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Commentaire de

sur La pragmatitude de Démagolène


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(---.---.170.203) 16 février 2007 18:42

@Christophe

Je maintiens le qualificatif de marxiste et j’ajouterai malthusien dans votre raisonnement - ou tout au moins il se base sur des réflexes qui en héritent.

Je vais essayer d’être plus précis : la liberté de pouvoir travailler si vous tenez à vouloir la définir, ne peut se concevoir qu’avec la possibilité pour tout individu de proposer ses services à un autre individu en échange d’une rémunération mutuellement consentie - et dépendant des besoins et de la rareté des compétences invoquées sur le marché du travail au moment de l’accord, si vous tenez à inclure le contexte sociétal dans l’analyse.

Si un individu ne trouve personne prêt à accepter ses services, il doit changer son offre de compétences ou ses exigences de rémunération ! Il n’a pas un « droit à » avoir un travail, pas plus qu’à un logement d’où mon commentaire sur la différence entre pouvoir et liberté de mon message précédent ; et la consitution n’a rien à faire là-dedans - et si c’est le cas, on est effectivement à un stade de collectivisation avancée de la société française.

Une liberté de pourvoir travailler (et jouir des fruits de son travail) n’est PAS équivalent à une pseudo-liberté d’ « avoir » un travail, qui devrait être assuré par l’état. Cela serait anti-libéral dans le sens où cela attaque la liberté de contracter des salariés et des employeurs potentiels voulant négocier selon leurs propres besoins respectifs.

J’ajoute que tant que l’on verra les travailleurs non comme des individus responsables de leurs vies, mais comme des enfants à qui « on » (l’état évidemment) doit assurer un travail, ces attaques sur la liberté ne sont pas prêtes de s’arrêter....

GP


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