Un regard du passé
Vous souvenez-vous du temps jadis où je me rêvais à venir
vous rencontrer, prenant le train, nous parlions indice, contraintes et
ritournelles lettrées ? De ma vie j’ai donné des notes, caressé les cordes
des accords de guitare ou de piano, mais depuis toujours, j’ai trouvé le plus
grand plaisirs dans les mots. J’ai ne sais pas encore si j’ai compris des choses,
mais je sais en avoir appris et j’y veille à en donner l’art à la hauteur tout
en rendant compte à l’auteur du parcours. Loin de tout mysticisme comme
misstitou, bien qu’enfant j’ai connu les aléas des accidents routiers, gros
bobo cicatrisé sur le front tout comme notre pote Harry peu taire le dalle Oz, à
l’école des bons mots à l’écoute du savoir, assidu devant sa plume. Laissons
les histoires d’enfant, car c’est l’histoire des mots que je rêvais de vous
apporter un beau jour, comme seul chose qui me semblait avoir une raison, seul
lègue pour vague trace du petit coucou à l’avis, du seul lien qui m’ait fait
œuvrer à être. Se donner le court temps d’organiser et d’ordonner le précieux
bien qu’est ce coffre antique, parmi les reliques sacrées dans cette caverne
d’ali baba. Un beau cahier bien soigné sans rature, un devoir à déposer sur le
tableau, comme le dit mon ami chamalo « laisser trace en douceur »
pour deux à peine, car votre don des lettres est gratuit et votre
enseignement un trésor. Mais pour tout l’été à venir, ma vie étant mauvaise
sans thé je ménage ma bouilloire, range mon tiroir et décroche les ailes, les
trois ailes, mais rouvre le cahier ce soir, accompagnés de papiers supervisés et mieux assise en classe.