Merci pour votre réponse, très claire.
Elle appelle une nouvelle question : si en temps d’élections, capitales pour le pays, l’on applique une pratique déontologique à certains journalistes, ne devrait-on point le faire à tous par soucis d’équité d’une part, et d’indépendance d’autre part ?
Vous me contredirez si j’ai tort, mais Mr Duhamel n’a pas, à ma connaissance, de femme élue ou influente sur la scène politique française.
Par ailleurs, si les orientations giscardiennes de Mr Duhamel sont reconnues dans le milieu du journalisme, si celles-ci sont reconnues auprès de l’opinion publique ET si Mr Duhamel ne s’est pas vu piégé par ses employeurs à diffuser ses opinions PENDANT ses heures d’antenne (ce qui serait naturellement une faute professionnelle) où se situe la tangente qui le fait verser dans un manquement à ses obligations contractuelles (puisque c’est cela dont il s’agit lorsque France TV, son employeur, le suspend temporairement) ?
Plus généralement, on en revient à l’importante question sur laquelle nous devrions tous nous interroger, indicateur de la bonne santé d’une démocratie, ainsi que du respect de la liberté d’expression (et donc de la qualité de la diffusion de l’information) : nos médias sont-ils toujours indépendants ?