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Accueil du site > Culture & Loisirs > Parodie > La ligne est coupée…

La ligne est coupée…

En direct de ma Segpa

Phénomène de société.

Le téléphone rapproche les hommes ! C'est du moins ce qu'on veut nous laisser croire et les tenants de ce phénomène qui n'en finit pas de modifier radicalement les relations humaines se gargarisent des innombrables avantages de leur insupportable petit engin. Je ne vais pas revenir sur les désastres qu'il provoque dans le champ de la courtoisie et des bonnes manières, il n'est ici que le reflet d'une éducation sociale en décrépitude.

C'est dans le cadre de notre école qu'il a considérablement interféré sur le fonctionnement de la scolarité de nos si chères têtes blondes, brunes, frisées, rases, peintes ou dressées. Il est le cauchemar des enseignants à moins que ceux-ci s'en servent avec la même frénésie que leurs élèves (ce qui est de plus en plus le cas).

Bien qu'interdit, il est toujours en action. Ils sont même devenus le seul sujet de préoccupation d'élèves qui n'apprennent plus rien dans nos murs. La communication a glissée sous la table, elle en a profité pour se situer désormais au ras des pâquerettes dans une logique géométrique qui n'échappera à personne. On s'échange joyeusement mots orduriers et propos scabreux, messages torrides et photographies douteuses.

Bien sûr, le fameux « Il est interdit d'interdire ce qui fait vivre la machine à fric » pousse sa logique à ne pas équiper les établissements de brouilleurs. Ils seraient d'ailleurs particulièrement mal venus auprès des mes collègues qui ne cessent, eux aussi, de s'évader de ces lieux honnis par la petite boîte magique.

Le seul avantage que je vois désormais à cette maudite machine infernale c'est la possibilité de faire venir dans la presque minute, des parents lorsque nous réussissons à prendre en flagrant délit un chenapan communiquant. C'est presque automatique, des familles qui ne répondent désormais plus jamais à nos invitations, nos demandes, nos convocations, le cas échéant, sortent soudain de leur cachette pour réclamer à hauts cris cet instrument vital pour leur enfant …

C'est alors que surgit un autre mystère de taille. Comment ont-ils su ? Eux qu'il n'est plus possible de joindre, eux qui, si on en croit les remarques innocentes de leur rejeton, n'ont plus de téléphone, sont prévenus par des voies bien mystérieuses et d'une rare efficacité. Il serait sans doute très pertinent que des ingénieurs se penchent sur ce qui pourrait constituer une nouvelle révolution technologique : la transmission de pensée ….

Car, voyez-vous, le grand, le formidable apport du téléphone portable à la scolarité c'est la rupture totale et définitive du lien entre les parents en difficulté et l'institution scolaire. Plus l'élève pose problème, plus sa famille est sujette au changement d'opérateur. Le mouvement est si rapide qu'il est impossible de l'accompagner, les secrétariats ne savent plus à quel numéro se vouer.

Bien vite même, l'enfant se fait complice et affirme que ses parents n'ont plus de ligne, qu'on leur a coupée, qu'il ne connaît pas le nouveau numéro ou même qu'on lui a interdit de le communiquer. « Circulez, il n'y a plus rien à voir avec nous. Nous ne voulons plus être ennuyés par l'école, nous ne sommes plus là pour personne ! »

Ce phénomène a bien des répercussions. Il est parfois impossible de joindre une famille alors que leur enfant est conduit à l'hôpital. C'est ce cas extrême qui démontre la folie d'une telle attitude, mais on n'est plus à une contradiction près dans ce monde de la liberté absolue. Le plus souvent, c'est la fin définitive du lien entre la famille et l'école. Nos appels sont sans réponse, nos lettres suivent la même impasse. Les mots sur le carnet de correspondance ne sont pas plus lus …

Des familles ont rompu le contact. Ces parents ne viennent plus chercher les bulletins, ils se présentent pas plus à un Conseil de vie scolaire ou pire encore à un conseil de discipline dont leur enfant est la vedette unique. Ils disparaissent totalement de la circulation et l'on se surprend alors à ne plus avoir de prise sur un élève totalement ingérable désormais !

Il y a dans ce comportement quelque chose qui relève de la cassure du contrat social. L'impunité qui accompagne cette stratégie folle est bien la preuve de la renonciation de l'état à défendre des valeurs à minima du lien qui devrait s'établir entre un citoyen et les services publics. C'est encore la démonstration que plus rien n'est fait pour sauver l'école. On accepte ainsi d'en faire un lieu de non droit, un espace ingérable où les familles peuvent se désengager sans aucun moyen de recours.

Je pourrais vous évoquer des cas individuels, des élèves pour lesquels nous ne joignons plus les parents depuis près de deux ans. Il est hélas inutile de décrire leur comportement, vous devez vous en douter. Si vous êtes de leurs intimes, passez leur un coup de fil pour les rappeler à leur devoir de parent. Nous n'avons plus de numéro pour le faire !

Incommunicablement leur.


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70 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 30 mai 2013 10:11

    Bonjour

    Nos enfants et les adultes infantilisés on besoin de doudou
    Selon cette dépêche, [LONDRES (AFP) - "Les utilisateurs de téléphones portables peuvent ressentir du stress et de l’anxiété s’ils se trouvent séparés de leur téléphone portable pour une période prolongée, selon une étude britannique publiée jeudi.90% des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête ont affirmé ne pas pouvoir s’empêcher de consulter leur téléphone au moins une fois par heure.Quatre personnes sur cinq disent se sentir mal à l’aise si leur téléphone est hors de portée pour une période prolongée et 84% ne laissent jamais leur portable hors de vue.Perdre son portable est pire que perdre son porte-feuille ou ses clés de maison pour 60% des personnes ayant participé au sondage. Pour une personne sur 7, être séparé de son portable se traduit par un sentiment d’anxiété ."Les gens commencent à considérer leur téléphone portable comme un être humain car il symbolise contact, amitié et attention", a commenté le docteur David Nott, spécialiste des addictions au Priory hospital de Southampton (sud de l’Angleterre), consulté dans le cadre de cette enquête".]
    Le téléphone portable, dont l’absence peut être discriminante, est devenu un gadget de destruction massive-]



    • gaijin gaijin 30 mai 2013 10:49

      zen
      oui mais je crois que c’est plus profond qu’une question de doudou
      le portable est la dernière chose qui donne l’ illusion de faire partie d’une société de plus en plus désagrégée
      de plus en nous reliant a « l’ailleurs » il nous préserve de la réalité de ce qui est ici .........réalité de moins en moins construite et par conséquent de plus en plus vide

      sans le portable les utilisateurs addicts prennent conscience qu’ils sont eux mêmes devenus des êtres virtuels


    • C'est Nabum C’est Nabum 30 mai 2013 11:57

      ZEN


      Et bien stresson-les six ou sempt heures par jour

      Ils le seront plus encore quand ils découvriront leur inculture pathologique !

    • C'est Nabum C’est Nabum 30 mai 2013 11:57

      gaijin 


      Je ne suis donc pas de cette société et c’est tant mieux ! 

    • gaijin gaijin 30 mai 2013 16:31

      nabum
      bienvenue dans la résistance .....


    • lucille lucille 30 mai 2013 10:57

      Bonjour Nabum,

      Après la part donée, j’étais fatigué. Me voilà reposé.
      Un bon café-lecture en vue.


      • C'est Nabum C’est Nabum 30 mai 2013 11:52

        Lucille


        Soyez détendue !

      • lucille lucille 30 mai 2013 17:41

        Nabum
        .
        Me défendez-vous de la réflexion ?


      • gaijin gaijin 30 mai 2013 11:02

        nabum
        il n’ y a plus d’abonné......... ?
        mais est ce si étonnant ?
        qu’attendent élèves et parents de l’école ?
        rien ! ce n’est plus qu’une obligation vide de sens
        coluche disait il y a déjà une génération
        « si tu travaille bien a l’école tu pourras devenir chômeur comme ton père »
        https://www.youtube.com/watch?v=8xW7p63gTUY
         smiley


        • C'est Nabum C’est Nabum 30 mai 2013 11:53

          gaijin


          L’école n’a pas pour but de donner un travail mais une instruction.

          Il y a une grande confusion entretenue par les libéraux.

        • gaijin gaijin 30 mai 2013 16:51

          « L’école n’a pas pour but de donner un travail mais une instruction »

          ah bon ?
          j’ai pourtant passé pas mal de temps a l’école et ça m’a échappé
          j’ai toujours entendu dire que l’ important c’était d’avoir de bonnes notes pour « passer » et avoir un bon métier plus tard.....
          que si je travaillais mal je finirais dans un métier manuel ......
          c’était aussi le discours des professeurs.
          et quand en philosophie j’ai eut l’outrecuidance de faire preuve d’indépendance de la pensée je me suis fait royalement latter .....

          l’instruction ? la connaissance ?
          tout le monde s’en tape ......où presque
          on est censés être de bons perroquets a l’image de nos enseignants pour être de bons consommateurs bien dociles voilà les faits.
          et si les parents de vos élèves ont ce type d’attitude c’est probablement aussi parce qu’ils perçoivent cela sans avoir peut être les moyens de comprendre et d’analyser

          il y a une dichotomie entre le discours et le réel et ils n’ont pas besoin de connaître le mot pour savoir qu’ils l’ont dans l’os ......


        • spartacus spartacus 30 mai 2013 12:48

          la cassure du contrat social.....L’état qui défendrait des « valeurs »  smiley  smiley  smiley


          C’est bien le problème Français ! Vouloir imposer du social partout au lieu de considérer que le social est l’affaire des organismes dédiés à cela comme la CAF. 
          Considérer l’état comme défendeur de valeurs alors qu’il n’est que la caisse de résonance de groupes de pression. 

          L’école c’est pour instruire. C’est pas pour faire du social. 
          La sécu c’est de l’assurance maladie ou de l’assurance retraite.
          Le pole emploi c’est pour trouver des emploi et gérer l’assurance chômage, pas pour faire du Social.

          • C'est Nabum C’est Nabum 30 mai 2013 18:38

            spartacus


            Il suffirait d’éliminer une bonne motié de la population pour que tout fonctionne selon vos critères.
            Ne désespérez pas, des tenants de cette radicalité existent da ns les allées du pouvoir. Patience, votre monde idylique est pour bientôt

          • Jean-Philippe 30 mai 2013 13:42

            Bonjour,

            Je crois pour ma part que les outils ne font jamais que refléter nos cultures.
            Donc je crois que le problème n’est pas dans le téléphone, mais dans l’Homme qui l’utilise.
            Le téléphone est un moyen comme un autre de mesurer l’évolution de notre rapport à autrui, en fait la montée d’un individualisme de confort, permis par une société d’abondance.
            Individualisme et ... relâchement, pour beaucoup, beaucoup de ces parents.
            Qu’on ne s’y trompe pas : ils sont eux-mêmes victimes de ce laisser-aller. Ils aimeraient en fait y mettre fin, seulement, ils n’en ont pas la force, ne sont pas prêts à en payer le prix.
            En cela, ils sont représentatifs de toute une société, qui a récolté les fruits de l’abondance, et espère que ça pourra toujours durer, surtout sans se poser de question.
            Je crois les désillusions profondes et proches.
            Spartacus, votre sens de l’ordre vous honore, mais sachez le, il y a du social dès qu’un Homme parle à un Homme, et ce quel que soit le contexte. Le social, ce n’est pas la mendicité. Le social, c’est vouloir prendre du recul dans l’action en vue de l’intérêt de tous. A ne pas confondre avec le politique, qui est l’organisation de la société.
            C’est un luxe que d’avoir pu transférer le social de la famille à la société. Car elle le fait souvent mieux que ne le faisait la famille.
            C’est Nabum, je crois que vous ressemblez davantage que vous ne le pensez aux libéraux.
            L’injonction consumériste ? C’est la vie. Simplement, consommer trop peu, c’est mourir, consommer trop c’est aussi mourir, la difficulté, pour chacun d’entre nous, est de trouver le juste milieu.
            Cela dit, si l’injonction consumériste c’est faite si forte, c’est parce que notre société est malade. Au point où nous en sommes, j’ai d’ailleurs de nombreuses raisons de penser qu’elle va mourir, et ce dans les dix ans qui viennent.
            Alors le reste n’a peut-être plus beaucoup d’importance.


            • spartacus spartacus 30 mai 2013 14:01

              @jean Philippe

              C’est un luxe que d’avoir pu transférer le social de la famille à la société. Car elle le fait souvent mieux que ne le faisait la famille.
              D’ou tenez vous cette affirmation qui n’est que dogmatique ?
              Ce n’est pas un luxe, c’est une victoire de groupe de pression.
              Bien au contraire, cette mentalité déresponsabilise l’individu. L’aide sociale volontaire est plus efficace que l’aide d’état. 

              Quand à votre affirmation elle est fausse. Les résultats sur le terrain montrent qu’en réalité, en fait de social étatique, tout le monde tente de prendre sa part du social aux dépens de tout les autres. (sécu, régimes spéciaux, statuts, subventions, aides).
              Vous croyez que la majeure partie du social étatique est donné aux plus pauvres ou au plus grands groupes de pression ? 

            • C'est Nabum C’est Nabum 30 mai 2013 18:40

              Jean-Philippe


              Dix ans ... et ce système ignoble ne sera plus ?

              J’attends !

              Merci, vous me redonnez espoir

            • Jean-Philippe 30 mai 2013 22:33

              Bonjour,

              SpartaKus, tiens donc, mes affirmations sont dogmatiques et fausses ! Eh bien, je vais apprendre, j’ignorais même l’existence d’un dogme dans le domaine !
              En fait, ce sont des modélisations un peu pointues, et le regard d’un acteur du social qui me font tenir ces propos. Car oui, j’ai été accompagnateur social ou d’insertion, dans le cadre du dispositif RMI, j’ai siégé à la CLI qui était la gestionnaire locale de ce dispositif, j’ai par la suite géré des structures du social, dont une mission locale, structure visant à favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes. J’ai eu à concevoir, mettre en oeuvre et gérer des dispositifs d’aide à l’insertion, et je connais donc le secteur social depuis sa pratique de terrain jusqu’à sa conception et son financement. Je dispose donc d’un peu de recul sur ces questions, ayant parfois trouvé le temps de me demander ce que je faisais et à quoi ça servait.
              Mais c’est une autre passion, pour le vivant en général et l’Homme en particulier, qui m’a soufflé les réponses qui vous font tiquer. Je connais donc, parfois de manière assez pointue, éthologie, psychologie, neurologie, génétique ... j’ai donc des idées assez précises sur le fonctionnement du bonhomme, et par extension sur le fonctionnement social, car celui-ci est borné par le fonctionnement humain. Ce sont ces connaissances qui me font croire, sans beaucoup de doute, qu’aussi lacunaire que soit notre système actuel, il vaut avantageusement ce dont bénéficiaient les sociétés qui nous ont précédées.
              Je ne renterai pas ici de vous expliquer les éléments qui motivent ma réponse. Je vous ferais simplement remarquer quelque chose. C’est par abus de langage que j’ai évoqué une substitution. En vérité, il n’y a pas eu substitution, mais ajout d’un système social. Car la solidarité intra familiale fonctionne toujours, et est même encouragée fiscalement, tout comme la solidarité sociale. Alors certes, l’ajout de ce système a contribué à parfois déresponsabiliser les individus.
              Mais votre positionnement impliquerait que la mise en oeuvre des dispositifs sociaux a fait plus de dégâts qu’elle n’a soulagé. Je n’en crois rien, et suis même bien certain du contraire.
              Et d’ailleurs, le peu que je sais de l’histoire, et des modes de vie associés, ne m’incite guère à rêver d’un retour en arrière.

              Hélas, C’est Naboum, j’ai bien peur que les changements qui s’annoncent, à l’échelle mondiale, ne nous fassent regretter longtemps la période d’abondance qui nous permettait de nous plaindre bien fort ...


            • spartacus spartacus 31 mai 2013 12:39

              @Jean Philippe,


              Donc si on analyse votre expérience, comme salarié de l’aide sociale, vous avez profité de l’argent destiné au social, la mission d’aide sociale profite elle aussi de cet argent. Bien entendu comme spécialiste du fonctionnement social, vous ne pouvez nier que chaque aide sociale mise en place c’est accompagné de nouveaux organismes.
              Dans une foultitude d’organismes, ville, région, département conseil généraux associations, cela c’est accompagné d’embauches de gens salariés par l’aide sociale. 
              Ces organismes font tous double emploi et on étés créé pour créer des emplois administratifs sur le compte de l’aide sociale. 
              Jamais l’aide sociale n’a été informatisée pour que les ayants droit bénéficient sans demander, sinon on aurait licencié tous ces gens qui se « chargent » de l’aide sociale.
              Par ailleurs, vous avez indiqué bien connaitre l’humain, 33% des aides des ayants droits en France ne sont pas réclamées. Il y a certes le coté complexe, mais vous ne pouvez nier qu’une grande partiedes ayants droit ne souhaite pas être distingué, ni reconnu ou fiché dans la charité étatique, et seul peut venir en aide à ces gens une aide discrète et individuelle privée.


              1-L’aide sociale par l’état est déresponsabilisante. Elle a transformé le Français en égoïste. 

              Si on compare aux USA, pays ultra décrié par les ignorants, par exemple, 48% des adultes actifs donnent spontanément une partie de leur temps à une association caritative et 89 % des foyers donnent spontanément de l’argent. 

              Les organisations caritatives utilisent 6 millions de bénévoles et 7 millions de salariés, soit plus de 10 % de l’activité économique du pays. 

              Les organisations privées sont libres de leurs critères, et donc vont là ou c’est nécessaire, là ou en France les besoins sont établit en fonction de critères. 

              L’aide sociale par l’état est contrainte sur les contribuables, et elle est dirigée en fonction de critères contractuels, et phagocyté par le système redistributif. 

              L’aide sociale privée est volontaire, elle est donnée avec engagement, dirigée sur des besoins direct, elle est donc plus efficace et l’argent est mieux utilisé et n’est pas perdu par les structures.


              Mais que voulez vous, en France les gens apprennent en lavage de cerveau à l’école que l’état est « régulateur », jamais présenté comme organisation soumise à groupe de pression. La mondialisation présentée obligatoirement à charge, et les manuels oublient de dire qu’elle a diminué la malnutrition dans le monde. 

              http://lequidampost.fr/2012-a-ete-la-meilleure-annee-dans-lhistoire-du-monde/


            • volt volt 30 mai 2013 15:31

              salut C’est Nabum,


              vous dites le savoir-vivre est attaqué, mais c’est bien plus, il faut ici savoir être parano.
              Jean-Philippe emploie l’expression « l’Homme qui l’utilise », c’est très mignon, parce que c’est valable pour sa génération... 
              je n’irais pas jusqu’à pousser le curseur au point de dénier le mot « Homme » aux nouvelles générations, mais soyons réalistes, contrairement à gaijin, je pense que parler de « doudou » est très précis, c’est un combat entre homme et machine (je parle nouvelle génération, où une culture de la distanciation, et surtout, c’est le mot, de la « domestication » de la sauvagerie de l’appareil n’a pas lieu), 
              dans ce combat entre homme et machine donc, l’enjeu n’est rien moins que :
              la conscience, 
              et tout éveil au sens large, 
              car l’appareil décompose, on va dans tous les sens, on est susceptible d’être littéralement « sonné » à tout heure.
              bilan ? 
              c’est l’unité qui est attaquée, et un devenir-appendice qui est mis en place.
              ça peut paraître exagéré, mais je n’ai aucun doute là-dessus : 
              quand toute possibilité de se centrer est inter-dite, alors, vous pouvez dire adieu à tout espoir d’émergence.

              de plus vous avez bien raison, très bonne intuition, de songer qu’il serait un réseau derrière le réseau, et que le réseau télépathique aurait en quelque sorte été mis à jour par le réseau cellulaire, j’ai eu l’occasion de le vérifier plus d’une fois, et l’on peut même, en poussant le vice avec certains interlocuteurs, aller jusqu’à prévoir à quel moment de la conversation, et sur quel sujet son phone va sonner, et appelé par qui...

              L’Homme est derrière nous, mais comme nos reflets sont encore loquaces au miroir des années, nous avons l’impression que les homocules qui gigotent à côté sont encore de la même espèce, belle illusion. 
              Souvent quand le danger prend les formes du paysage, nous ne pouvons le voir, même après qu’il a frappé.

              seule solution : bien plus urgent que les cours d’éducation sexuelle ou morale, des cours de domestication de l’appareil ? 
              inutile, un gosse suivra les lubies de ses parents.
              et quelle merveilleuse invention : 
              pouvoir ne plus penser à soi, ne plus voir le monde, ne plus voir sa vie, ne plus, 
              pouvoir ne plus, et ne plus pouvoir, 
              ô la joie indicible, ô l’orgasme sans fin et sans fond, et sans fonds, 
              ô moi réparti entre tous, en finir avec moi, 
              qui ne demanderait pas ça à corps perdu ?

              • gaijin gaijin 30 mai 2013 16:58

                volt
                j’ai dit que ce n’ était pas précis ?
                j’ai dit que c’était plus grave que simplement une question d’infantilisme ( il y a tant d’autres doudous ..)
                et au demeurant ça semble aussi être votre avis non ?
                « dans ce combat entre homme et machine donc, l’enjeu n’est rien moins que :

                la conscience, et tout éveil au sens large,  »
                .......
                et là je suis bien d’accord ...et précis smiley

              • volt volt 30 mai 2013 17:22

                bien d’accord gaijin, j’avoue que je lis trop vite, mais accule pas..


              • C'est Nabum C’est Nabum 30 mai 2013 18:45

                Volt


                Analyse remarquable

                Ceci est un billet qu’il ne faut pas hésiter à publier.

                Je vous y encourage.

              • gordon71 gordon71 30 mai 2013 17:49

                salut l’orléaniste


                passez leur un coup de fil pour les rappeler à leur devoir de parent.

                éventuellement je suggère un bon coup d’autre chose ailleurs.....

                • C'est Nabum C’est Nabum 30 mai 2013 18:45

                  Gordon


                  Ça me démangge !

                • ZEN ZEN 30 mai 2013 18:43

                  Et si on inventait le portable pédagogique ?
                  Allo ! non ?


                  • C'est Nabum C’est Nabum 30 mai 2013 18:47

                    ZEN


                    Trop tard ! Le créneau est déja pris.

                    Ils appellent ça des Applis car ils n’ont plus le temps de finir leurs mots et ils vantent les mérites de ce miracle pour réviser le Bac qui de toute manière sera donné au rabais.

                  • urigan 30 mai 2013 18:56

                    Faut pas pleurer comme ça Nabum L’Éducation Nationale est morte et tu vis sa fin.

                    Comme dit Gaijin : "

                    « L’école n’a pas pour but de donner un travail mais une instruction »

                    ah bon ?
                    j’ai pourtant passé pas mal de temps a l’école et ça m’a échappé
                    j’ai toujours entendu dire que l’ important c’était d’avoir de bonnes notes pour « passer » et avoir un bon métier plus tard.....
                    que si je travaillais mal je finirais dans un métier manuel ......
                    c’était aussi le discours des professeurs.
                    et quand en philosophie j’ai eut l’outrecuidance de faire preuve d’indépendance de la pensée je me suis fait royalement latter .....

                    l’instruction ? la connaissance ?
                    tout le monde s’en tape ......où presque
                    on est censés être de bons perroquets a l’image de nos enseignants pour être de bons consommateurs bien dociles voilà les faits.

                    Moi qui était prof dans un Lycée Professionnel, j’ai bien connu les segpa et le travail d’excellence qui s’y faisait. Bref, j’ai vécu aussi ton calvaire et le désintérêt que notre administration manifestait en regard de la formation professionnelle.

                    Que veux-tu, les plombiers bolkensteinniens coûtaient mois cher que nos élèves qui étaient inemployables et qui ne savaient pas travailler.

                    Bref, l’ultra-libéralisme est la consumérisme sont devenus empereur et impératrice de ce monde dit « moderne ».

                    Tu as des élèves, soigne les bien . et fi des programmes qui sont obsolètes, parce que même après avoir obtenu leurs CAP (pour le peu qui l’auront, peu trouveront un travail correspondant.


                    • C'est Nabum C’est Nabum 30 mai 2013 18:59

                       urigan


                      Je ne vais pas pleurer. 

                      Je dois me plier à la démocratie. Il y a tant de gens qui souhaitent la disparition de cette institution. Laissons donc les faire l’expérience de l’ignorance. Non pas pour eux, mais pour leurs enfants et les enfants de leurs enfants.

                      Ils verront mais ce sera trop tard !

                    • lucille lucille 31 mai 2013 14:52

                      Nabum,
                      .
                      J’ai quitté bon port, j’arrive en gare,
                      mon train bientôt va partir,
                      le temps d’un dernier thé, l’été dansoir.

                      Je ne manquerai pas de venir
                      vous faire un dernier baiser,
                      alors mon ami, la ceinture desserrez.

                      Entrez le plat dessert : « Ok, c’est au quai 7. »


                      • C'est Nabum C’est Nabum 31 mai 2013 16:16

                        Lucille


                        Je suis à l’arrêt justement le long d’un quai ! 

                      • lucille lucille 31 mai 2013 16:20

                        Babum

                        .
                        Mon histoire de 7, la croirez-vous ?


                      • lucille lucille 31 mai 2013 17:06

                        Nabum
                        .
                        Désolé pour le B, j’ai renversé mon thé, sans blaguer.


                      • C'est Nabum C’est Nabum 31 mai 2013 17:18

                        Lucille


                        Épongez je vous prie ! 

                      • lucille lucille 31 mai 2013 17:32

                        Nabum

                        Le clavier est souillé, j’y vais au sèche cheveux.
                        La souris épargnée mais l’écran est verdâtre.

                        Déjavanons ? Un mot inconnu à mon dico.


                        • lucille lucille 31 mai 2013 21:26

                          Nabum
                          .
                          Seriez-vous libre pour sept danses au Carrousele du Louvre ?


                          • C'est Nabum C’est Nabum 31 mai 2013 21:39

                            Lucille


                            Mes souliers sont tous usés !

                            Dansez maintenant, dansez nus pieds ! 

                          • lucille lucille 31 mai 2013 21:50

                            Nabum,

                            « ...doux prénom de lumière, avec 3 L pour rester dans les sept lettres qui peuplent tous nos prénoms et notre nom dans ma famille. »

                            ceci pourriez m’aiguiller le temps que je me chaussâte de papier ?


                          • C'est Nabum C’est Nabum 31 mai 2013 21:55

                            Lucille


                            Le papier risque de s’enflammer ! 

                          • lucille lucille 31 mai 2013 22:04

                            Nabum
                            .
                            Qu’en est-il d’ailleurs du Gorille Obaro ?


                            • lucille lucille 31 mai 2013 22:12

                              Nabum
                              .
                              Est-il bonne idée que d’user d’un soufflet ?


                              • lucille lucille 31 mai 2013 22:43

                                Je vois donc comment cela commence.

                                « Le silence est dehors et nous sommes ailleurs »

                                Préparez-vous.


                                • lucille lucille 31 mai 2013 23:08


                                  Couverture sans truche, naïve, honnête toujours.

                                  .

                                  Si j’ai bien du mal à m’exprimer par la voix,

                                  cette fausse amie par laquelle tant de maux arrivent,

                                  la plume aile, ne me trahie pas, au contraire

                                  de cette voix troublante. La pensée sur papier

                                  elle, me reflète, me libère et me guide depuis

                                  ma rencontre avec cet autre amie, aile, qui me questionne

                                  toujours. Si je ne sais plus où j’en suis,

                                  où est ma place, quelle décision prendre,

                                  l’ai-je seulement su un jour, je suis

                                  bien obligée d’avancer en société. Refoulant

                                  l’instinct, oubliant l’instant, je laisse

                                  passer ma vie, alors qu’il lui suffit de faire

                                  couler les mots fluides et profonds pour

                                  me comprendre, toucher l’autre, et plus que tout,

                                  me sentir vivre, ne plus douter, bref, l’être aile et moi.

                                  .

                                  13/07/08 (c’est naïf en effet, jeunot sans histoire j’ignorais, mais tout de même cette date et cette fin, bref)


                                  • lucille lucille 31 mai 2013 23:39

                                    Ttitre enfin

                                    C’est une partition sans bémol, 3 cloches à la craie
                                    et trois croches à clef, à demi vers parsemés.

                                    1ère cloche (ça va sonnet) commence là la recrée ?

                                     Touchez au feu (4ème de coups vertueux)

                                     

                                    Seriez-vous dont tomber dans le ticket troué ?
                                    Impossible, il n’est pas encore composté.

                                    C’est vous qui avez l’appareil à mon oreille,
                                    oh, je dis vous mais je sais bien que c’est pas vous,
                                    « Tout ce que je sais c’est que du blablabla » en veille.

                                    Merci Socrate, c’est un chouette secret issu de ce cours,
                                    mais ici est la valse de Lcille à trois ailes, car elle ne lésa jamais
                                    bien loin. Parfois ce pendant Lucille à trois ailes zèlait trop fort,
                                    alors aile, et puis elle et puis ailes et puis au bout des plumes ressort...

                                     ...annotée à la clef de cette partition dans ce haut bal de la Valse à 7 ans.


                                    • lucille lucille 1er juin 2013 00:00

                                      Je n’écrirais plus à la va vite ! PLUS JAMAIS


                                      Je relis une 1ou 2 fautes, mais je suis choqué par certaines

                                      tournures improbables (type "...tombe et dent le tic troué... etc
                                      J’en suis bien triste d’avoir émit ces sons là, mais alors là...
                                      L’homo-foni pour culture mais pas la triphaser sans relire.

                                      Le reflet de cette onde n’est bien évidemment pas souhaité,
                                      pour énoncer de telles choses. Cela dit, que dit cette phrase ?

                                      Acquise elle le dit bien simplement pourtant ce qu’elle a à dire


                                      • lucille lucille 1er juin 2013 00:06

                                        Vous délasseriais-je une pelle poutrelle ?


                                        • lucille lucille 1er juin 2013 01:20

                                          Le tant d’avant
                                          .

                                          Je vous comprends moi aussi je me lace, assise seul dans le noir

                                          regardant je ne sais quoi, mes ailes plémobiles. Qu’est cette voix

                                          qui ne dit vient ? « Le Carrousel est en travaux, la valse étant demi du Quai 7. »

                                          Et la rime se croche au Do là mit ;

                                          bien à nu plus à do à dos de tout.

                                          C’est la valse à 7 ans, à ses temps à s’étendre assez tendre sur le fil du net,

                                          à ce quai la qu’est là le lac Estion, et l’étang fut cours de recrée du 1er temps court...


                                          • lucille lucille 1er juin 2013 01:45

                                            Là Doctor ès-du hasard ?

                                             

                                            Confidence : Tic et tac cette fois sans toc.

                                            Nom : Trouble impulsif comportemental.

                                            Symptôme : Rituel action sinon courroux.

                                            Exemple : Faire x fois telle chose de la manière y.

                                            Degré : Phase acceptable sans handicap sociétal.

                                            Remède : Bien évidement choisit : aucun médoc.

                                            Miracle : Un beau jour un bon gars tout m’expliqua.

                                            Date : L’année déprécise des seize ans la vie pour doctorat.

                                            Depuis : Enseignant de la guitare, commerce, volontaire.

                                            Repos : Les minous les minois, les concerts en campagne.

                                            Doute : Que faire, à quoi ça sert cette vie sur terre ?

                                            Retour : Aux sources des seize ans autant de rêves doux.

                                            Hasard : Un bon soir un beau gars, là, tout me donna.

                                            Choix : Faire du hasard une voie car toujours x fut = à 7 « sans dec’ » dirait Pérec.


                                            • C'est Nabum C’est Nabum 1er juin 2013 06:29

                                              Lucille


                                              Ainsi se construit le dictionnaire alléatoire et improbable de Lucille
                                              Toujours ailleurs, jamais dans ce sciècle, glissant de snes en contre sens

                                              Merci 

                                            • lucille lucille 1er juin 2013 12:07

                                              Nabum

                                              ...après le premier temps, pause sur un banc.

                                              .
                                              Dictionnaire aléatoire comme vous dites.

                                              Il y les mots choisis et le les mots gamins,

                                              les mots d’ici un peu démodés sur leur grand huit.

                                              Il y a d’autres mots plus beaux qui finissent par deux mains.

                                              Il y a surtout des mots nouveaux liés aux mots anciens,

                                              il y a des mots pour vous et puis des petits bouts de rien.

                                              Il y a la sincérité puis des thés verts débordés au doux parfum.


                                            • C'est Nabum C’est Nabum 1er juin 2013 13:29

                                              J’ai les dés mots dés


                                            • lucille lucille 1er juin 2013 15:06

                                              Un regard du passé

                                              Vous souvenez-vous du temps jadis où je me rêvais à venir vous rencontrer, prenant le train, nous parlions indice, contraintes et ritournelles lettrées ? De ma vie j’ai donné des notes, caressé les cordes des accords de guitare ou de piano, mais depuis toujours, j’ai trouvé le plus grand plaisirs dans les mots. J’ai ne sais pas encore si j’ai compris des choses, mais je sais en avoir appris et j’y veille à en donner l’art à la hauteur tout en rendant compte à l’auteur du parcours. Loin de tout mysticisme comme misstitou, bien qu’enfant j’ai connu les aléas des accidents routiers, gros bobo cicatrisé sur le front tout comme notre pote Harry peu taire le dalle Oz, à l’école des bons mots à l’écoute du savoir, assidu devant sa plume. Laissons les histoires d’enfant, car c’est l’histoire des mots que je rêvais de vous apporter un beau jour, comme seul chose qui me semblait avoir une raison, seul lègue pour vague trace du petit coucou à l’avis, du seul lien qui m’ait fait œuvrer à être. Se donner le court temps d’organiser et d’ordonner le précieux bien qu’est ce coffre antique, parmi les reliques sacrées dans cette caverne d’ali baba. Un beau cahier bien soigné sans rature, un devoir à déposer sur le tableau, comme le dit mon ami chamalo « laisser trace en douceur » pour deux à peine, car votre don des lettres est gratuit et votre enseignement un trésor. Mais pour tout l’été à venir, ma vie étant mauvaise sans thé je ménage ma bouilloire, range mon tiroir et décroche les ailes, les trois ailes, mais rouvre le cahier ce soir, accompagnés de papiers supervisés et mieux assise en classe.


                                              • C'est Nabum C’est Nabum 1er juin 2013 19:21

                                                Lucille 


                                                Je suis ému

                                                Vous auriez du prendre ce train pour échanger mots et notes
                                                J’écris quelques chansons, désormais elles ont trouvé un mélodiste.

                                                Venez les écouter

                                              • lucille lucille 1er juin 2013 21:12

                                                Je suis le chemin de la gare, on lèvera la coupe au lègue.


                                                • C'est Nabum C’est Nabum 1er juin 2013 21:18

                                                  Lucille


                                                  Je déraille !


                                                • lucille lucille 2 juin 2013 07:48

                                                  Laissons cela au passé, en d’autres sons cela passerons.

                                                  L’Orient express n’est-ce pas, il oriente exprès ses sons là
                                                  en missive souriante expressive, avec son thé à bouilloire déconfite.

                                                  Mais non voyons, vous le savez c’est un bout quai qui m’attend,
                                                  et qui m’a tendu ce billet à poinçonner pas finit ?

                                                  C’est la mer qui veille sur l’amer de l’enfant,
                                                  reprenons la valse en main Gare d’Omorille.


                                                  • C'est Nabum C’est Nabum 2 juin 2013 07:50

                                                    Lucille


                                                    Une valse avec vous trop risqué
                                                    Je reste sur mes gardes et préfère encore l’étreinte fatale du gorille !

                                                  • lucille lucille 2 juin 2013 08:39

                                                    Nabum
                                                    .
                                                    Question de réputation je comprends.
                                                    M’éclaireriez-vous un instant court ?


                                                    • C'est Nabum C’est Nabum 2 juin 2013 08:47

                                                      Lucille


                                                      Je vous laisse juge ! 

                                                    • lucille lucille 2 juin 2013 09:01

                                                      Je parlais égoïstement de ma réputation humble qui se fera couble.
                                                      Qu’importe qu’apporte si cela emporte ce que l’un porte.

                                                      Ouvrons au fond, couvrons au vent, recouvrons le fond
                                                      la marmite dort sous votre plume savante, que vous m’eus est possible
                                                      ce qu’il en sort est que le conte fait le compte.

                                                      Je doute qu’entre vos mains les contes ne soient mal traités,
                                                      l’amer regret la mer au gré des pis au lait, pas assez maturés.


                                                      • C'est Nabum C’est Nabum 2 juin 2013 09:03

                                                        Lucille


                                                        Les mauvais contes ne font pas forcéement de bons amis, je ne suis qu’un fable homme 

                                                      • lucille lucille 2 juin 2013 10:50

                                                        Nabum
                                                        .
                                                        Dans cette chronologie improbable et pourtant qui sait,
                                                        le temps viendra peut-être de tout raccorder,
                                                        faite bien note des dates ne vous détrompez pas qui sait,
                                                        entre les mots doux et les colères antérieures à notre cordée.


                                                        • C'est Nabum C’est Nabum 2 juin 2013 11:38

                                                          Lucille


                                                          Les messages secrets sont pour moi hermétiques 

                                                        • lucille lucille 2 juin 2013 12:07

                                                          Nabum

                                                          Je faisais référence aux aventure sous ceinture du Duc Ubuesc,
                                                          histoire malheureusement non à chevet, à mes amours
                                                          venus de l’Est, histoire en cours, à mon courroux contre un gars abject,
                                                          tous personnages réels, hauts en couleurs et en détours
                                                          mais d’une bien autre histoire. D’une certaine façon,
                                                          j’en reviens à vouloir vous remettre le cahier bien ordonné,
                                                          et de l’autre à m’en remettre à de nouveaux dossiers, bien coutelés.


                                                          • C'est Nabum C’est Nabum 2 juin 2013 13:41

                                                            Lucille


                                                            Faites comme bon vous plaira ! 

                                                          • lucille lucille 2 juin 2013 13:58

                                                            Des dossiers d’histoires nouvelles et de bons mots,
                                                            vous m’avez sans cesse appris la gratuité de l’échange.

                                                            Je nous sais au-dessus des colères, même si le mot
                                                            n’arrange rien à l’affaire. Nabum, c’est une histoire d’auteur
                                                            et vous en ferez des papiers tous beaux,

                                                            mais nous n’en ferons pas des papiers de malheur,
                                                            je m’en remets aux courriers de jadis, à l’émo.


                                                          • lucille lucille 2 juin 2013 16:26

                                                            « Z’auriez pas une tite pièce pour l’musicien ?

                                                            T’es gentil bonhomme remballe ton chagrin ! »

                                                            .
                                                            C’est tout c’qui me restait pour m’évader un brin,

                                                            pour sauver ma princesse au joli teint ukrainien.
                                                            .

                                                            On sauta un temps puis on s’ôtera un temps et on sautera un temps,

                                                            ce s’ra la valise à 7 temps la valsine à chevet,

                                                            qui a séché ses larmouilles et qui s’en va au quai...


                                                            • C'est Nabum C’est Nabum 2 juin 2013 21:59

                                                              Lucille


                                                              Je ne fais pas la Manche, je me contente de la Loire ! 

                                                            • jno jno 2 juin 2013 23:46

                                                              Nabum

                                                               

                                                              Ni party ni manche, un p’tit coup de blues, de fouet plutôt, dites que je viens de découvrir une nouvelle forme d’équation, et je dois bien dire que mon approche fut erronée. Je n’en étais qu’à la mesure de l’onde de l’aquation et de plus ma présentation pourrait encore plus soulignée. Ce qui nous amène à trois fausses données, je comprends. Face à de tels informations et au respect des sciences, il va me falloir reprendre mes travaux et je vous laisse imaginer le bonheur de tout ce savoir venu à moi. N’étant encore qu’à redessiner une courbe de l’onde de cette nouvelle formule, je vais sommeiller et m’inspirer pour regarder d’un œil plus spécialiste votre application de la mise en équation. A ce sujet, le cahier d’écolière de ma grand-mère lui est revenu en tête, je vous avais déjà fait part de sa triste situation, je m’en accommode c’est une bonne vivante. Etant pour le moins précipité par quelques à côtés des amourettes, j’ai déposé le cahier sur mon bureau, mais je n’ai pas encore fait de place sur la table, vous comprendrez je pense, suite au problème matériels causés par l’état de ma grand-mère, je n’ose encore entamer la restauration des ces pages, le papier étant fragile je ne me risquerais pas à le protéger et encore moins à l’éclabousser, donc plus de thé au-dessus des feuillets. Etant abasourdi par tous chiffres, je vous souhaite une bonne nuit, je vous informerais dès demain de mes premières observations.


                                                            • L'enfoiré L’enfoiré 2 juin 2013 23:03

                                                              Bonsoir à vous deux et merci.


                                                               Merci d’avoir apporté les quelques moments de douceur de la journée.
                                                               Pour l’anecdote, je viens de regarder TF1.
                                                               « Expendables : unité spéciale »
                                                               Si vous voulez mon avis, n’essayez pas d’y passer.
                                                               Je me doutais bien qu’avec Lucille avec deux « L » comme disait le fameux francophile de service, allait apporter du sang neuf bien nécessaire sur Agoravox.
                                                               Un premier article qui je l’espère sera suivi de plusieurs autres.
                                                               Nabum, si vous ne croyez pas allez jeter un coup d’oeil.
                                                               Conseil d’ami of course.
                                                               Une sorte de 22 à Asnières bien téléphoné, celui-là. smiley

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