Gros mot : la justification fondamentale du revenu de base est qu’il est le loyer du capital commun qui fait qu’à capacités égales un français produit et gagne plus qu’un bengali ou un sahélien.
Sans ce capital commun (matériel et immatériel) les entreprises et les personnes d’un pays seraient bcp moins productives. Au lieu de les taxer arbitrairement commençons par leur faire payer le loyer correspondant aux avantages qu’ils et elles trouvent dans les différentes régions de France... et reversons ce loyer entre les co-propriétaires
oui, ya des gens qui disent que les gauches et les marxistes ne peuvent pas accepter une telle présentation de l’économie ... cela tuerait les luttes ...
l’autre argument, assez fort aussi, c’est que pour s’insérer dans l’économie le revenu doit précéder le travail (essayez de vous faire payer avant la fin du mois)... c’est dans l’intérêt de tous de même qu’il y a des hopitaux, des congés convalescence, de la formation et des kinés... Le revenu de base est alors une avance comme tous les fournisseurs en font payer à leurs clients entreprises.
Le fait qu’actuellement il y ait 10 millions de disponibles (dont 5 millions qui prennent la peine de s’inscrire à pôle emploi) et 3 millions de fonctionnaires qui ont un revenu en faisant très peu de chez très peu, n’est que la conséquence de l’incapacité où est la France et tous les français solidaires, depuis l’arrivée des excédents de 200 000 par an depuis 1962-63, soit, en 50 ans les 10 millions de disponibles,
incapacité en partie due au fait que droite et gauche confondues « on » avait pris gout à la planche à billets des 30 glorieuses et que les français, majoritairement, préfèrent la consommation à l’investissement dans des emplois productifs modernes (100 k€ chiffre de Terra Nova),
et en conséquence de notre imbécilité collective on a une économie de stressés (20 millions d’emplois productifs), 6 milions de fonctionnaires et 10 millions de disponibles qui bricolent, dont certains ? 5 millions ? dans l’économie dite informelle où les emplois sans capitaux peuvent exister en ne payant pas de taxes ni de normes diverses... et pas forcément plus que le Smic.
donc, si on paye aux français leur part de loyer du capital commun et une avance pour pouvoir jouer, la permission fondamentale doit être de les autoriser à se re-former et à co-construire leur futur emploi sans être payés par les entreprises, mais par la communauté, tant que leur productivité n’est pas à niveau (grace à la reconstruction-assemblage de leurs compétences et de leur capital emploi, en partie partagé avec les autres employés)...
Pour que cette formation ait un sens, il faut limiter cette possibilité aux seules entreprises en croissance ... du fait que (par certitude liée à leur capacité de croissance) elles ont produits-services, méthodes et clients , de qualité, et en proportion des cotisations chômage qu’elles payent... (10 personnes = 1 accueilli en formation intra entreprise, en moyenne).
Et en prime, pour challenger les petits chefs et permettre aux gens de trouver la bonne entreprise, nationaliser les indemnités chômage et les accorder (selon règles faciles à imaginer) à tout démissionnaire, fonctionnaires compris.
En résumé, le rdb est un moyen pour redynamiser l’investissement en emplois supplémentaires par l’utilisation du temps des disponibles volontaires dans les entreprises où cela a un sens et sera bien vu par les insiders, forcément favorables à ce que la croissance de leur entreprise = leur carrière, demande moins de capitaux argent grace à la partie financée par l’investissement temps des candidats ...
ça marche, j’ai 30 ans de pratiques dans diverses petites entreprises ...