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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Ballade bucolique dans les anneaux de Borromée


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Philippe VERGNES 18 mai 2013 16:37

 smiley

Je me marre parce que grâce à votre billet, certaines réflexions de participants actifs et mon article sur la les « novlangues » des psychopathes je fais des liens un à un en me disant sur le coup : « c’est pour sûr, suis-je bête pour ne pas y avoir pensé ».

J’ai « fabriqué » mon premier « objet impossible » à quinze ans et il est toujours dans ma bibliothèque. Je m’y suis toujours intéressé depuis. L’objectif : entrainer son mental à raisonner hors du cadre. Ce n’est que plus tard que j’ai étudié tous les textes des auteurs psychanalytiques précédemment cités qui ont écrit sur les paradoxes, plus G. BATESON, P. WATZLAWIK & co. J’en ai fait une synthèse dans mon article sur la communication paradoxale. Ce dernier, celui sur la relation d’emprise (que Volt était venu enrichir) et celui sur la « novlangue » des psychopathes sont en fait un prolongement de mon interview paru sur le Nouvel Obs qui est l’article le plus lu du dossier complet qu’avait réalisé ce journal. Dossier que Savério TOMASELLA a qualifié de meilleur article sur le sujet paru dans la presse grand public (il avait écrit à la journaliste une lettre bien plus loquace qu’elle m’avait alors transmise, seul hic, encore et toujours avec les termes psychopathes, pervers narcissiques et consorts : le « signifiant »).

C’est à l’occasion de la parution de mon article sur la communication paradoxale que j’ai eu connaissance de celui de Duarte Rolo avec lequel certains lecteurs l’ont comparé (sur les réseaux sociaux) en les situant tout deux comme références à lire sur le sujet.

J’en découvre tous les jours sur les injonctions paradoxales, mais je les connais suffisamment bien pour maîtriser la technique du contreparadoxe. Ha, l’art de la guerre !

Je prendrais connaissance avec grand plaisir de ce qu’en dit Françoise DOLTO sur le sujet. Quant à l’article de Duarte Role, même si l’on m’en a donné que tout récemment le lien, je le relirais avec grand plaisir. Bien que connaissant très bien les objets impossibles et les injonctions paradoxales, ce n’est qu’en lisant votre article que j’ai pris conscience qu’en fait, cela représentait deux catégories de paradoxes, les uns sémantiques, les autres visuels.

Or, je n’avais jamais auparavant analysé les « objets impossibles » sous l’angle du paradoxe visuel. C’est encore cela qui est à l’origine des quiproquos qui ont vu le jour sur ce fil. L’analogie entre paradoxe sémantique et paradoxe visuel est évidente, mais je souhaitais tout de même connaître votre opinion sur la question, car cela ouvre de nombreuses perspectives… très, très nombreuses.

Quelle idée géniale n’avez-vous pas eue que de soumettre ce billet !

Dommage pour Volt, j’aurais été curieux de connaître son opinion sur cette question des paradoxes. Nul doute qu’il nous aurait produit quelque chose de vraiment somptueux. J’espère que ça sera pour une prochaine fois.

Bon week-end de Pentecôte !


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