Complément....
Mais alors, qui a formé ce jeune homme dit « d’extrême gauche » dit « antifa » ? Qui lui a dit que le fascisme, c’est les bombers et les semelles lourdes ? Qui n’a trouvé rien de mieux que d’envoyer au casse-pipe des ados contre des paumés guère plus âgés qu’eux qui sont au fascisme ce que les élections sont à la démocratie ? Un épouvantail pour les uns, un pis-aller pour les autres derrière lesquels se cache un fascisme bien réel celui-là ! Un fascisme en costume Armani des plus beaux quartiers (résidences et finances) des capitales du monde entier et qui décide de qui vivra, où, comment et sous quelles conditions.
Quant à l’amalgame des extrêmes que semblent pratiquer les médias... le système, dont les médias assurent la promo, n’aime pas la violence qui lui échappe car tout ce qui lui échappe représente un danger. Aussi, pour les médias, grande est la tentation de présenter ce fait de société comme une rixe entre deux extrêmes.. deux camps de lumpenactivistes incontrôlables.
Pour fonctionner à plein régime, les médias ont besoin d’un gentil et d’un méchant : un Juif, un Arabe... un Arabe qui soit sans reproche, au casier vierge (mais... vraiment vierge !) ou bien un vieillard atrocement mutilé ; or, dans cette agression, les médias sont confrontés à deux extrêmes qui, de plus, n’ont que du mépris pour les médias dominants - à juste titre ! ; d’où leur réserve à tous et la tentation de l’amalgame : tous des extrémistes !.
De plus, la lutte antifas n’a pas la « classe » ni le prestige de la lutte contre le racisme. Quant à la lutte contre l’antisémitisme...
Reste alors la personnalité des deux protagonistes ; dans le cas qui nous occupe, côté compassion, il semblerait que les médias penchent du côté de la victime parce que très jeune et frêle de corpulence bien que les faits semblent indiquer que la victime soit à l’origine d’une provocation insistante : quitte à être antifa... pourquoi ne l’être qu’à moitié ! C’est sûr !
En revanche, Au PS et dans ses officines et autres satellites, à gauche et à l’extrême gauche, on a choisi son camp et l’on donne de la voix comme jamais ! L’alliance contre la peste brune est reformée ; rue de Solferino, les fenêtres ouvertes, du trottoir, il paraît qu’on entend des hurlements de rire jusqu’aux larmes à n’en plus finir à propos de ces retrouvailles ! Une aubaine pour un PS qui ne savait plus comment continuer d’exister à gauche.
Mais... rira bien qui rira le dernier ! Attendons les prochaines élections.
Qu’il soit permis de rappeler ceci : il n’y a pas deux France ; il n’y en a qu’une ! Et s’il y en a deux, ce n’est sûrement pas celle des Fas et celle des Antifas (1) mais bien plutôt la France de ceux qui, jour après jour, vendent sur le marché international de la traite du monde du travail tous nos droits et nos libertés au plus fort et au moins offrant.