ai choisi le cas de la perversion, parallèlement à celui de la psychose, que voyant plus haut le commentaire de Philippe qui en a fait sa spécialité, histoire que tout le monde soit servi.
3/ je ne dirais pas que c’est pervers mais que c’est limite de procéder de la manière suivante :
A/ accueillir un intervenant en lui parlant du fait qu’on est « honoré » de sa présence,
B/ détourner à l’envi ses propos pour régler des comptes bas.
cela consiste en gros à dire à quelqu’un :
ah, c’est sublime toi t’es génial, viens parler ici,
mais,
ce que tu racontes on en a rien à battre,
et regarde bien ce qu’on va en faire...
il me semble que c’est un peu court.
il y a bien parler avec la tête et parler avec les talons...
y’a là beaucoup d’imaginaire.
quant au symbolique, c’est-à-dire à ma part du partage, elle est piétinée.
je vous laisse donc.
le réel ne tardera pas.
ps : Morpheus, j’ai bien aimé votre recherche, un « hint » dont vous ne disposez peut-être pas, c’est que les lacaniens parlent du « réel » en l’opposant en quelque sorte à la « réalité », pas « opposant », mais... ce qu’ils appellent « réalité », c’est ce que la philo classique appelle « réel ».
sauf qu’ils s’en foutent de la réalité, puisque psychanalystes, pour eux tout est fantasme, même et surtout la réalité.
à plus loin, plus tard, ailleurs donc.
et bonne digestion surtout.