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Commentaire de nocturne

sur La pragmatitude de Démagolène


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nocturne (---.---.113.103) 16 février 2007 04:18

Oui à ce stade on peut aussi dire que 25h c’est toujours mieux que rien. D’ailleurs ce ne serait pas exagérer de dire que 10h travaillées seraient plus productives que 0h...

La faille dans le raisonnement des 35h est la suivante : La gauche a cru et croit encore que l’activité économique française est figée, et qu’il existe un nombre limité d’emplois possible dans un pays. Or un progrès technologique entrainant un gain de temps et d’argent en général c’est tout un nouveau secteur qui se crée : l’économie change, mute, et des emplois nouveaux apparaissent, comme de vieux emplois disparaissent. Cependant c’est étonnant de vouloir croire que l’équation est parfaite : 1 création = 1 disparition ? Prenons un exemple : l’automobile a fait gagner du temps et permis d’échanger plus, plus loin, plus vite, de créer des emplois, toute une industrie. De l’autre côté les calèches ont déposée le bilan... pour se recouvertir dans les taxis ! Mais il n’y a aucune comparaisons mathématiques possible entre l’industrie automobile et la calèche. Bientôt la version écologique s’imposera et cette mutation créera de nouveaux emplois).

Ce raisonnement a conduit Mme Aubry et la gauche avec elle à penser que l’activité était une tarte bien cuite qu’il suffisait de trancher en de plus petites parts pour nourrir plus de bouches : Or le vrai problème n’est pas de partager le temps de travail mais d’en créer. Plutôt que de vouloir diviser l’activité économique en 20 millions de parts (et de créer chaque année de nouveaux postes publics à perte), mieux vaudrait stimuler les entreprises et les aider à créer 30, 40 millions d’emplois nouveaux, en France, et pourquoi pas dans le monde ? A moins qu’on impose les 35heures au reste du monde...


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