Confucius se méfiait de l’éloquence ; il méprisait les
beaux parleurs, il détestait les habiletés sophistiques. Il lui semblait qu’une
langue agile devait nécessairement refléter un esprit superficiel : pour
lui, quand la réflexion s’approfondit, le silence naît.
Peut-être que la venue de noms d’oiseau devrait inspirer les
commentateurs à davantage de retenue sinon à plus de silence.
Claude Lévi-Strauss concluait « Race et Histoire »
par les mots suivants dont je vous laisse juge du besoin que vous auriez à vous
en inspirer : "La tolérance n’est pas une position contemplative,
dispensant les indulgences à ce qui fut ou à ce qui est. C’est une attitude
dynamique, qui consiste à prévoir, à comprendre et à promouvoir ce qui veut
être. La diversités des cultures humaines est derrière nous, autour de nous et
devant nous. La seule exigence que nous puissions faire valoir à son endroit
(créatrice pour chaque individu des devoirs correspondants) est qu’elle se
réalise sous des formes dont chacune soit une contribution à la plus grande
générosité des autres."