Désolé, de ne pas respecter votre
préavis, mais il y a des choses que l’on ne peut pas laisser passer ne
serait-ce justement que par respect pour toutes les autres personnes dont vous
vous prétendez le porte-parole et qui ont, elles, décidé de s’en sortir (cf.
votre réponse ci-dessous à Alinéa : « c’est
pour ça que je parle des autres de mes contemporains qui on vécu des
traumatismes du même ordre et qui ne le savant même pas »).
Vous dîtes : « Vous vous placez en spécialiste et vous me placez en objet ».
D’une, il n’est nullement besoin
d’être spécialiste pour comprendre que votre attitude dans les commentaires est
en totale contradiction avec la conclusion de votre article déjà cité dans mon
premier message : « Après la
reconnaissance de la douleur, celle des
effets secondaires de sa non-prise en charge n’est pas encore à l’ordre du jour ».
De deux, je vous prierais de vous
abstenir de coller l’image de vos propres représentations sur moi, si vous vous
cherchez encore, de mon côté, il y a longtemps que je sais qui je suis et
s’il y a bien une chose que je sais faire, c’est la différence entre les différents
degrés d’empathie dont chacun peu faire preuve. De ce fait, le seul ici qui
vous place dans un statut d’objet : c’est vous. Ce qui est assez significatif dans vos propos, car sortir du statut d’objet pour retrouver celui de sujet, c’est prendre le chemin de la résilience en quittant le statut de victime et s’accorder une nouvelle chance que personne d’autre que vous ne pourra vous accorder. C’est l’effet pervers de la victimisation à outrance où, comme dans tout, l’excès nuit.
Si votre article est un témoignage
utile, votre attitude est totalement contreproductive.
Pour terminer, et bien que vous n’y
verrez là qu’une « agression » de plus, laissez-moi vous préciser un
point : qu’avez-vous fait ces dix dernières années pour que cette
problématique que vous dénoncez soit reconnue ?
De mon côté, ça fait près
de vingt ans que j’étudie ce fléau et plus de dix ans que j’interviens à mon
modeste niveau auprès de professionnels, de politiques, d’associations, etc. pour faire bouger les choses afin que d’autres que vous ne puissent pas subir
les maltraitances que vous dénoncez, TOUTES formes de maltraitances et non pas
exclusivement celles dont vous avez été victime.
Alors rester centrer sur votre
petite personne si vous le souhaitez, venez en parler dans des forums ou
groupes de paroles pour « exorciser » vos souffrances si cela peut
vous aider à soulager votre peine et trouver la « rédemption », mais
dans ces conditions, ne venez pas vous placez en porte-parole des personnes qui
ont fait le choix de sortir de ce statut de victime et d’entreprendre le
difficile chemin de leur reconstruction pour retrouver une vie normale, car,
quand bien même cela ne soit pas votre intention, vous leurs faîtes de l’ombre.
Cette précision faîte, ayant bien pris note du fait que mes propos vous
« agresse », je prendrais soin désormais d’éviter vos articles.