La démocratie directe est une idée du fin fond de la préhistoire, le chef commande mais ne décide pas, le tyran ou le léviathan de Hobbes (l’État) sont des modernités.
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Le vote de la tribu (agora grecque, sénat romain, germains) était précédé par une prière aux Dieux, qui devaient insuffler le bon choix aux mortels. Les Dieux sont morts et toute vision avec.
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La démocratie directe est impossible dans l’état benêt car l’intérêt holistique de tous n’est plus l’intérêt crispé de chacun (Rousseau en parle). Le vide de sens l’a tuée.
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La démocratie c’est le peuple souverain, or il n’y plus de peuple, que des individus seuls face au marché, mondialisé, sous une gouvernance élitiste anti-populiste.
Mais si le caddie s’arrête le populisme redeviendra une alternative à l’hégémonie libérale mondialiste.
Seulement entre temps la nation et son peuple auront été détruits, les ersatz feront leur apparition ... au grand damne du bobo.
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« Comment émouvoir un peuple aussi désenchanté et blasé que le nôtre, sinon en le faisant périodiquement trembler devant des périls imaginaires ? » Tocqueville