Bonjour M Dugué,
Une réflexion somme toute intéressante, même si elle me semble encore un peu étriquée dans sa mise en forme. Ceci-dit, je trouve que vous faites une confusion entre l’entropie et l’entropisation. C’est à dire entre la mesure, la quantification, du désordre (ou de l’ordre, peu importe), et la création de ce désordre, son origine, sa source.
Car il n’est pas tant important de constater l’existence de flux d’information au sein du système que de comprendre que c’est la finitude de ce système même, par la nature totalitaire de sa domination, son écrasante omniprésence, qui est la cause de la maximisation de l’entropie qu’il produit et, in fine, la raison de sa propre mort. Ce déchaînement croissant de la matière, que vous identifiez fort justement, n’étant que l’expression de la soif d’absolu de cette domination. L’entropie tend vers son maximum, le Mal triomphe avec grande vanité, mais ce faisant il révèle aussi sa nature destructrice bestiale et montre par la même la stupidité de sa finalité.
Dès lors cette identification faite, nous sommes placés devant un choix simple : renoncer et changer, ou se voir dissout par ce déchaînement de la matière et finir détruit.
Très cordialement à vous
Razzara
PS : j’ai comme dans l’idée que vous avez lu la page de Dedefensa sur la proximité du Mal et que vous en appréciez comme moi la porté métaphysique. Ou bien ?