Que le système collectif est fructueux ! Dommage qu’il ne le soit que pour certains, plutôt que pour le respect que nous devons au milieu qui nous abrite le temps de nos existences !
Cédric Citharel, j’ai été lire quelques uns de vos commentaires, et ils m’ont frappé par leur acuité autant qu’ils font montre d’un sens certain de l’engagement.
J’aurai presque envie d’aller dans votre sens, ou plutôt dans le sens que vous énoncez, à savoir lutter contre la préoccupante influence de milieux trop actifs pour être honnêtes...
Mais peut-être suis-je déjà tombé dans un fatalisme face à l’état général que des élites mais aussi nous tous, bien inconsciemment, contribuons à édifier. Et là, je me contente assez misérablement de me complaire dans une certaine fatalité, en invoquant ma disparition sûre et certaine.
« Tomber » dans la lutte, quelle soit sociale, ou bien vitale, ne me paraît que vain. Quant à ces escrocs, lobbyistes et tout ce que comptent les milieux dits d’influences en personnes de bonnes volontés, selon elles, tous ceux-là ne m’inspirent qu’un ennui fatigué. Comme nous ne savons que nous engager selon ce que nos instincts nous dictent, à quoi bon lutter contre cet état de fait , alors que le seul mouvement terrestre égrène notre espérance de vie en dépit de tout ce que nous pourrions tenter contre ?
Je pense que le milieu que nous nous approprions de force (par la réunion de nos capacités intellectuelles aboutissant à une débauche de moyens allant jusqu’aux satellites d’exploration sur d’autres planètes, ou encore à l’exploitation énergétique allant jusqu’à l’extraction marine du pétrole off-shore) est lui bien plus cohérent que nos luttes humaines vouées un jour ou l’autre à disparaître. Et cette appropriation au delà de toute mesure joue en outre une partition qui ne lasse pas de m’interroger. Où va donc le milieu ambiant et vital avec le système que nous lui imposons ? Certes pas à autre chose que son détournement à l’avantage de civilisations n’ayant que faire de sa cohérence irremplaçable
D’équilibre collectif, je ne vois nulle trace. Seule cette cohérence prépondérante et transcendantale du milieu terrestre équilibre justement la masse vitale. Je m’en contente parce qu’attendre autre chose de l’existence ne peut être que vain. Qu’on soit nanti ou pas me semble-t-il...
À cette question que vous posiez à une autre occasion : « que proposez-vous ? » S’équilibrez en son âme et conscience au lieu de verser dans des attitudes antagonistes forcément produites par les rapports en collectivité, et menant parfois aux extrêmes.
Les extrémités qui, elles, comptent pour moi sont la naissance et sa corollaire, la disparition. Rien de plus !