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Accueil du site > Tribune Libre > La fin du mot race

La fin du mot race

Faire disparaître le mot race des tablettes de la République pour combattre le racisme, c'est faire disparaître le mot beurre des recettes de cuisine pour remédier à l'obésité. La manipulation de l'opinion à si peu de frais relève de la mauvaise cuisine politicienne ; elle a au moins le mérite de donner un aperçu sur le ridicule de nos dirigeants et de convaincre les sceptiques sur les raisons qui nous enfoncent dans le marasme économique.

La proposition de loi tendant à la suppression du mot race de la législation a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 16 mai 2013. Elle avait été déposée à l’Assemblée nationale le 27 septembre 2012 par MM. André Chassaigne (Parti communiste) et Marc Dolez (Front de gauche) et plusieurs de leurs collègues. Le texte supprime le mot race des neuf codes et des treize lois dans lesquels il apparaît.

Frapper le mot race d'infamie, c'est criminaliser un mot. Doit-on pour autant ajouter à la sottise du geste en croyant qu'il est juste ? Croit-on sincèrement que la suppression d'un mot supprimera le racisme ou rendra notre monde meilleur ?

Albert Memmi écrivait en 1982 dans Le Racisme : "C'est le racisme qui est naturel et l'antiracisme qui ne l'est pas : ce dernier ne peut être qu'une conquête longue et difficile, toujours menacée, comme l'est tout acquis culturel." De l'effort et du temps.

C'est l'effort de ne pas être raciste qu'on veut rendre facile alors qu'il ne l'est pas. Revel l'expliquait en ces termes : "La défiance, la peur ou le mépris vis-à-vis de l'individu différent, qui vient d'une communauté différente, parle d'une langue différente, pratique une religion différente, a une apparence physique différente, sont des sentiments anciens et universels. Ils donnent lieu à des conduites d'exclusion. Au mieux de distinction, au pis, de ségrégation, qui sont les conduites spontanées, populaires hélas ! des hommes entre eux. Ce n'est pas un choix raisonné, c'est une donnée anthropologique. Pour surmonter ces sentiments et corriger ces conduites, il faut à chacun de nous une éducation, une philosophie politique, fruit d'une longue participation à la civilisation démocratique, d'une longue imprégnation des mentalités par une morale humaniste et universaliste."

Quand il faudrait l'élaboration d'une philosophie politique, la patiente et difficile construction d'une éducation, les hôtes des palais nationaux soignent le monde par des symboles, comme d'autres font des vœux en remplissant les fontaines de pièces de monnaie. De l'effort et du temps.

Supprimer un mot en dit long non seulement sur la compétence des gens qui nous gouvernent, mais elle en dit encore plus long sur leur volonté réelle de faire société. Que la proposition provienne de représentants de partis qui puisent leurs racines dans le totalitarisme ajoute au pitoyable de la décision. Renzo de Felice, le grand historien du fascisme, et lui-même socialiste, parlait de l'hitlérisme et du communisme en ces termes : "La vérité, en conclusion, est qu'il s'agit de phénomènes identiques. Le totalitarisme caractérise et définit le nazisme comme le stalinisme, sans aucune différence réelle. Peut-être me suis-je exprimé en extrémiste ; peut-être l'ai-je dit avec brutalité ; mais j'estime que le moment est venu de s'en tenir aux faits et de briser les mythes faux et inutiles." (Actes du colloque Le stalinisme dans la gauche italienne, mars 1988).

*****

On supprime donc les mots. A défaut de construire, on détruit. On prétend soigner, mais on ampute, on pratique la saignée de la pensée en s'attaquant au vocabulaire, comme un médecin de Molière. Le mot Mademoiselle a lui aussi succombé à la passion, féministe celle-là, qui agite notre époque. Croire que la suppression d'un mot améliorera le sort des femmes est affligeant, déplorable, consternant, mais nullement surprenant de la part de nos élus. Pourtant, en aparté, faut-il s'en prendre aux élus ? Quand Berlusconi est annoncé largement en tête des sondages en cas d'élections anticipées (Le Canard enchaîné du 15 mai 2013) et quand Gaston Flosse est réélu président de la Polynésie française (Le Monde du 18 mai 2013), ne devrait-on pas s'interroger sur la santé des électeurs qui donnent les clés de leur Cité aux plus mauvais d'entre eux ?

De tous les textes légaux, la Constitution est le plus connu, la pierre de voûte de notre Etat de droit. Qui l'a vraiment lue ? En quatre articles, elle proclame l'égalité entre les hommes et les femmes. La Constitution est-elle devenue inutile ou le législateur incapable de la faire respecter pour qu'on ressente la nécessité de supprimer le mot Mademoiselle pour la seconder ?

L'article premier de la Déclaration des droits de l'homme déclare que "les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit." Son article 6 ajoute : "La Loi est l'expression de la volonté générale. (...) Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents."

Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 affirme en son article 3 : "La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme."

Enfin, l'article Premier de la Constitution du 4 octobre 1958 stipule que "La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales."

*****

La suppression de ces mots n'est que la continuité du politiquement correct, terrorisme moral et intellectuel qui a pris racine à la fin des années quatre-vingt, aux Etats-Unis. On peut lire dans Le voleur dans la Maison vide qu'en "1988, le cours d’initiation à Stanford élimine donc Platon, Aristote, Cicéron, Dante, Montaigne, Cervantès, Kant, Dickens ou Tolstoï, pour les remplacer par une culture « plus afrocentrique et plus féminine ». Les inquisiteurs relèguent par exemple dans les poubelles de la littérature un chef-d’œuvre du roman américain, le Moby Dick d’Herman Melville, au motif qu’on n’y trouve pas une seule femme. Les équipages de baleiniers comptaient en effet assez peu d’emplois féminins, au temps de la marine à voile… Autres chefs d’accusation : Melville est coupable d’inciter à la cruauté envers les animaux, critique à laquelle donne indéniablement prise la pêche à la baleine. Et les personnages afro-américains tombent à la mer et se noient pour la plupart dès le chapitre 29. A la porte, Melville ! (…) L’histoire des programmes d’éducation dirigistes (…) se fondent tous sur la mise à l’index de grands auteurs, auxquels les censeurs substituent des auteurs bien-pensants, selon leur point de vue : des serviteurs de la servitude." On ne s'étonnera pas que les élus proposant la suppression du mot race défendent les idées totalitaires du communisme, "Serviteurs de la servitude".

Certains mêmes appellent ce mouvement la marche pour la liberté et l'instauration de l'égalité.

Au contraire, on renonce ainsi à l'éducation et à l'effort. Pire, c'est sous-entendre que l'individu est incapable de comprendre, incapable de cet effort, bête à bouffer du foin plutôt qu'à user du libre arbitre éclairé qui lui permettrait d'exercer un vote en conscience. C'est lui refuser le droit de construire l'avenir, de faire société. Les totalitarismes ne se sont jamais construits autrement.

Le politiquement correct s'est répandu comme l'herbe mauvaise. Dans Le Figaro du 6 janvier 2003, Maurice Druon écrivit un article qu'il intitulât "Un brevet de lâcheté". Il s'indignait que la Bibliothèque de la Pléiade, naguère référence des grands textes littéraires, avait décidé un changement du texte original de La Légende des siècles de Victor Hugo. Ainsi, Druon, alors secrétaire de l'Académie française, expliquait l'altération : "Tous les lecteurs de La Légende des siècles connaissent « Aymerillot ». Et tous les lecteurs d’ « Aymerillot » connaissent la fameuse tirade du comte de Gand :

(…) Et puis votre soleil d’Espagne m’a hâlé

Tellement, que je suis tout noir et tout brûlé ;

Et, quand je reviendrai de ce ciel insalubre,

Dans ma ville de Gand, avec ce front lugubre,

Ma femme, qui déjà peut-être a quelque amant,

Me prendra pour un Maure et

Non pour un Flamand.

Tel est le texte publié par Hugo en 1859, reproduit dans toute les éditions parues de son vivant et après lui. Tel il figure dans ma vieille édition populaire sur deux colonnes, qui date de la fin du XIX°, et tel encore tout récemment dans les Classiques du Livre de poche.

Or, dans le volume de la Pléiade, que lit-on ?

Ma femme, qui déjà peut-être a quelque amant,

Me prendra pour un autre et

Non pour un Flamand.

Qu’est-il arrivé à l’éminent universitaire – il ne peut être qu’universitaire et éminent – chargé d’établir et d’annoter l’édition de la Pléiade ? (...) Je décèle une même attitude de couardise et de stupidité, lesquelles d’ailleurs forment volontiers attelage."

*****

La capacité de la démocratie à s'accomplir malgré les vecteurs de haine qui tentent ses citoyens comme un diable ne doit pas être mise en doute. Alberto Toscano, journaliste italien correspondant en France, racontait une histoire italienne sur l'antenne de RTL le mercredi 25 avril 2012.

Dans les années 1980, un parti ouvertement déclaré néo-fasciste rappelait l’Italie aux heures les plus sombres de son passé. Le rapprochement de cette droite extrême avec la droite modérée a, comme de bien entendu, été combattu, pourfendu, inlassablement critiqué. Jusqu’en France où des appels indignés ont réclamé le boycott du retour des idées de la peste brune. Aujourd’hui, l’absorption de l’extrême droite a non seulement permis qu’elle soit effacée du devant de la scène politique italienne, mais également qu’elle soit pliée au jeu démocratique. Au point que le chef de cette ancienne extrême-droite, Gianfranco Fini, est dorénavant un homme du centre et l’un des plus proches alliés de la gauche italienne. Tout le monde est content. La même chose peut-elle se passer en France ?

Prétendre accomplir la démocratie en censurant le vocabulaire devrait conduire les plus courageux de nos parlementaires à renoncer à leur mandat. Mais s'ils étaient courageux, ils n'auraient pas choisi de détruire les mots. Doit-on s'inquiéter qu'après les mots, ils s'attachent à détruire plus qu'eux, certains livres par exemple ?

*****

L'Europe a été construite comme un rempart contre la guerre, contre la haine, pour la liberté, contre l'atrocité de deux Guerres mondiales, pour le besoin de paix et la volonté de faire société... La démocratie a fait son office. L'attitude de nos parlementaires pour continuer cette œuvre ne peut que susciter l'inquiétude, le doute et alimenter le scepticisme. Effacer le mot race de nos textes, ce n'est que balayer sous le tapis, à l'abri des regards, des idées qui devraient être expliquées, décortiquées, discutées sur la place publique. De l'effort, de l'éducation et du temps.


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89 réactions à cet article    


  • cassandre4 cassandre4 22 mai 2013 12:08

     Entièrement d’accord avec vous, Archibald, c’est comme la loi sur « les bouilleurs de cru » (le droit s’éteindra en même temps que le dernier ayant droit) résultat, à présent des centaines de milliers d’autocuiseurs sont autant d’alambiques, (qui distillent une merde beaucoup plus dangereuse que ne l’était autrefois « la goutte »

     Petite précision : ne faites surtout pas çà dans un autocuiseur en allu, mais en inox ! (conseil d’ami !) où si vous êtes bricoleur, une bassine à confiture (en cuivre rouge)

     Amicalement.


    • alinea Alinea 22 mai 2013 14:01

      Occulter ce qui semble gênant, plutôt qu’affronter le réel, est cette maladie à la mode qui nous détruit. Mais nous serons rattrapés car ce n’est pas parce que notre cerveau, notre mental plutôt, occulte, que le réel change. À moins d’une grande naïveté qui croit l’homme tout-puissant !
      Qui, franchement, qui, combien sont-ils ceux qui n’agissent pas ainsi ?
      Je ne veux pas le savoir, je ne veux pas me prendre la tête ! Quelle bêtise !


      • jako jako 22 mai 2013 14:05

        Ce n’est que logique, une correction bien tardive d’ailleurs.


        • nemotyrannus nemotyrannus 22 mai 2013 14:19
          Ouais mais quelles seraient les races dont parlent la Constitution ?

          -La race blanche/noire/jaune/rouge...

          -La race blanche AUX YEUX BLEUS , noire AUX CHEVEUX FRISÉS , jaune DES MONTAGNES , rouge DANS LA RÉSERVE ?

          Pratique pour emballer tout ce beau monde mais pas sérieux. Et pas très objectif surtout.

          C’est la « race » qui se fond dans le mot culture où bien celle qui distingue par une particularité physique , d’utilité... etc ?

          Le mot race est fabuleux , il est très pratique et pourtant , si on y regarde de plus près il n’existe pas vraiment.
          Il n’est pas politiquement incorrect , il est simplement incorrect dans son emploi , sa signification même smiley





          • Maître Yoda Castel 22 mai 2013 14:28

            Je constate que le mot « racine » est plutôt un mot sympathique, alors que le mot « race » est un mot dégueulasse. Où se trouve la cohérence ? J’en vois aucune.
            En ce qui me concerne, j’ai tendance à considérer que la notion de « race » n’est pas qu’une question de phénotype (l’expression des gênes), mais aussi d’origine socio-géographique.
            Ainsi, au lieu d’approfondir les concepts, nos gouvernements les vide de leur signification pour finalement les enlever du dictionnaire. C’est cela la nov-langue.


            • alice au pays des merveilles alice au pays des merveilles 22 mai 2013 15:04

              Tous ces gens qui s’accrochent désespérément à ce concept de « race » ne sont que de sales racistes ;
              Bouuuh ! comment vont-ils faire maintenant pour classifier les gens et de ce fait les traiter de façon différente selon leur apparence, tout en faisant croire qu’il s’agit oups excusez que d’une question de génétique.

              Aaaah faut voir comment ils y tiennent à ce mot : RACE, RACE, RACE, ah c’était bien pratique pour justifier des rapports dominants/dominés entre les êtres humains.

              Certes, certains comportements vont perdurer, mais ils ne pourront plus être justifiés par un principe qui n’existe pas : « l’existence de race chez l’être humain »


              • vincem13 22 mai 2013 18:45

                Ohh, vous inquiétez pas pour ça, on pourra toujours utiliser le mot COULEUR ! smiley

                Celui-là avant qu’il sorte du dico...

              • bakerstreet bakerstreet 22 mai 2013 15:29

                Bon article.

                Les tabous se déplacent, et les feuilles de vigne ne recouvrent plus les mêmes parties qu’hier.
                Le mot « fric » et ses avatars, lui se porte au contraire très bien.
                Les riches n’ont plus aucun complexe de ce coté, et n’achètent plus d’indulgence avant de crever, après s’être conduit toute leur vie durant comme des négriers.
                Mais voilà encore un mot qui passe mal.
                On dit « des entrepreneurs », ou des « golden boys ».


                • Kookaburra Kookaburra 22 mai 2013 15:46

                  Bonjour Archibald,

                  Je suis tout à fait daccord avec vous. Lingérence du gouvernement dans lusage du vocabulaire est inacceptable. Ce nest quune lubie idéologique. Ce nest pas au gouvernement dimposer ou interdire les mots, mais plutôt à lAcadémie de recommander le bon usage. Dailleurs, lAcadémie se base, le plus souvent, sur lusage courant. La langue est chose vivante, qui évolue continuellement. Des mots disparaissent de l’usage, d’autres apparaissent ou se créent. Le mot race ne distingue que les apparences physiques différentes et n’implique pas une différenciation raciste.


                  • alinea Alinea 22 mai 2013 22:08

                    Kookaburra : bon, ce mot ne disparaît que de notre constitution, pas du dictionnaire !


                  • Relladyant Relladyant 22 mai 2013 17:16

                    Supprimons les mots guerre, chomage et prout.


                    • Bulgroz 22 mai 2013 17:42

                      Question N° 6 de la fiche de recensement US :

                      http://www.census.gov/acs/www/about_the_survey/explore_the_form/assets/pdfs /ACS_form.pdf


                      What is Person 1’s race ?
                      Mark (X) one or more boxes

                      White

                      American Indian or Alaska Native —
                      Print name of enrolled or principal tribe.

                      Black, African Am., or Negro

                      Hispanic, Latino, or Spanish origin

                      Cuban

                      Mexican, Mexican Am.,
                      Chicano

                      Puerto Rican

                      Hispanic, Latino, or Spanish origin –


                      Argentinean, Colombian, Dominican, Nicaraguan, Salvadoran, Spaniard,

                      Asian Indian

                      Chinese

                      Filipino

                      Other Asian –


                      Hmong,

                      Laotian, Thai, Pakistani,

                      Cambodian, and so on.


                      Native Hawaiian

                      Guamanian or Chamorro

                      Samoan

                      Other Pacific Islander –

                      Fijian, Tongan, and so on.


                      • soi même 22 mai 2013 19:39

                         Victor Klemperer a très bien décrit dans son carnet qui est devenue un livre,
                        Langue du Troisième Reich, ce que nous vivions aujourd’hui.

                        Il est d’autant plus surprenant que cela vienne justement d’un gouvermement qui ce dit socailiste, de l’international socialiste, serait ’il passé à une forme de Europe national socialiste ?

                        En tout cas cela prend bien la voie..


                        • Archibald 22 mai 2013 20:16

                          Ce que vous dites n’est pas clair. D’autant plus que prétendre que l’Europe s’engage sur la voie du national socialisme est une sottise.


                          Je ne dis dans cet article que deux choses.
                          L’une est que le langage n’est pas neutre, il ne l’a jamais été. Cependant, et c’est le deuxième point, la suppression du vocabulaire est inverse au remède : il faut au contraire encourager la discussion, promouvoir la conversation et faciliter l’échange. Ce sont des efforts qui demandent du temps. Un avenir meilleur est à ce prix. Je ne suis, en cela, que le relais des idées de Théodore Zeldin, que j’ai déjà cité dans un autre de mes articles.

                        • soi même 22 mai 2013 20:32

                          Et bien regarder ce qui est en train de se passer, j’ai vonlontairement exagérer et pourtant c’est cette voie d’un totalitarisme que nous alons.
                           Et justement en éliminent tous les mots qui caratérisme un fait , soit qu’ils sont dépouilles du sens où simplement éliminé.

                          Regarder par exemple comme l’Égalité, Mariage, parent, etc sont vidé de leur sens, si cela n’est pas le prémisse d’une dictature, c’est quoi, ne vous détrompez pas, UE joue un rôle active dans les épiphèomemes de notre société en France.


                        • soi même 22 mai 2013 20:56

                          Il y a bien un glissement sémantique, car si il est plus licite de parler de race, on en parlera sous une autre forme en utilisant le terne type caucasien comme je l’ai entendue dans un commissariat de police.
                           Donc il y aurra officiellement plus de race, donc le racisme ne pourra plus existé puisque ce mot aurra disparue, par contre il aura des typistes et des anti typistes qui pourront à nouveaux s’affronter.
                           


                          • epicure 23 mai 2013 00:43

                            Caucassien ce n’est pas une race, mais un phénotype . Il permet de distinguer les personnes selon leur apparence. En disant cela les policiers ne se préoccupent pas du pédigré de la personne en question.

                            Le concept ne se rpéoccupe pas de la généralogie comme la race.
                            Ainsi un enfant de métis européen/noir africain, peut être décrit comme caucasien, s’il a hérité des traits d’origine européenne de ses deux parents, alors que ses parents pourraient être considéré comme type africain par la plupart des gens en europe.
                            Par exemple une famille de métis a donné naissance à deux fausses jumelles, une noire et une blonde aux yeux bleux, au niveau phénotypique on pourra dire qu’une est de type négroïde et l’autre caucasien, par contre je défie quiconque de dire de quelle race sont ces deux enfants.
                            Cet exemple rend ridicule tout concept de race puisque les deux enfants ont les même parents.


                          • gaijin gaijin 22 mai 2013 21:49

                            racisme
                            sexisme
                            etc
                            autrefois dans nos campagnes on se battait de village a village ( parfois quand même séparés de presque 5 km .......)
                            c’est l’ autrisme le problème 
                            l’ennemi c’est l’autre, éliminons l’ autre !
                            il faut bien puisqu’il n’est pas moi ........
                            mais pour éliminer tous les autres ça va être compliqué ?
                            et peut être je vais me sentir un peu seul .....

                            alors finalement ce serait l’ égotisme le problème ?


                            • eric 22 mai 2013 22:06

                              Ces gens suppriment le mot race au moment ou la science nous dit qu’elles existent et que l’on sait enfin ce que c’est.
                              Fondamentalement c’est, au sein d’une espèce, caractérisée par son interfecondite (dans une certaine mesure puisqu’il existe des cas limite, notamment chez les batraciens), des variations de génotypes liée a des mutations génétiques, et a leur développement et leur prévalence au sein d’une population lie par exemple a des facteurs démographiques, environnementaux ou culturel. Celles ci peuvent donner lieu a des phénotypes particuliers dont certains sont reconnaissables.
                              L’autre aspect scientifique, c’est que la variabilité des génotypes au sein d’une catégorie, serait plus importante qu’entre catégories.
                              Tous cela, ajoute a nos origines communes, interdit en soi, toute hiérarchisation.

                              Il ne viendrait a personne l’idée de contester qu’il existe des races de chien. Or, comme espèce, le chien est bien plus récent que l’homme. Une dizaine de millier d’années dit on. Les variabilité de génotypes et phénotypes sont peut être plus importantes chez les humains que chez les chiens ?

                              Le problème est que la seule idéologie qui porte par nature le risque de politique eugénique aujourd’hui, est l’écologie politique. Cette pseudo science qui a remplace le social a gauche.
                              Soit la défense de la bio diversité concerne l’ensemble du vivant, soit l’écologie se retrouverait dans une contradiction quasi schizophrénique.

                              La préservation d’une « bio diversité » humaine, surtout quand elle est politique, laisse entrevoir tous les excès, depuis le mélange force jusqu’au ghetto.

                              Par ce texte absurde, je suis persuade que les gauches cherchent en réalité a ériger des barrières contres leurs propres démons.

                              Du reste, il est absolument évident que les ennemis idéologique qu’elles s’inventent a leur image, ne peuvent pas, par nature, être intéressés par ce genre de problématiques. Ainsi, cette invention abstraite qu’ils nomment « ultraliberalisme mondialise ». Tel qu’elles le définissent, il ne serait pas ce quelle prétende qu’il est si il avait quelque intérêt que ce soit pour la couleur, la race, l’aspect ou le phénotype de ceux qu’il exploiterait.


                              • nemotyrannus nemotyrannus 23 mai 2013 08:52

                                Un race nest pas forcément une sous-espèce.


                                Pour les chiens domestiques , on parle de aces mais tous, absolument tous , sont canis lupus familiaris.
                                Pour les humains , c’est homo sapiens. 

                                Comme vous le faites remarquer il y a parfois plus de différences génétiques entre ce que les gens appellent les noirs , et parfois au sein d’une même ethnie , qu’entre un noir et un blanc .

                                On peut parler de la race noire , parce qu’on englobe tout ça sous le critère de la couleur , que c’est pratique dans certains cas , mais scientifiquement parlant c’est zéro.

                                De même , a notre époque , alors que tout le monde est en contact avec tout le monde et que tout le monde copule avec tout le monde , la chance de tomber sur une population maintenue totalement à l’écart au point de devenir une sous-espèce est vraiment très faible smiley

                                Il y a un cas spécial .
                                Il a été prouvé que 4% du génome (je crois que c’est ça) Européen et Asiatique provient de Néandertal , une espèce humaine éteinte. Mais une autre espèce quand même.
                                A partir de là , peut-on revoir notre classification... ? Peut-être . Je laisse ça aux spécialistes...


                                Si notre gouvernement y voit une affaire politique , c’est son problème . Mais il se trouve qu’il a raison en croyant savoir , à tort , pourquoi.

                              • Esprit Critique 22 mai 2013 23:08

                                Qu’on le veuille ou non, le mariage Homo, est la disparition du mot « Mariage » tel qu’il était défini depuis 1810 !

                                Pour lui donner un sens totalement, radicalement différend.

                                Les socialos n’ont pas commencé avec le mot Race.

                                Et il n’ont pas fini N Valraud Belkacem prétend faire « disparaitre » la prostitution, un miracle, de la maggie !


                                • epicure 23 mai 2013 00:57

                                  « Renzo de Felice, le grand historien du fascisme, et lui-même socialiste, parlait de l’hitlérisme et du communisme en ces termes : »La vérité, en conclusion, est qu’il s’agit de phénomènes identiques. Le totalitarisme caractérise et définit le nazisme comme le stalinisme, sans aucune différence réelle. Peut-être me suis-je exprimé en extrémiste ; peut-être l’ai-je dit avec brutalité ; mais j’estime que le moment est venu de s’en tenir aux faits et de briser les mythes faux et inutiles.« (Actes du colloque Le stalinisme dans la gauche italienne, mars 1988). »

                                  Il aurait été honnête de reprende les mots de l’auteur c’est à dire hitlérisme et STALINISME, pour retranscrire sa pensée réelle.

                                  Mais voilà, le stlainisme n’est pas la référence du PCF actuel, et encore moins du FdG, c’est plutôt le socialisme comme renzo de felice, vu que le socialisme fait lui parti du socle de la gauche française. Et le socialisme et le stalinisme ce n’est pas la même famille politique, le seul point commun c’est d’être opposés au capitalisme libéral.


                                  • Archibald 23 mai 2013 08:14

                                    Honnête de reprendre les mots de l’auteur... Et qu’ai-je fait sinon reproduire ses mots, à votre avis ? 


                                    En revanche il serait honnête de votre part de reconnaître que le stalinisme, le léninisme, le maoïsme et toutes ces délicates philosophies politiques forment une famille qui s’appelle le communisme. L’URSS se déclinait en Union des Républiques Socialistes Soviétiques, pas communistes ni stalinistes notez-le, mais socialistes.

                                    En outre, quel marxiste songe à constater qu’au long du XXe siècle les injustices sociales se réduisent dans les sociétés capitalistes et s’aggravent dans les sociétés socialistes ?

                                  • pepin2pomme 23 mai 2013 10:19

                                    Excellent article sur le fond. Dommage pour la confusion entre passé simple et le subjonctif imparfait.


                                    • Traroth Traroth 23 mai 2013 15:05

                                      L’idée de race concernant l’être humain n’a aucune réalité scientifique. A partir de là, il est tout à fait normal de supprimer cette idée de la loi. Je ne vois pas ce qu’il y a de difficile à comprendre...


                                      • Maître Yoda Castel 23 mai 2013 15:18

                                        Vous avez raison, il faut la remplacer par « variété animalière ». Les humains se reconnaitrons mieux de cette manière.


                                      • Traroth Traroth 24 mai 2013 12:23

                                        Votre message est dénué de sens et n’appelle aucune réponse.


                                      • Rounga Roungalashinga 24 mai 2013 13:00

                                        Je ne vois pas pourquoi l’espèce humaine serait la seule sur Terre à ne pas être divisée en races.


                                      • Maître Yoda Castel 24 mai 2013 13:36

                                        Il est dénué de sens parce que c’était de l’humour. (sombre idiote :D <- c’était de l’humour aussi, no comment :D)


                                      • Traroth Traroth 24 mai 2013 14:28

                                        @roungalashinga : parce que les mots ont un sens.


                                      • Maître Yoda Castel 24 mai 2013 15:00

                                        1- Si le racisme existe, alors on est obligé de dire que les races existent, d’une manière ou d’une autre. Si on supprime le mot race, il faut aussi supprimer le mot racisme et racine. Bref, nous n’aurions alors plus d’origine, ce qui est aberrant.
                                        2- wikipédia : "Le consensus scientifique actuel réfute en tout état de cause la présence d’arguments biologiques pour légitimer la notion de « race »"
                                        De mon coté, je ne parle pas de génotype mais bien de phénotype, c’est-à-dire l’expression des gènes. Finalement, on s’en fout de ce qu’émettent les scientifiques.
                                        3- Il faut arrêter de faire des actes idéologiques. Si les américains ne sont pas gêné par ce mot, nous si. Donc, ça n’a rien d’objectif, c’est juste notre idéologie culturelle (mélange de repentance et de pacifisme) qui veut cela.


                                      • Archibald 24 mai 2013 15:16

                                        La question n’est pas de vocabulaire. Les mots n’empêcheront jamais des hommes de vouloir asservir d’autres hommes. La perversité de la suppression du mot race est en ce sens inutile sinon une gageure. Pire, de cette croyance en la suppression découlent deux effets pervers. Le premier est de faire croire que l’effort indispensable à faire société peut être simple quand il ne l’est absolument pas. Deux, diminuer les moyens d’expression conduit insensiblement à accroître la violence : quand on choisit de ne pas prendre le temps de l"effort et de l’éducation, on impose, on oblige, on contraint.


                                      • Maître Yoda Castel 24 mai 2013 15:57

                                        Les mots ont une puissance. Elle forme la pensée. Si le mot race n’existe plus pour les français, il existera alors pour les étrangers qui pourront en profiter.


                                      • Rounga Roungalashinga 24 mai 2013 16:28

                                        Exactement, les mots ont un sens, et le mot race définit bel et bien une notion de lignée parentale, ainsi que d’attributs physiques propres à certaines lignées.
                                        Les chats angoras qui se reproduisent donnent des chats angoras, c’est-à-dire des chats possédant un ensemble de caractéristiques phénotypiques particulier.
                                        De même, les épagneuls bretons donnent des épagneuls bretons, et des humains à la peau noire et aux cheveux crépus donnent des humains à la peau noire et aux cheveux crépus.

                                        Les mots ont donc effectivement un sens, et on voit que celui du mot race s’applique parfaitement à l’être humain.


                                      • Traroth Traroth 24 mai 2013 16:34
                                        @Castel :

                                        « Si le racisme existe, alors on est obligé de dire que les races existent » : Ah moins de considérer que le racisme, ça soit justement de prétendre que les races existent.

                                      • Traroth Traroth 24 mai 2013 16:35

                                        @Castel : vous êtes conscient du fait que la terminologie n’a pas vraiment d’influence sur la réalité, j’espère ? On en revient à la magie... smiley


                                      • Traroth Traroth 24 mai 2013 16:40

                                        @Roungalashinga : Non, vous faites erreur. La notion de race recouvre des différences perceptibles au niveau génétique. Hors, chez l’homme, il peut très bien y avoir plus de différence génétique entre un gaucher et un droitier, quelqu’un de grand et quelqu’un de petit ou un chauve et un chevelu qu’entre un Blanc et un Noir. Que cette notion de race humaine n’a donc biologiquement rien à voir avec la race, par exemple, chez les chiens ou les moutons est donc indiscutable. A partir de là, il est trompeur, à mon sens, d’utiliser le même mot, pour des raisons évidentes.


                                      • Maître Yoda Castel 24 mai 2013 16:40

                                        Vous avez quel age Traroth ? Vu le niveau de vos messages, j’ai du mal à vous imaginer plus mature qu’un ados attardé de 20 ans et je suis gentil.


                                      • Traroth Traroth 24 mai 2013 16:46

                                        Vos insultes ne me touchent en aucune manière et votre opinion à mon endroit m’indiffère profondément.


                                        La seule chose que je remarque, c’est que comme toujours, vous évitez soigneusement de répondre à mes arguments. Si vous n’avez rien à opposer, vous me donnez donc raison. C’est aussi simple que ça.

                                      • Maître Yoda Castel 24 mai 2013 16:53

                                        Vous non plus vous ne répondez pas ni à mes arguments, ni à mes questions et vous ne réfléchissez pas. Vous répétez bêtement ce que les « scientifiques » de la bien-pensance vous assènes depuis votre jeunesse.


                                      • Traroth Traroth 24 mai 2013 16:53
                                        @Castel : nouvelle démonstration de votre manque de logique et de votre mauvaise foi :

                                        « Finalement, on s’en fout de ce qu’émettent les scientifiques » : Et quelle référence voulez prendre, si ce n’est la science ?

                                        « Il faut arrêter de faire des actes idéologiques » : Oui, par exemple, on pourrait prendre la science comme référence, au lieu d’un quelconque critère subjectif  !

                                        Je suis certain que vous ne voyez même pas vos propres contradiction, dans votre commentaire, c’est pathétique...

                                      • Traroth Traroth 24 mai 2013 16:56

                                        Je ne connais pas de meilleure référence que la science. Mais n’hésitez pas à nous éclairer, il est possible que tout le monde n’ait pas encore saisi votre nature irrationnelle et votre propension à vous faire l’écho des superstitions les plus ridicules.


                                      • Traroth Traroth 24 mai 2013 16:57

                                        @Archibald :


                                        « La perversité de la suppression du mot race » : vous jouez sur les mots. Il s’agit de supprimer le mot « race » de la loi, car il ne recouvre aucune réalité concernant les humains. Pas de supprimer ce mot du dictionnaire, comme votre commentaire pourrait le laisser penser.

                                      • Archibald 24 mai 2013 17:01

                                        Votre précision est juste, merci de l’avoir faite smiley


                                      • Maître Yoda Castel 24 mai 2013 17:36

                                        La science est souvent influencée par les gouvernements. On le voit avec le GIEC notamment. La science était pour le mot race avant et on fait des exagérations. Maintenant on fait l’inverse et c’est tout aussi stupide. La seule chose à faire est la réfléxion personnelle, comprendre la logique interne, ce que vous ne faites pas.


                                      • Traroth Traroth 24 mai 2013 17:40

                                        Je crois que vous ne savez pas du tout ce que c’est que la science, en fait.


                                      • Maître Yoda Castel 25 mai 2013 11:43

                                        Evidemment que je ne dis pas tout ce qu’est la science ! La prendre pour une autorité est stupide, c’est une vue de l’esprit !
                                        Et arrétez de voter pour vous systèmatiquement, ça ne fait que conforter l’idée que vous êtes immature.


                                      • Traroth Traroth 25 mai 2013 23:26

                                        Donc, en gros, pour vous la science est une opinion. On nage en plein délire...


                                      • Maître Yoda Castel 27 mai 2013 08:19

                                        Donc, si je comprend bien, il y a au moins 4 personnes sur agoravox, dont Traroth, qui préfèrent prendre la «  »«  »science«  »«  » comme autorité extérieure plutôt que de réfléchir et expérimenter le monde indépendamment de toute autorité extérieure. Très intéressant cela.


                                      • Rounga Roungalashinga 27 mai 2013 09:02

                                        Le mot « race » existait avant la génétique, et désigne, comme je l’ai dit, l’ascendance. Par conséquent, à partir du moment où des ensembles de caractéristiques morphologiques sont liées à certaines ascendances, il y a, en toute rigueur, des races, comme chez n’importe quelle espèce animale.
                                        Que des gauchers aient soient proches génétiquement, il n’y a aucune raison de penser a priori qu’ils ont des ancêtres communs, contrairement à deux individus de type asiatique. Le fait d’être gaucher, même si ça « rapproche » génétiquement d’autres individus, ne constitue pas l’appartenance à une race.


                                      • Traroth Traroth 27 mai 2013 15:01

                                        @Roungalashinga : je ne connais aucune signification du mot « race » en dehors du domaine de la biologie. Non, ce n’est pas un synonyme d’ascendance.


                                      • Traroth Traroth 27 mai 2013 15:04

                                        @Castel : Encore une fois, il est clair que vous ne savez rien de ce qu’est la science.


                                        Et très franchement, croire que « réfléchir et expérimenter le monde indépendamment de toute autorité extérieure », quoi que ça puisse vouloir dire, va vous permettre d’aller beaucoup plus loin que « il y a une boule de feu qui se lève d’un côté du ciel à intervalle plus ou moins régulier », c’est se bercer d’illusion.

                                      • Maître Yoda Castel 27 mai 2013 16:06

                                        quoi que ça puisse vouloir dire, va vous permettre d’aller beaucoup plus loin que

                                        Oui, vous avouez que vous ne comprenez pas. A ce niveau-là, vous êtes sincère. smiley


                                      • Traroth Traroth 27 mai 2013 16:36

                                        Vos réponses deviennent de plus en plus partielles. Vous ne faites même plus semblant d’essayer de répondre à mes arguments.


                                        Vos propos n’ont aucun sens. La science est l’état de la connaissance du monde. Si vous ne comprenez pas la différence entre connaissance et croyance, je ne peux malheureusement rien faire pour vous. Essayez donc d’ouvrir un bouquin , peut-être que vous apprendrez quelque chose...

                                      • Maître Yoda Castel 27 mai 2013 17:28

                                        Que vous ai-je fais pour vous vexer autant ? Désolé si je vous ai blessé, ce n’était pas mon intention.


                                      • Maître Yoda Castel 27 mai 2013 17:54

                                        Désolé si j’ai critiqué votre petite secte. Je m’en excuse amplement.


                                      • Traroth Traroth 27 mai 2013 18:07

                                        Vu.          


                                      • Maître Yoda Castel 28 mai 2013 08:39

                                        Et je précise que vous ne connaissez rien en science. La science est un ensemble d’études dont les résultats peuvent être contradictoires, elle ne saurait donc constituer « une autorité » ni une connaissance parfaite et cohérente.
                                        Votre esprit est étriqué et vous manquez d’autonomie intellectuellement..
                                        Votre croyance en l’absence de races humaines est aussi dangereuse qu’une croyance en l’absence de genre humain. Quand nous n’aurions plus d’identité génétique, qui nous imposera une identité ? l’Etat ? vous vous rendez-compte du régime totalitaire que cela peut créer ? Il ne restera plus que des numéros pour nous différencier.


                                      • Archibald 28 mai 2013 08:49

                                        Permettez-moi de vous signaler deux articles qui sont parus après le mien et qui pourraient alimenter votre débat :




                                      • Rounga Roungalashinga 28 mai 2013 10:16

                                        je ne connais aucune signification du mot « race » en dehors du domaine de la biologie. Non, ce n’est pas un synonyme d’ascendance

                                        Ouvrez un dictionnaire. La définition du mot race implique l’ascendance.

                                        Il est comique d’en arriver là alors que vous disiez il n’y a pas si longtemps que « les mots ont un sens ».


                                      • Traroth Traroth 28 mai 2013 10:55

                                        @Castel :


                                        « La science est un ensemble d’études dont les résultats peuvent être contradictoires, elle ne saurait donc constituer « une autorité » ni une connaissance parfaite et cohérente » : Non. Merci de me confirmer que vous ignorez bel et bien ce qu’est la science. Je ne peux pas dire que ça me surprenne. Encore une fois, je ne peux que vous enjoindre d’ouvrir un livre de temps en temps. En attendant, consultez déjà cet article de Wikipédia, ça serait un début.

                                        « Votre esprit est étriqué et vous manquez d’autonomie intellectuellement » : Je vous ai déjà dit que je me torchais avec votre opinion sur moi. Epargnez-moi vos platitudes.

                                        « Votre croyance en l’absence de races humaines » :Ca n’a rien d’une croyance, justement. Vous confondez croyance et connaissance, encore une fois.

                                        « Quand nous n’aurions plus d’identité génétique, qui nous imposera une identité ? » : Mais mon pauvre, ça n’a aucun sens, ce que vous racontez... C’est quoi, une « identité génétique » ? Et en quoi ça implique obligatoirement l’appartenance à une « race » ? Vous balancez des mots à tort et à travers, sans aucun raisonnement, sans aucune logique. Essayez de penser, avant d’écrire n’importe quoi !

                                      • Traroth Traroth 28 mai 2013 11:01

                                        @Archibald :


                                        Extrait de l’article du Point que vous citez : «  »Race« désigne surtout une dispersion géographique, où est l’offense ? »

                                        Où est l’offense ? Cette définition fait du mot race essentiellement un synonyme du mot « ethnie », mais en laissant penser qu’il y aurait un fondement biologique, ce qui est faux et, l’histoire humaine l’a amplement démontré, très dangereux.

                                      • Traroth Traroth 28 mai 2013 11:02

                                        @Roungalashinga :


                                        « La définition du mot race implique l’ascendance » : Bien évidemment. Ce qui ne veut pas dire que les deux mots sont synonymes.

                                      • Rounga Roungalashinga 28 mai 2013 11:08

                                        On en revient donc à mon commentaire un peu plus haut :
                                        « le mot race définit bel et bien une notion de lignée parentale, ainsi que d’attributs physiques propres à certaines lignées »

                                        Donc la race, c’est deux choses :
                                        -l’ascendance
                                        -des caractéristiques phénotypiques communes
                                        Donc ça s’applique parfaitement aux humains.


                                      • Maître Yoda Castel 28 mai 2013 11:42

                                        Je tiens à féliciter Roungalashinga pour sa patience.

                                        Traroth, vous êtes incompétent intellectuellement. Dire que la science forme une autorité parfaite et cohérente est totalement stupide. Il suffit simplement de connaitre à minima la physique quantique et de la comparer à la physique classique pour constater que les conclusions de chacune de ces sciences se contredits à 100%.
                                        Et je confirme surtout que vous êtes un blaireau.
                                        Prendre wikipédia comme référence montre à quel point vous n’y êtes pas. Il faut jamais prendre wikipédia comme référence pour parler de science. Vous êtes dans les choux mon pauvre.
                                        Tiens, je vais citer un scientifique (que tout le monde connait ici) d’agoravox :
                                        "Quand j’observe la France, j’ai le sentiment d’un pays d’arriérés qui, parce qu’il a un passé glorieux, une notoriété culturelle, des grandes écoles et quelques industries florissantes, se croit en pointe européenne alors que dans la sphère scientifique et philosophique, passe à côté du grand basculement"
                                        Je trouve que vous en faite un jolie spécimen.

                                        Je m’arrête là parce que, c’est vraiment trop d’honneur que je vous fais à discuter avec vous.


                                      • Archibald 28 mai 2013 11:53

                                        Confucius se méfiait de l’éloquence ; il méprisait les beaux parleurs, il détestait les habiletés sophistiques. Il lui semblait qu’une langue agile devait nécessairement refléter un esprit superficiel : pour lui, quand la réflexion s’approfondit, le silence naît.

                                         

                                        Peut-être que la venue de noms d’oiseau devrait inspirer les commentateurs à davantage de retenue sinon à plus de silence. 

                                         

                                        Claude Lévi-Strauss concluait « Race et Histoire » par les mots suivants dont je vous laisse juge du besoin que vous auriez à vous en inspirer : "La tolérance n’est pas une position contemplative, dispensant les indulgences à ce qui fut ou à ce qui est. C’est une attitude dynamique, qui consiste à prévoir, à comprendre et à promouvoir ce qui veut être. La diversités des cultures humaines est derrière nous, autour de nous et devant nous. La seule exigence que nous puissions faire valoir à son endroit (créatrice pour chaque individu des devoirs correspondants) est qu’elle se réalise sous des formes dont chacune soit une contribution à la plus grande générosité des autres."

                                         


                                      • Traroth Traroth 28 mai 2013 12:24

                                        @Castel :


                                        « Traroth, vous êtes incompétent intellectuellement » : De la part d’un type qui croit en la voyance, ça tient du compliment ! smiley

                                        « Dire que la science forme une autorité parfaite et cohérente est totalement stupide » : Je me demande bien où je suis supposé avoir dit une telle chose. Vous avez même eu le culot de mettre « autorité » entre guillemets comme si vous me citiez. Menteur, avec ça.
                                        La science est l’état de connaissance du monde. C’est perfectible, mais c’est le mieux que nous ayons. Vous, vous prétendez que la science est, en gros, sans valeur. C’est ça qui est totalement stupide, surtout quand on le tape sur le clavier de son PC qui ne fonctionne que grâce à ces fameuses connaissances scientifiques ! De plus, la physique quantique ne « contredit » pas la physique relativiste, ne vous en déplaise. La manière dont les deux domaines interagissent est encore incomprise, voila tout.

                                        « je confirme surtout que vous êtes un blaireau » : J’ai hésité à signaler votre abus, mais je préfère que chacun puisse constater quel type d’individu vous êtes. Vous dénigrez la science en ne vous appuyant sur rien, pour mettre en avant des sornettes comme la voyance. Chacun jugera. Pour ma part, j’ai dit ce que j’avais à dire et je n’ai pas l’intention de continuer à débattre avec un mystique qui met ses superstitions au même niveau que le savoir et ne se rend même pas compte de ses propres contradictions.

                                        « c’est vraiment trop d’honneur que je vous fais à discuter avec vous » : Et bien surtout ne vous forcez pas. Ca va, les chevilles, minus ? smiley



                                      • Traroth Traroth 28 mai 2013 12:27

                                        @Roungalashinga : vous vous citez vous-même en penser démontrer quelque chose ?


                                      • Rounga Roungalashinga 28 mai 2013 13:30

                                        Je me cite pour vous montrer que vous m’avez fait dire une chose que je n’ai pas dite (que race est synonyme d’ascendance), et pour vous montrer que nvotre atitude nous avait fait revenir au point de départ du débat.


                                      • Maître Yoda Castel 28 mai 2013 13:32

                                        @ Tratoth

                                        Abruti fini.


                                      • Archibald 28 mai 2013 13:49

                                        Encore une insulte sur cette page et je signalerai vos stupides enfantillages par l’abus dans lequel ils s’engluent.

                                        A bon entendeur.

                                      • Traroth Traroth 28 mai 2013 13:49

                                        Vu.            


                                      • Traroth Traroth 28 mai 2013 13:51

                                        @roungalashinga : A mon tour de vous citer, dans ce cas...


                                        « Le mot « race » existait avant la génétique, et désigne, comme je l’ai dit, l’ascendance. »

                                      • Rounga Roungalashinga 28 mai 2013 14:07

                                        *soupir*
                                        Compte tenu du commentaire que j’avais écrit avant, il était clair que ce commentaire avait pour but de souligner que l’ascendance faisait partie de la définition du mot « race », et non pas de dire que c’était deux termes synonymes.
                                        Vous savez, si vous ne prenez pas en compte la totalité de ce qui a été dit, que vous prenez simplement les interventions une à une et indépendament les unes des autres, vous ne comprendrez jamais ce que vos interlocuteurs veulent dire, car lorsque votre interlocuteur commettra une maladresse, comme là, alors vous ne verrez que la maladresse et le sens vous échappera.

                                        Bon, sinon, si on revenait au débat ? On en était à : « race=ascendance+phénotype, donc parfaitement applicable à l’humain ». Qu’avez-vous à répondre à ça ?


                                      • Rounga Roungalashinga 28 mai 2013 14:10

                                        Surtout que la phrase qui suivait directement celle que vous citez ne laissait subsister aucune ambiguité.


                                      • Traroth Traroth 28 mai 2013 15:36

                                        Bon, on va arrêter de faire du mal aux mouches. Ca ne change rien : vous cherchez à limiter l’idée biologique de race au phénotype, mais c’est une distinction arbitraire dont j’ai du mal à percevoir la légitimité. Pourquoi ne pas parler de la race des gauchers, dans ce cas ?


                                      • Rounga Roungalashinga 28 mai 2013 16:11

                                        Ca ne change rien : vous cherchez à limiter l’idée biologique de race au phénotype


                                        J’ai modifié mon avatar pour illustrer la réaction que j’ai eue en lisant cette phrase.
                                        Alors que nous venons de perdre plusieurs commentaires parce que vous m’accusiez de limiter la définition de race à l’ascendance, voilà que vous me reprochez de la réduire au phénotype !!! J’ignorais qu’il était possible de ne pas savoir compter jusqu’à deux.


                                      • Traroth Traroth 28 mai 2013 16:55

                                        Bon, mon raisonnement est clair. Si vous voulez continuer à esquiver, amusez-vous tout seul.


                                        Et votre avatar, je m’en fous. Charlie et la chocolaterie, ce n’est plus de mon âge.

                                      • Rounga Roungalashinga 29 mai 2013 06:44

                                        Oui, votre raisonnement est très clair : quand je dis que la race se définit par l’ascendance et le phénotype, vous m’accusez tour à tour de ne réduire cette notion qu’à l’ascendance ou qu’au phénotype. C’était une méthode de débat jamais tentée, qui permet de tourner en rond à l’infini, mais qui malheureusement ne fait pas trop illusion.
                                        Donc je répète encore une fois : « race=phénotype+ascendance », par définition, qu’avez-vous à répondre à ça ? Inutile d’intervenir si vous ne répondez pas directement à la question ou si vous ignorez encore le « + ».

                                        P.S. Agoravox met parfois un certain temps à effectuer la modification d’avatar. Regardez à nouveau.


                                      • Traroth Traroth 29 mai 2013 15:25

                                        "« race=phénotype+ascendance »


                                        Non. Ce n’est pas la définition. Qu’avez-vous à répondre à ça ?



                                      • Traroth Traroth 30 mai 2013 15:12

                                        Et quelle définition choisissez-vous dans cette liste interminable ?


                                      • Rounga Roungalashinga 30 mai 2013 15:56

                                        BIOL. Subdivision de l’espèce fondée sur des caractères physiques héréditaires, représentée par une population

                                        Ou encore :

                                        ANTHROPOLOGIE

                                        1. Groupement naturel d’êtres humains, actuels ou fossiles, qui présentent un ensemble de caractères physiques communs héréditaires, indépendamment de leurs langues et nationalités.


                                      • Traroth Traroth 31 mai 2013 11:40

                                        Je préfère « Ensemble de personnes qui présentent des caractères communs dus à l’histoire, à une communauté, actuelle ou passée, de langue, de civilisation sans référence biologique dûment fondée. Synon. ethnie, peuple »


                                        Il est par conséquent évident que le terme « race », connoté biologiquement, prête fortement à confusion, pour des raisons évidentes, et qu’il vaut mieux utiliser le terme ethnie, par exemple.

                                      • COLRE COLRE 24 mai 2013 17:31

                                        Archibald,

                                        Vous citez Revel expliquant le racisme en ces termes : « La défiance, la peur ou le mépris vis-à-vis de l’individu différent, qui vient d’une communauté différente, parle d’une langue différente, pratique une religion différente, a une apparence physique différente, sont des sentiments anciens et universels. Ils donnent lieu à des conduites d’exclusion. Au mieux de distinction, au pis, de ségrégation, qui sont les conduites spontanées, populaires hélas ! des hommes entre eux, etc. »

                                        Il parle donc, d’individu différent, de communauté, de langue, de religion, d’apparence physique… Mais où est citée la « race » dans ces paramètres ? nulle part… justement, parce que le mot « race » est pratiquement inutilisable. Vous-même ne l’utilisez pas, sauf à répéter que le mot va être supprimé des textes…

                                        Voyez-vous, il se trouve que moi, en y réfléchissant, je n’utilise jamais le mot race. Je parle souvent de racisme, mot indispensable, et pas de race… Je n’en ai pas besoin car il ne veut pas dire grand chose pour l’homme : il est flou, ambigu, sans intérêt sémantique.

                                        Pourriez-vous me donner un exemple de phrase où vous employez le mot, où il vous est indispensable pour exprimer votre pensée ?


                                        • Archibald 24 mai 2013 18:01

                                          @Colre


                                          Merci de votre intervention pertinente.

                                          Le cheminement qui m’amène à citer Revel est le suivant. Le mot race et sa suppression des textes n’ont qu’un objectif : lutter contre le racisme. Or, ce que Revel exprime, ne changera pas, si l’on pense le faire par la suppression d’un mot. Notez qu’il ne parle pas non plus de racisme...

                                          Je ne connais pas l’histoire du mot race. Cependant, je pense ne pas me tromper en affirmant qu’il sert à classer. Soit les plantes, soit les animaux. Quant aux humains, les avis divergent. L’emploi en a toujours été délicat. Pour ma part, je poserai le problème de cette façon. Soit les hommes peuvent être catégorisés, soit ils sont inclassables. Comme le rappelait Levi-Strauss dans Race et Histoire, le simple usage de la vue montre des différences. Le problème courant est d’associer une valeur à la différence, une étiquette de bien et de mal. Plutôt que race, on préférera le mot culture, moins englobante, plus correcte, et on se tranquillise davantage en se croyant sur la route de la culture plutôt que dans la voie du racisme. Je crois que c’est un effet de mode, employer des mots différents pour décrire une même réalité ne change pas les comportements. Seulement, en rassurant les pensées, on se détourne de l’exigence et de l’effort et, sans elle, comme le rappelle Albert Memmi que je cite, on se laisse aller au racisme voire à toutes les bassesses.

                                          Votre question sur l’emploi indispensable du mot est fine. Et je n’en vois pas, je ne vois pas de phrase où le mot race s’imposerait à n’importe quel autre. Cependant le vocabulaire est une richesse. Je pourrais ajouter que faire disparaître les mots Nazisme et Communisme ne protégera pas du péril totalitaire. 

                                          J’espère avoir répondu substantiellement à votre note. 

                                        • COLRE COLRE 24 mai 2013 18:47

                                          Merci de votre réponse sincère.

                                          « Le mot race et sa suppression des textes n’ont qu’un objectif : lutter contre le racisme. »

                                          C’est sans doute là où nous ne sommes pas d’accord. Je ne pense pas que la suppression du mot serve à cela. Il s’agit (de mon point de vue) de montrer à quel point le mot est tombé en désuétude et ne signifie plus rien de tangible, sauf dans des intentions biaisées par un racisme sous-jacent.

                                          Je n’ai pas non plus fait l’étude historique du mot, mais je sais que le premier sens dans les dictionnaires se rapporte à la race = la lignée, l’aristocratie. L’aspect « biologique » n’arrive qu’ensuite. Dans ses 2 champs d’application, difficile désormais d’employer le mot trop connoté par les idées de hiérarchie et de supériorité. Les 2 mots tombent donc tout doucement en désuétude pour l’homme (et même pour l’animal d’ailleurs, dont l’usage se restreint).

                                          Je pense que ce nettoyage des textes est une façon de prendre acte de cette situation, tout en envoyant un signal symbolique à la société.

                                          La catégorisation à des fins d’ostracisme ne va pas disparaître comme ça (les racismes), mais l’éducation est un long apprentissage comme disait Revel que vous citez : « Pour surmonter ces sentiments et corriger ces conduites, il faut à chacun de nous une éducation, une philosophie politique, fruit d’une longue participation à la civilisation démocratique, d’une longue imprégnation des mentalités par une morale humaniste et universaliste ».

                                          Le vocabulaire, véhicule privilégié des valeurs et des symboles, me semble être un bon levier vers de bonnes évolutions.


                                          (ps : vous dites à la fin que le vocabulaire est une richesse, mais encore faut-il que les mots soient utiles en désignant qque chose qui a du sens. Nazisme et communisme en ont, bien sûr ! mais « race », donc, bof… trop lourd, l’employer c’est y adjoindre tout un tas d’explications. Bref, je n’y reviens pas)


                                          • Archibald 24 mai 2013 19:18

                                            Je rebondis sur l’utilité des mots. J’avais lu un écrit de Marcel Pagnol qu’i m’avait beaucoup parce que j’ai toujours eu la même habitude : "Ce que j’écoutais, ce que je guettais, c’était les mots : car j’avais la passion des mots ; en secret, sur un petit carnet, j’en faisais une collection, comme d’autres font pour les timbres." J’en ai fait collection par amour de leur musicalité, puis par plaisir de l’écriture, comme des peintres agrandissent leur palette. Mais c’est une autre histoire. Je vous souhaite bon week-end COLRE :)


                                            • Archibald 28 mai 2013 08:53

                                              En m’apercevant que trois personnes ont eu le besoin de voter (!) contre mon message précédent citant Marcel Proust, je me demandais ce qu’il peut y avoir dans le crâne de ces gens-là. En signalant la phrase de Pagnol, je signalais le plaisir simple qu’on peut avoir à contempler des mots sans se soucier de leur sens, comme on s’imprègne du son d’un instrument ou du parfum d’une fleur. Comment la sottise de certains peut-elle les conduire à se prononcer, en bien ou en mal, sur la confession d’un plaisir aussi anodin ? J’en reste stupéfait.

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