Autre exemple pour illustrer cette « société de la surveillance ».
Mes enfants ont été élevés dans la confiance. Une façon remarquable pour éduquer (connaissez-vous des enfants qui ne font pas quelques bêtises ?). Aussi lorsqu’ils avaient à faire des achats pour eux-mêmes, disposait-il de ma carte bleue et de son code pour régler leurs dépenses. Ils n’ont pas échappé à ces « années galères » des 20-25 ans parfois plus où ils habitaient « chez papa et/ou maman » sans revenus fixes, parfois sans revenus. Etudes longues par exemple. (c’est d’ailleurs pourquoi certains « avantages » pour les retraités ayant élevé une famille nombreuse, qui bien souvent s’occupent de leurs petits enfants, ne « volent » pas leurs avantages n’en déplaise à Nathalie Kozusko)
L’un de mes fils est resté ainsi dans une situation « entre deux » jusqu’à 28 ans, habitant chez moi. Durant cette période instable, il bénéficiait de ma carte bleue et éventuellement des « cartes bonus » comme celle de la FNAC.
Puis il s’est marié a quitté la région a acheté un jour un appareil photo que sa femme s’est fait voler lors d’une sortie scolaire dans l’isère - c’est pour dire - A l’occasion d’un échange, il me dit qu’il fait état de ma « carte FNAC » que le vendeur ne lui a pas demandé. Il me dit, il suffit que je donne ton nom. Je fais ça pour que tu gagnes des points. Je m’en étonne et même me fâche en lui interdisant de faire ça, énervée d’ailleurs qu’on ait pu accepter et même encourager ça à la FNAC de sa ville !
En effet, j’ai « senti » des soupçons peser sur moi genre « arnaque à l’assurance »...lorsqu’il s’est adressé à son assurance - probablement restée ici...