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Je me marre parce que grâce à votre
billet, certaines réflexions de participants actifs et mon article sur la
les « novlangues » des psychopathes je fais des
liens un à un en me disant sur le coup : « c’est pour sûr, suis-je
bête pour ne pas y avoir pensé ».
J’ai « fabriqué » mon premier
« objet impossible » à quinze ans et il est toujours dans ma
bibliothèque. Je m’y suis toujours intéressé depuis. L’objectif : entrainer
son mental à raisonner hors du cadre. Ce n’est que plus tard que j’ai étudié
tous les textes des auteurs psychanalytiques précédemment cités qui ont écrit
sur les paradoxes, plus G. BATESON, P. WATZLAWIK & co. J’en ai fait une
synthèse dans mon article sur la
communication paradoxale. Ce dernier, celui sur la
relation d’emprise (que Volt était venu enrichir) et celui sur la
« novlangue » des psychopathes sont en fait un prolongement de mon
interview paru sur le Nouvel Obs qui est l’article le plus lu du dossier complet
qu’avait réalisé ce journal. Dossier que Savério
TOMASELLA a qualifié de meilleur article sur le sujet paru dans la presse
grand public (il avait écrit à la journaliste une lettre bien plus loquace
qu’elle m’avait alors transmise, seul hic, encore et toujours avec les termes
psychopathes, pervers narcissiques et consorts : le
« signifiant »).
C’est à l’occasion de la parution de mon article sur
la communication paradoxale que j’ai eu connaissance de celui de Duarte Rolo
avec lequel certains lecteurs l’ont comparé (sur les réseaux sociaux) en les
situant tout deux comme références à lire sur le sujet.
J’en découvre tous les
jours sur les injonctions paradoxales, mais je les connais suffisamment bien
pour maîtriser la technique du contreparadoxe. Ha, l’art de la guerre !
Je
prendrais connaissance avec grand plaisir de ce qu’en dit Françoise DOLTO sur
le sujet. Quant à l’article de Duarte Role, même si l’on m’en a donné que tout
récemment le lien, je le relirais avec grand plaisir. Bien que connaissant très
bien les objets impossibles et les injonctions paradoxales, ce n’est qu’en
lisant votre article que j’ai pris conscience qu’en fait, cela représentait deux
catégories de paradoxes, les uns sémantiques, les autres visuels.
Or, je
n’avais jamais auparavant analysé les « objets impossibles » sous
l’angle du paradoxe visuel. C’est encore cela qui est à l’origine des
quiproquos qui ont vu le jour sur ce fil. L’analogie entre paradoxe sémantique
et paradoxe visuel est évidente, mais je souhaitais tout de même connaître
votre opinion sur la question, car cela ouvre de nombreuses perspectives… très,
très nombreuses.
Quelle idée géniale n’avez-vous pas eue que de soumettre ce
billet !
Dommage pour Volt, j’aurais été curieux de connaître son opinion
sur cette question des paradoxes. Nul doute qu’il nous aurait produit quelque
chose de vraiment somptueux. J’espère que ça sera pour une prochaine fois.
Bon week-end de Pentecôte !