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Commentaire de Roungalashinga

sur Les nouveaux intégrismes...


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Rounga Roungalashinga 28 mai 2013 13:59

Il ne m’a pas semblé prendre la chose de si haut pour prétendre à une quelconque « autorité de jugement ».
Quand je parle de la fiction qui permet à un enfant ayant perdu ses géniteurs de leur substituer des parents adoptifs, je ne dis pas que l’enfant doit être dupé. Il a parfaitement conscience de la substitution qu’il a opéré, et même si elle ne remplace pas ses vrais parents, elle lui permet de préserver une structure identique qui lui permet de limiter la souffrance et l’angoisse occasionée par leur perte. Ainsi, l’enfant adopté voit dans ses parents putatifs des parents qui auraient pu plausiblement l’engendrer, et les parents voient dans l’enfant adopté celui qu’ils auraient pu engendrer. Tout le monde trouve son compte dans cette fiction, et elle fonctionne quand bien même les parents et les enfants sont de races différentes, puisque dès lors que l’enfant est adopté, il n’hérite pas des gènes de ses parents. Le problème de la race est donc résolu dès lors que la fiction est acceptée.
En revanche, il est plus discutable que la non-complémentarité des sexes, qui rend impossible toute reproduction, soit un obstacle d’aussi peu d’importance. La fiction dont j’ai parlé, et qui ne tenait que parce que l’enfant aurait pu être engendré par les parents adoptifs, ne tient alors plus à rien. La seule chose qui justifie l’adoption par des parents homosexuels mariés, c’est la négation de la nature complémentaire du père et de la mère, l’interchangeabilité des sexes, et la négation de l’importance de la filiation, fût-elle fictive, dans la construction d’un individu. Or, c’est ce à quoi les anti-mariage pour tous s’opposent.


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