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Commentaire de Le style c’est l’homme

sur Ségolène Royal et sa langue


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Le style c’est l’homme (---.---.73.200) 17 février 2007 12:31

désolé Zen, vous êtes hors sujet. Permettez moi d’y revenir.

L’auteur dit : «  » Et une mauvaise maîtrise du langage finit toujours par se traduire par des fautes de raisonnement, de logique«  ».

Jean Philippe en rajoute : «  »Je ne pense pas qu’on puisse détacher les fautes grammaticales du renversement de la logique, et quand on massacre la langue de Voltaire c’est qu’on pense à l’envers. «  »

Et même Buffon disait : «  »Le style c’est l’homme … comprendre que le style c’est l’homme, c’est montrer que le style n’admet pas de contradiction intérieure. C’est bien cela, le fait de ne pas se contredire soi-même, qui permet de caractériser le génie, notamment par opposition au simple talent«  ».

Alors je vous propose de lire attentivement ceci :

Le candidat à l’élection présidentielle qui hier promettait de « karcheriser les racailles », s’est fait doux comme un agneau, assure qu’il a changé, et se recommande, avec des trémolos d’amour dans la voix, à Léon Blum, Jean Jaurès, Guy Moquet. Il a même inventé pour l’occasion une notion d’« anti-communautarisme historique » dont serait coupable le gauche, un comble quand on sait la complaisance de ce monsieur pour les communautés actuelles.

De quelle façon a-t-il changé ? Pas en tant qu’individu qui se contredit lui-même, c’est patent - le changement proclamé est en cours. Le bon sens populaire dirait : parole d’ivrogne (j’ajouterais, de « reborn » (!)). Il a voulu être ministre de l’intérieur pour, disait-il, « se prémunir contre les coups tordus », et déclare aujourd’hui que ceux qui l’accusent d’y faire des magouilles perdent leur sang froid et que ce sont eux les malintentionnés.

En quittant le ministère de l’intérieur le jour de l’annonce officielle de sa candidature, il aurait donné le gage de bonne fois qu’il fallait. En effet : On ne peut à la fois soutenir qu’on a changé et continuer à se livrer à son petit jeu favori qui consiste à dire « c’est celui qui dit qui est ».

Ce jeu c’est la tactique la plus performante de toutes celles qui permettent de posséder une chose et son contraire. Dans la vraie vie, c’est un déni de réalité, un comportement odieux. Une stratégie d’escroc intellectuel. (Les psy ne me contrediront pas).

Serions nous assez fou pour lui faire confiance ?


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