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Commentaire de Antoine Vermeersch

sur Madame Jolie m'a filé le blues


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Antoine Vermeersch Antoine Vermeersch 24 mai 2013 09:21

@Alinea
« Quant aux bagnoles en ville, indépendamment de la pollution, leur nombre est une calamité. »
Je comprends mieux.
Vous faites donc partie de cette clique de psychopathes autophobes qui depuis quinze ans multiplient les entraves à la circulation, et organisent la pénurie des places de stationnement.
La voiture ne sied pas aux goûts esthétiques de madame, alors fi des impératifs de ces vilains qui déposent leurs mômes à l’école avant d’aller bosser dans une zone industrielle au fin fond d’une banlieue non desservie ?
Jamais aucun transport en commun ne permettra de relier directement un point à un autre.
L’extension des agglomérations contraint les travailleurs à un nombre de changements de plus en plus élevés, à des temps de trajets de plus en plus longs.
35 heures de travail par semaine … Et 15 heures, 20 heures de cavalcades dans les transports ?
Les insultes me montent à la bouche …
Si vous trouvez qu’il y a trop de voitures en ville, si le mouvement de la vie vous donne le vertige, allez donc manger vos carottes bio à la campagne ! Au pied d’une de vos éoliennes chéries, par exemple.
Et foutez-nous la paix !
Il semblerait que vous ne soyez pas seulement « décroissante et frugale », ma pauvre Alinea, mais bel et bien en voie de dessèchement total.
Et c’est sans doute là, la cause réelle de votre « blues ».

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