Saluton enréfléchissant,
Ayant un clavier Azerty, je vous mets les accents sur votre pseudonyme.
Vous êtes favorable à l’espéranto, moi aussi et vous le savez, puisque je suis intervenu et ai laissé quelques commentaires sur vos derniers articles. Moi-même, j’ai écrit un article sur l’espéranto tout récemment.
Au risque de vous déplaire, je me permets de vous dire que votre intervention ici est maladroite.
L’auteur analyse avec justesse une situation qui aboutit à une marginalisation de sa langue maternelle, qui est aussi la mienne et qui est aussi la vôtre. C’est ça le sujet, et rien d’autre.
Certes, la reconnaissance de l’espéranto en 1922 par la SDN aurait permis de ne pas en arriver là. Mais c’est ainsi, cette reconnaissance fut sabordée par la France, qui en ce temps-là voyait en l’espéranto un ennemi mortel alors qu’elle avait dû concéder aux Anglo-américains la double version linguistique du Traité de Versailles en 1919. Le français, langue diplomatique par excellence depuis Louis XIV se voyait ainsi tailler une croupière.
Le Quai d’Orsay adopta alors une attitude réactionnaire et torpilla le projet présenté par une douzaine de pays et par le Secrétaire général adjoint de la SDN, le Japonais Inazo Nitobe. À Paris, pouvait-on prévoir que la France demanderait l’armistice après seulement cinq semaines de combat en 1940, et que la France disparaîtrait de la scène internationale quasiment jusqu’en 1945 ?
Les choses étant ce qu’elles sont, l’espéranto qui conserve toute sa valeur pour que le monde puisse un jour disposer d’une vraie langue internationale, neutre, accessible à tous, quel que soit le QI de tout un chacun, et respectant la diversité linguistique, est à la disposition de l’humanité depuis 1887. Mais celle-ci par esprit routinier et par bêtise le refuse. Mais cela ne durera pas. Dans ce monde qui n’en finit pas de craquer de toutes parts, l’espéranto basé sur de tout autres valeurs n’a probablement pas sa place. Mais dans le monde d’après, certainement. Du moins, si on se sort de la situation actuelle par le haut.
L’auteur de cet article, que pense-t-il de l’espéranto ? Je ne sais. Accordons-lui le bénéfice du doute par le silence qu’il a montré en vous répondant.
Mais si j’écris ceci, c’est que vous risquez de vous prendre dans la figure la bande à Asp, tous ces rigolos agressifs, qui ne cessent de vomir sur AgoraVox dès que le mot espéranto apparaît
Comme vous le savez, ils répètent toujours la même chose, et sont sourds à toute argumentation rationnelle.
Il faut donc être prudent.
Mi esperas, ke vi bone komprenos, kial mi precizigas tion. Tiel, mi provas helpi vin.
Samideane.
T.S.