Parler de la souveraineté est un vrai sujet, en cela nous sommes d’accord. Je vous invite à ne pas faire de généralisation. Nous sommes nombreux à réétudier cette période et remettre en cause la version officielle de ce mythe (tout comme certains ont su remettre en cause le mythe du 11 septembre). Je découvre des choses vraiment passionnantes, mais surtout déterminantes quand à ce que sont devenus nos gouvernements prétendument démocratiques (ce pense que ce n’est pas Thierry Meyssan qui contredirait l’idée que nous ne sommes pas en démocratie).
Dans la foulée, je questionne aussi la notion de souveraineté. Quelle souveraineté ? Celle des États ? Ou celle des peuples qui les constituent ? Si nous étions en démocratie, la souveraineté serait entre les mains du peuple, un peuple de citoyens (et non un peuple de vulgaires électeurs) qui voterait lui-même ses lois et resterait détenteur de ce pouvoir déterminant.
Le vrai suffrage universel ne consiste évidemment pas dans le fait de désigner des maîtres politiques qui décident de tout à notre place sans le moindre contrôle : c’est de voter nous-mêmes les lois. Et là, nous pouvons parler de souveraineté de la nation, car une nation démocratique se caractérise par un peuple votant ses lois.
Maintenant, je suis d’accord que certains intellectuels et militants mettent en cause la révolution de 1789 en ayant une autre approche (notamment des personnes proches du FN), et que ceux-ci ont une autre interprétation de la souveraineté. Mais s’il vous plait, ne faites pas de généralisation car cela risque juste de créer des clivages stériles.
Cordialement,
Morpheus