@lulupipistrelle
Le cesium 137 est effectivement potassium-like, c’est-à-dire
qu’il prend la place du potassium dans les organismes, comme l’iode 131 prend
la place de l’iode stable (127), sois assuré que quelqu’un qui suit de près les
événements de Fukushima depuis le début, comme Olivier, ne l’ignore
certainement pas.
Sans préjuger de l’efficacité de la méthode évoquée, et
comme tu posais la question, le riz contient effectivement du potassium (3%
pour le riz complet).
L’idée de le charger en potassium (stable, donc) par le biais d’engrais pour empêcher
le cesium de se fixer n’est donc pas totalement farfelue. Pourquoi pas une idée
à creuser, pour que les gens condamnés à vivre sur place puissent se nourrir.
(mais sans doute pas une bonne idée de ’décontamination des sols’,
comme cela a déjà été évoqué en d’autres lieux avec le tournesol, car que faire
des plantes contaminées ensuite …)
(et je ne crois pas que l’idée était de s’en servir d’écran, comme le ferait un mur de plomb face aux rayons gamma ou une feuille d’alu face aux rayons bêta - ou alors j’ai mal lu ?)
(PS : Les vaches en contiennent sûrement aussi pas mal, du
potassium, puisque -pour mémoire- peu de temps après les événements, du bœuf au
cesium a été volontairement servi aux enfants dans les cantines scolaires de la
Préfecture de Fukushima, pour « soutenir les éleveurs » … Je sais,
c’est hors-sujet, c’est juste pour mémoire, un rappel amer, en ces temps d’oubli …)