28) Une composition se
doit-elle d’être notée ?
...alors gît sa soie et ma plume dit :
« Rêvasser,
épurer ma pensée pour mieux révéler son vrai message, elle se doit d’être
clairvoyante ou elle me fera défaut. Sans blanc de vérité, d’œuvre essence la
métaphore s’oublie, et est à force retrouvée. Et sur terre, l’homme étale son
savoir des arts, me laissant gland, laid de ma soif et de s’en saouler. Bons
baisers est l’âme hors, celle des eaux trépassées. Je viens donc m’alarmer
mais pas sans art, me voilà enfin. Ici mon art m’encre et mon art m’honore, me
dépasse aimant les limites, s’en limite à lui seul. Mon esprit dit
« vague » à tous les mots de l’âme sans vague à l’âme. Comment n’en
faire qu’un texte double ? Ma pensée me surprendra, paix à l’âme, paix à
tous et paix chez Dieu. Génie, qui as-tu éclairé de ta lampe ? Aux vraies
lueurs passent les faux-semblants de vie. Haine de pierre en mon chœur
dort. »
1) Faut-il être un puits de science pour enseigner ce qui coule de source ?
« Rêve assez, et
pur est ma pensée, pour mieux rêver les sons vrais. Mais sage elle se doit
d’être. Claire, voyant tout, elle me fera des faux semblants deux vérités,
deux vrais sens. L’âme est ta force
oubliée et ta force retrouvée. Hais sur terre le métal, son savoir des armes,
lait sanglant, lait d’homme assoiffé de sang. Sous les bombes, aisée est la
mort, celle des autres est passée. Je viens donc mal armé, mais pas sans armes.
Vois la, enfin ici mon arme ancrée, mon armes aux normes dépassées, ment les
limite sans limite. A lui seul mon esprit divague à tous les maux de l’âme,
cent vagues à l’âme, comme en enfer. Qu’un texte double ma pensée me surprend,
drapé à l’âme, paya tous ces pêchers, dit : « Eugénique ». Y as-tu éclairé de
talent ? Pauvre élu… Heures passent, les fosses en blanc deviennent de
pierre en mon cœur d’or. »
…alors j’égoutte la plume et j’ai conté la Lune avec vous,
19 Les feuilles doubles
sont-elles réservées aux redoublants ?