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Accueil du site > Tribune Libre > Si proche des secrets de l’univers

Si proche des secrets de l’univers

Tout a commencé par la science, apprise dans les cursus classiques puis pratiquée dans un contexte de recherches spécialisées en laboratoire mais surtout étudiée en autodidacte grâce à des lectures choisies. Notamment pour leur approche transversale, systémique, alternative, parfois ésotérique. Des intuitions précoces dès les années 1980 sur l’importance des réseaux, les mystères quantiques et bien évidemment, la logique en œuvre dans les systèmes complexes comme les cellules et les organismes. Eh oui, que de curiosités, de passions, d’intentions de trouver sans trop bien savoir où chercher. En cette célébration de la Pentecôte en 2013, l’Esprit sera-t-il au rendez-vous ? Inspiration, respiration, du souffle dans la spéculation et un coup d’œil parabolique sur les temps révolus de cette course incessante pour trouver quelque chose puis maintenant, pour accéder aux mystères de l’univers. Etrange sensation. J’aimerais y voir plus clair. Perdu que je suis dans cette nébuleuse où scintillent tant de savoirs dans les sciences mais sans qu’une conceptualisation décisive puisse se dessiner, comme ce fut le cas pour Einstein avec la relativité et l’effet photoélectrique.

A vouloir ouvrir des portes sans examiner les chemins déjà tracés on finit, comme l’indique l’éclairante formule, par enfoncer des portes ouvertes, ou diront d’autres, par réinventer l’eau chaude. Tel est le sort du voyageur un peu trop solitaire. Il arrive dans une contrée qu’il pense être inexplorée, vierge de toute opération conceptuelle, observe les choses et finit par voir quelques traces écrites, avec des références. Il se précipite alors sur les revues et s’aperçoit que d’autres sont déjà passés par ce chemin et ont laissé des écrits importants voire même déterminants. Mais peut-être accède-t-il parfois à des pénétrations métaphysiques non défrichées et bien entendu non déchiffrées pour autant qu’il y ait quelque symbole ou formule secrète à décoder, à dessiner, à transcrire, à construire… pour l’instant, une page blanche, un terrain vague, j’y dessine une Chrysler rose…

Face à l’écran, en écoutant un quatuor de Martinu, je contemple en silence cette conscience qui semble m’observer. Je m’observe en ayant l’impression de ne pas être seul. Mon regard se détourne de l’écran pour visualiser quelques notes écrites sur un cahier. Technique, cognitique, entropie, ordre, mésentropie, science, métaphysique, double sélection, le milieu et le transcendantal, syntaxe, code, grammaire, sens, fonction, direction, télos, code moléculaire, fonction cellulaire, code quantique, phénomène gravitationnel. Enfin et je m’arrêterai ici, le transcodeur quantique. J’essaie de visualiser le réel en me remémorant ce fameux schéma de l’ontologie substancialiste du concept contenu dans ma thèse de 1996 avec le chaos et l’ordre dans la substance et ce miroir superphysique comme autoconstituant. Finalement, j’avais eu l’intuition du transcodeur quantique assez tôt. Mais pour l’instant, je ne peux pas formaliser ce transcodeur. Juste préciser comment il intervient et dans quelle finalité. Il est sur un diagramme. Transcodeur quantique. J’hallucine, Chrysler rose, à la capote défoncée, comme chantait Dashiell… qui connaît Dashiell ?

Je regarde à nouveau ces notes souvent écrites comme des diagrammes. Et si j’imitais Feyman en créant mes propres diagrammes métaphysiques ? Une idée. Allez savoir, peut-être devrais-je songer à publier mes résultats dans une revue scientifique sérieuse. Pour l’instant, l’impression de graviter autour des mystères de la nature et de l’univers. La révélation est achevée. La science moderne s’est fourvoyée. Elle est efficace, produit des résultats, de la technologie, mais passe à côté du réel. La science a rejoint sa destination, celle d’un monde totalitaire. Ce pour quoi elle est faite. La science a rarement été l’instrument de la liberté. Elle est faite pour surveiller, manipuler, contrôler. La science est l’intégrale des fonctions. Le scientifique devenu politicien ou le politique se voulant scientifique veut que tout fonctionne le mieux possible, avec à la clé des instruments de mesure pour évaluer le bon fonctionnement des mesures. Je laisse ces choses de côté, je m’égare sur un terrain pragmatique dont la messe a été dite depuis pas mal de temps avec les penseurs de la technique comme Ellul. Les dévots de la science sont des cons, bien plus que Dashiell… et sa Chrysler rose…

Je suis une autre voie. Celle de la connaissance. Je vois les cartes décisives se dessiner mais je reste dans une sorte d’état de lévitation intellectuelle. Ayant le sentiment de voir toutes ces cartes mais de ne pas pouvoir les assembler. Il me manque quoi ? Le soutien. Peut-être ou certainement ? Trop isolé. Un ou deux éditeurs pour déjà me permettre d’émerger et quelques scientifiques pour une aventure commune. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Trouver des partenaires dans cette aventure relève du miracle, surtout en France. Mais je vous avoue que j’ai plus confiance dans le miracle que dans la nature humaine ordinaire. Lévitation transcendantale. Les cartes de l’univers. Et pourquoi faire ? Je n’en sais rien. Les grandes découvertes ne livrent pas immédiatement leurs possibilités et nous ne sommes qu’aux portes de ces grandes découvertes, alors je gravite dans le ciel des idées tel un archange déchu trouvant en face un chérubin qui interdit l’entrée dans le royaume des secrets. Avec une énigme. Est-ce moi qui aurait engendré ce chérubin dans ma conscience ? Peut-être, mais sûrement pas certainement. Etrange sentiment d’être aux portes de l’universel tout en ne sachant pas gérer cette situation. Que faire ? Ecouter Dashiell chanter sa Chrysler rose ?

Question de stratégie, de méthode, de tactique ? Seul ou avec quelques confrères ? L’autre nuit, ce rêve où méditant en songe sur les mathématiques et la mécanique quantique, une présence vint à moi, me signalant un théorème alors que je répondis, d’un ton assuré et savant ; c’est le premier théorème d’incomplétude de Gödel. Que venait faire Gödel dans mon songe ? Un signal pour ouvrir un front de plus dans l’analyse formelle de la mécanique quantique et de laisser le front de l’entropie sociétale de côté ? Aurais-je une réponse en écoutant un concerto de Bach ? Non, je préfère choisir un Ravel pour donner du souffle à l’esprit. Et puis je ne sens pas d’attaque pour affronter les équations quantiques contenues dans les derniers papiers de Nature que les physiciens m’ont envoyés. Certains sont à Singapour, d’autres en Autriche. Vedral est quant à lui d’origine serbe et professe en Angleterre. Ah, cette vieille Europe qui hélas moisit à Bruxelles et l’Asie en plein essor. Les Américains seront-ils les premiers sur le nouveau paradigme ? Il se passe tant de choses dans l’univers des connaissances. Quand j’observe la France, j’ai le sentiment d’un pays d’arriérés qui, parce qu’il a un passé glorieux, une notoriété culturelle, des grandes écoles et quelques industries florissantes, se croit en pointe européenne alors que dans la sphère scientifique et philosophique, passe à côté du grand basculement. Ces gars là sont plus cons que Dashiell !

Cette fois, j’ai écouté la raison. Concerto pour clavecin de Bach. Impression de sérénité. De ciel des Idées. Leibniz, le baroque. Et toujours pas de mécanique quantique à l’horizon de mon écran. Pourtant, il suffirait d’un clic pour ouvrir les pdf. Au lieu d’examiner les états purs et les infinis formels, me voilà en train de m’encanailler avec des réflexions sur le nouvel ordre mondial en 2013 avec dans le collimateur un texte assez étonnant écrit en 1970 par Brzezinski. Une envie d’écrire mais il me faut aussi achever la lecture du livre d’Auletta sur la biologie cognitive pour un résumé critique. Je ne sais plus où j’habite. Dieu merci, Bach est là pour me rappeler qui je suis. Et dans quel siècle je vis. Celui dont l’enjeu ne sera plus la technique comme disait Ellul du précédent mais l’Information. 21ème siècle de l’Information, sous toutes les déclinaisons. Comme une chanson de Dashiell…

2013, c’est d’après quelques sources du Net un année importante. Le nouvel ordre mondial et les résistances spirituelles. Qui va écrire le prochain chapitre de l’Histoire ? C’est terriblement fascinant. Autant que de s’approcher des secrets de l’univers qui seront dévoilés d’ici une ou deux décennies. Je crois profondément que le sombre destin de l’humanité est pourri par les cons alors en 2013, il ne devrait pas se passer grand-chose sauf ce qui est décidé par les gouvernants et les nouvelles pensées émergentes. Mais Dashiell n’est pas un con, même si les gamins l’ont écrit sur un mur dans le terrain vague où se trouve la Chrysler rose.


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26 réactions à cet article    


  • Phi ka Sō nOiX 24 mai 2013 08:30

    Bernard Dugué

    (9)

    « Suis-je en émoi voue à qui-suis-je. »


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 24 mai 2013 19:41

      (Aparté)

      c’est une fille de l’ombre,
      c’est une fille de l’ombre,
      c’est une fille de l’ombre,
      Et ça sent l’saucisson...

      ou bien :

      Et sally me dit :
      « je sens le levier de vitesse en moi
      - c’est pas le levier de vitesse, c’est moi ! »

      En tous cas sa capote est déchirée, à ta belle Chrysler.

      Il y a de grande chance pour que seul l’auteur comprenne, désolé. En tous cas merci du clin d’oeil.


    • Maître Yoda Castel 24 mai 2013 09:08

      "Quand j’observe la France, j’ai le sentiment d’un pays d’arriérés qui, parce qu’il a un passé glorieux, une notoriété culturelle, des grandes écoles et quelques industries florissantes, se croit en pointe européenne alors que dans la sphère scientifique et philosophique, passe à côté du grand basculement.« 

      Zététicien et sceptiques du Québec comme maintient de la beaufitude francophone !
      Douter des autres au lieu d’être réceptif à tout, ne pas comprendre que »connais-toi toi-même et tu connaitras l’univers"...
      Car l’univers n’est qu’un concept dans mon psychisme. Il est nécessaire à l’évolution d’un sujet de conscience.


      • Razzara Razzara 24 mai 2013 11:07

        Mon bon Dugué, il pleut encore et encore, et le bruit doux la pluie n’est plus guère un réconfort pour l’homme seul qui s’ennuie. Ayant moi même la caboche bien pleine de science surtout, mais aussi de nombreuses autres connaissances afférentes, comme je comprends fort bien votre désarrois en cette grise matinée.

        Mais cette présence furtive que vous évoquez vous a pourtant glissé la réponse : le théorème d’incomplétude de Gödel ! Il n’y a pas complétude que vous puissiez trouver dans ce modèle, sa quette est vaine en raison même de sa nature. Ce faisant, la réponse cache aussi une surprenante et stimulante voie d’exploration ... Car le fondement essentiel sur lequel repose toutes les sciences, celui sur lequel se construit le théorème de Gödel lui même, est la logique. Cette logique aristotélicienne du tiers exclu qui à fait son temps, le voila le Graal que vous cherchez  ! Une voie des plus ardues certainement ... Un truc pour lequel nos configurations neuronales ne sont pas du tout préparées, peut-être même incapables de. De quoi avoir très vite besoin d’aspirine en tout cas ah, ah, ah !

        Tout cela vous paraîtra peut-être parfaitement ébouriffé et fantasmagorique. Mais je vous conjure, ne jetez pas trop vite la chose aux orties. Faites preuve d’ouverture d’esprit en acceptant la lecture du petit bouquin en lien ci-dessous. Sa rédaction est de piètre qualité, mais il est suffisamment court pour que sa lecture ne prenne que peu de votre temps. Ensuite, il vous restera à creuser par vous même, peut-être. Mais croyez moi sur parole, ça vaut le détour pour les longues soirées d’hiver ou les jours pluvieux sans fin.

        ’’Le secret de la lettre de Ryad" de D.F.B Seco de Lucena

        http://www.polygonal-design.fr/editions/secret.php

        Le ’Que-sais-je’ suivant sur l’algèbre vectorielle peut constituer un bon complément  :

        http://books.google.fr/books/about/L_alg%C3%A8bre_vectorielle.html?id=F1U6AAAAMAAJ&redir_esc=y

        Très cordialement à vous

        Razzara

         


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 24 mai 2013 11:22

          Ici, temps maussade mais aucun impact sur mon humeur d’Harisson Ford parti pour un vol rapide au pays de Google en quête d’indices

          Casanova me paraît intéressant. Le nombre de dimension de l’univers ne peut être qu’impair ai-je trouvé sur un texte du Net. Donc, comme il y a quatre dimension dans notre monde classique, le monde réel doit en incorporer une cinquième. Je me demande ce qu’il s’y trouve. Peut-être l’hologramme dymanique et le transcodeur quantique.

          Je vais voir la lettre de Ryad en survolant la toile

          Bonne journée


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 24 mai 2013 11:34

          De retour du vol vers Ryad. Incroyable comme on voyage vite avec Google, en classe affaire, bien au chaud....

          Je laisse de côté les Ummites et JPP

          La pioche a cependant été bonne. Quitter la logique aristotélicienne, je suis rodé, ayant trempé il y a longtemps dans Lupasco et même utilisé sans logique en théorie des systèmes (article RIS 1991)

          J’ai lu le message de Ryad et j’ai pensé aux matrice de Pauli de la mécanique quantique. Ensuite, les quaternions de Hamilton. Bref, ça gravite autour des alternatives et même du côté de chez Bearden (connaissez vous ses travaux ?)

          Je vais réfléchir à ces quelques indices...


        • Razzara Razzara 24 mai 2013 11:38

          Pour cette histoire de 5 ème dimension, cherchez ’espace de Kaluza’, voyez aussi les écrits de Souriau sur la géométrisation de l’espace.

          Quand vous allez creuser pour en savoir plus sur cette ’Lettre de Ryad’ votre raison va probablement se rebiffer et vous souffler de ne point perdre votre temps avec ces fadaises délirantes. Ne l’écoutez pas ! Prenez la chose avec pragmatisme et joie enfantine de découvrir un nouveau jouet pour votre esprit, vous verrez alors que c’est très loin d’être des fadaises.

          Avec mes plus sincères encouragements

          Razzara


        • Razzara Razzara 24 mai 2013 11:50

          Mon message est arrivé un peu tard ... Trop tard ?

          Je me répète donc : oubliez la ’source’ contentez vous de prendre ça comme des informations à méditer dans le cadre qui est le votre. Moi aussi je suis parti des références comme Lupasco et ses ’trois matières’, Popper, Bohm, Gödel etc, tout le fatras de physique et de maths que j’ai pu bouffer, toutes ces choses très ’propres sur elles’ si je puis dire. Et alors ? Petit n’est pas un imbécile, il est très copain avec de sacrées pointures - Souriau n’étant pas des moindres - publie dans des revues à comités de lecture, et est très apprécié par ceux qui travaillent dans le domaine restreint de la MHD. Ce sont les faits ! Sa personnalité et ses particularismes éventuellement dérangeants n’entrent pas en considération.

          Razzara


        • Gollum Gollum 24 mai 2013 14:19

          Bonjour. Il me semble en effet que JPP s’était aventuré sur son site à proposer une nouvelle logique en remplacement de l’ancienne logique dite d’Aristote..


          Louable effort certes. M’enfin j’ai été un peu gêné aux entournures de voir qu’il proposait cela comme une révolution alors qu’en effet Stéphane Lupasco a proposé une nouvelle logique il y a déjà longtemps. Logique ternaire basée sur la potentialisation/actualisation avec un 3ème état dit d’équilibre. Mais JPP n’en parle pas. Oublie ou besoin d’apparaître comme un novateur ? (on connaît l’ego de JPP..)

          Idem pour Abellio qui lui, a proposé une logique dialectique quadripolaire conforme à la dialectique chinoise du taoïsme. Même oubli de la part de JPP...

          J’avoue quand même mon étonnement devant ces « oublis »...

          Toujours est-il que la révolution à faire en priorité est en effet celle de la logique. Celle d’Abellio est incontestablement la meilleure. 



        • Bernard Pinon Bernard Pinon 24 mai 2013 11:34

          Une Chrysler rose qui repose sur ses jantes, abandonnée... Ca fait plaisir de voir que certains se rappellent encore de Dashiell Hedayat, alias Jack-Alain Léger / Daniel Theron, qui a produit en collaboration avec le groupe Gong ce petit chef-d’oeuvre qu’est Obsolete qui mériterai une réédition digne de ce nom (mais il semble que les bandes d’origine soient perdues). Mais attention, on commence par une Chrisler rose et on finit avec des chats sous acide et du papier de soie Coltrane smiley


          • Bernard Dugué Bernard Dugué 24 mai 2013 11:51

            En effet, un chef d’oeuvre qui marque l’esprit de l’époque. Et puis, avec Allen à la guitare et Moerlen aux percus, ça déchire


          • Bernard Dugué Bernard Dugué 24 mai 2013 11:52

            Oups... c’est pas Moerlen mais Pyle aux percus


          • Bernard Dugué Bernard Dugué 24 mai 2013 12:01

            http://www.desinvolt.fr/2010/09/17/527-dashiell-hedayat-chrysler-rose/

            Chrysler rose est la première chanson de l’album, et la plus rock. La guitare de David Allen ouvre le morceau, suivie par un gros roulement de batterie. Dashiell Hedayat pose sa voix ironique et légère sur la musique, un rock bien efficace, mais dès que le deuxième couplet commence, le saxo de Didier Malherbe entre en scène et le glissement se fait vers un rock psychédélique à tendance jazz-rock.

            Le texte est drôle et poétique : “Il pousse de la mousse / Et des glycines mauves sur le volant / D’un doigt malhabile dans la poussière sur la portière / Les enfants ont écrit que Dashiell est un con“.

            Et le refrain qui revient : “J’ai une Chrysler tout au fond de la cour, elle ne peut plus rouler, mais c’est là que je fais l’amour“.

            On est en plein dans le “sexe, drogue et rock’n roll” de l’époque, le tout avec le sourire et les couronnes de fleurs. On se fout de tout puisque de toutes façons, on est défoncé ! La vie est un cirque et la petite musique de fête foraine, à la fin, nous le rappelle.

            Gong continuera sa route vers l’Angleterre et sortira les années suivantes son incontournable trilogie : Angel eggs, Flying teapot et You.


          • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 24 mai 2013 19:44

            Nous avons je vois la même culture. J’ai toujours le vynile.
            Que je ne vends pas, désolé.
            c’etait le radio gnôme invisible...
            from-euh ze planet GONG...


          • jno jno 24 mai 2013 12:32

            Bernard Dugué
            .

            31) Est-il possible d’apprendre sans comprendre ?

            …alors j’écoute la plume, j’ai goutté sur la Lune avec vous.

            « … ma folie ne m’a jamais trahis » bien heureux je suis moi comme cela,

                                         car juste après on comprend pourquoi on a toujours à apprendre.


            • jno jno 24 mai 2013 12:43

              Une maîtresse est-elle aussi une femme fidèle ?

              .

              Je vous ai vu un beau matin, à l’autre bout

              du quai, de cette gare, de cette ville, à l’orée

              de ma vie. A l’autre bout, loin de moi, vous

              parliez à votre amie, de je ne sais quelle autre

              grande reine de beauté, et moi, pauvre sujet

              de la scène, que vous majestiez à chaque pas,

              je restais là, pantois, perdu, suspendu à vos

              lèvres, à votre bouche, où les mots semblent des

              charmes. Je vous ai vu, là ce matin, belle comme

              mille femmes ne pourraient l’être. Je vous ai vu

              au-delà des brumes, des bruits, des images, de la vie

              de cette gare, cette ville, mon berceau, mon âme

              éternelle. Je vous ai embrassé, du fond de mon

              cœur, tout près sur ce quai. Je vous ai vu, et pas en

              rêve. Je vous ai pris, mais pas la main, mais en

              photo, dans mon esprit. Et moi, mon esprit est prit, en

              flagrant délit, de sentiments. Je vous ai vu aussi, me

              plaire à chaque mouvement de vos contours. Puis-je vous

              regarder ainsi, vêtue si peu, si légèrement, de votre

              robe évasive ? Mon évasion à vos pieds, reste en toute

              pudeur. Je vous ai perdu, un instant des yeux, mais

              l’instant passa, comme un train s’en va. Je m’en remis à

              l’instinct des cieux, l’instant présent, pour ne pas

              vous perdre à Dieu. Et je vois ce quai, triste et terne

              nous séparer, nous, nous qui sommes tout et plus

              dans cette gare, tout au plus qu’une autre gare. Nous,

              dans ce monde, nous qui sommes deux quand je ne suis

              qu’un, dans cette ville hagard, où je ne ressens plus

              rien, l’instant nous a unis, pour cet instant unique, qu’est

               le départ d’un train sur un quai de gare, un départ, toute

              une vie sur terre. Je vous ai vu, vous retourner, je vous ai

              cru, me regarder, je vous ai vu, dans le train monter. J’ai

              lu et récité, ma prière, ma préférée. Je vous ai su, l’avoir

              entendu, secrètement à vos oreilles. Alors une caresse je

              reçu, subtilement adressée, intimement voilée, une caresse

              et un baiser, de vous, mais vous, ne le savez. Voilà révélée

              de papier, une prière enchantée, puis un train s’en est allé.


              • volt volt 24 mai 2013 20:49

                pour ouverture, le quintette pour clarinette.

                à mon humble avis quand le chérubin montre son aile, c’est que le trésor est dans le coffre,
                mais,
                qu’il vous est instamment demandé de mesurer les conséquences de la découverte, avant d’y procéder.
                marcher sur les quais de seine en imaginant le monde « après ».
                peu d’alcool.
                beaucoup de passantes.


                  • jno jno 24 mai 2013 22:06

                    volt

                    46) Une colle permet-elle de mieux fixer les élèves agités ?


                    Il y a des pots de colle à ne pas trop agiter, ou ils pourraient finir ordures sur les cols raides montagneux, loin des collerettes de Montaigne à l’école.
                    .

                    Et la méthodique parano hors critiques aux dommages, colle à vos râles de la maudit part âne haut, est partie d’un égard soudain en gare des mots, où l’âme est audit par anneau, là où alors dure l’essence de ces mots clavés à l’or dur dans la plume

                    « Faire don de ces mots afin qu’aujourd’hui soit, mais souviens-toi hier des demains de Camille. ».

                    Si les canards dansant savaient ça, seraient-ils vexés ou se marieraient-ils aux mots ?

                    Moi j’excédais juste un cri comme Gabriel le décrit, merci à toi l’ange, l’enjeu est gros et ton cœur souffle.

                    Juste assis et dire un mot le plus sincèrement possible, du plus profond de l’art et l’affection portées à ceux ici, qui portent le poids des moqueries des vanités du genre en tous genres, vous qui criez sans cesse contre les trois maux du monde :

                    « homme-laisse, homeless »

                    Oh me laissez pas seul amies plumes, à mi-chemin nous ne sommes qu’enfin arrivés à ne pas fléchir, mais agir dans un ensemble sans cesse en renouvelance, sans cesser de suivre le courant de l’étang dense à nos pieds.


                    Et ça ne colle pas aux basques, êtes-vous mieux fixer sur l’avis de la question ?
                    La vie d’Efixe n’était pourtant pas la voix élevée.


                    • volt volt 24 mai 2013 22:22

                      désolé jeno, pas trop le temps de vous lire jusqu’au bout.

                      vous avez le salut des enfants de boston et d’oklahoma en attendant mi eux.
                      mithra aussi, son lion et son serpent surtout, en chemin déjà.
                      merci de ne pas donner sweet, je tiens au sel de la terre.


                    • jno jno 24 mai 2013 22:42

                      volt
                      .
                      Je décroche la suite c’est promis, juste après ceci :
                      J’ai tout lu de vos mots, vos avis posés aux yeux d’ici.
                      Je suis plus proche de l’homo sympa sa pince
                      que de vos connaissances loin d’être minces.

                      Liez peut-être simplement le prochain mot...


                      • volt volt 24 mai 2013 22:58

                        ne vous fatiguez pas, quand je décide céphée, 

                        mais comme je vois que vous êtes sou franc, 
                        je peu vous proposer une aide, mince, mais utile en tant vous lu.
                        au bout des escaliers, une foi kill ce noix, 
                        le jardin des noyés mène droit vers le chat.
                        c’est le chat d’edgar poe, l’épreuve est difficile, pas le choix.
                        sinon tête coupée sur un clavier, pas bo.
                        pour faire passer carlos par un trou d’aiguille,
                        une bonne boîte d’allumettes suffit.
                        bonne chance, et surtout courage,
                        le jardin des miroirs poor vous diminué.
                        ce qui vous attend est autre, complètement.

                      • Montagnais .. FRIDA Montagnais 25 mai 2013 00:05
                        .. Textes et pensée attendrissants à force d’incohérence, d’insignifiance, de funestes errements, de désespérance ..

                        J’espère que mes trois mots, bien insignifiants et innocents eux-aussi ne vont pas vous déranger .. vous offenser mais ?

                        Comment vous suivre ? vous écrivez :

                        « peut-être devrais-je songer à publier mes résultats dans une revue scientifique sérieuse. »

                        et trois lignes plus loin ..

                        « Les dévots de la science sont des cons »

                        et encore un peu ..

                        « Transcodeur quantique. J’hallucine, Chrysler rose »

                        ...

                        C’est de l’écriture automatique, peut-être poétique ?.. Mais en rien proche des secrets de l’Univers .. ou alors il faudrait être crâneur malpoli pour prétendre ..

                        D’ailleurs, c’est simple .. l’homme libre n’a pas à s’en mêler de l’Univers .. il a autre chose à faire. Il doit rester caché parmi les feuilles 

                        C’est pas un secret, c’est dans le Hagakuré

                        Vous dites encore par-ci-par-là « qui connaît Dashiell ? » 

                        Vous voudriez ?..

                        Et Yvette Horner alors, pour l’Univers ? et Sylvie Vartan ? et Tom Rippley ?

                        • jno jno 25 mai 2013 00:06

                          28) Une composition se doit-elle d’être notée ? 


                          ...alors gît sa soie et ma plume dit :


                          « Rêvasser, épurer ma pensée pour mieux révéler son vrai message, elle se doit d’être clairvoyante ou elle me fera défaut. Sans blanc de vérité, d’œuvre essence la métaphore s’oublie, et est à force retrouvée. Et sur terre, l’homme étale son savoir des arts, me laissant gland, laid de ma soif et de s’en saouler. Bons baisers est l’âme hors, celle des eaux trépassées. Je viens donc m’alarmer mais pas sans art, me voilà enfin. Ici mon art m’encre et mon art m’honore, me dépasse aimant les limites, s’en limite à lui seul. Mon esprit dit « vague » à tous les mots de l’âme sans vague à l’âme. Comment n’en faire qu’un texte double ? Ma pensée me surprendra, paix à l’âme, paix à tous et paix chez Dieu. Génie, qui as-tu éclairé de ta lampe ? Aux vraies lueurs passent les faux-semblants de vie. Haine de pierre en mon chœur dort. »


                          1) Faut-il être un puits de science pour enseigner ce qui coule de source ?


                          « Rêve assez, et pur est ma pensée, pour mieux rêver les sons vrais. Mais sage elle se doit d’être. Claire, voyant tout, elle me fera des faux semblants deux vérités, deux vrais sens. L’âme est ta force oubliée et ta force retrouvée. Hais sur terre le métal, son savoir des armes, lait sanglant, lait d’homme assoiffé de sang. Sous les bombes, aisée est la mort, celle des autres est passée. Je viens donc mal armé, mais pas sans armes. Vois la, enfin ici mon arme ancrée, mon armes aux normes dépassées, ment les limite sans limite. A lui seul mon esprit divague à tous les maux de l’âme, cent vagues à l’âme, comme en enfer. Qu’un texte double ma pensée me surprend, drapé à l’âme, paya tous ces pêchers, dit : « Eugénique ». Y as-tu éclairé de talent ? Pauvre élu… Heures passent, les fosses en blanc deviennent de pierre en mon cœur d’or. »


                          …alors j’égoutte la plume et j’ai conté la Lune avec vous,


                          19 Les feuilles doubles sont-elles réservées aux redoublants ?


                          • soi même 25 mai 2013 02:05

                            @ Bernard reprend ton souffle, tu vas dans les choux.


                            • Soor soor 25 mai 2013 08:30

                              j’avoue aimer ce texte. les paradoxes ? mais c’est de la physique quantique ! et s’il faut attendre que la logique explique nos Moi s et émois, c’est qu’on attendra longtemps, mais surtout en vain .

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