Samedi matin, je regardais l’émission « On se dispute » sur I Télé. Alors que Nicolas Doménach et Eric Zemmour débâtaient sur la mort du jeune Clément Méric, l’ancien chroniqueur de Ruquier, que l’on a connu plus inspiré, a tout d’abord insisté lourdement sur le fait que le mort aurait pu être dans le camp d’en face.
On a envie de répondre à Zemmour : « avec des si on mettrait Paris en bouteille ».
On pourrait lui répondre ça, mais ce serait lui répondre stupidement.
Quand une vieille dame se fait piquer son sac à main, on ne peut pas dire « ça aurait pu être la vieille dame qui aurait volé le sac au délinquant ». Quand vous avez une personne cambriolée, vous ne pouvez pas dire « ça aurait pu être la victime qui aurait cambriolé le cambrioleur ».
Pourquoi ?
Parce que ce ne sont pas des situations symétriques. Il y a clairement un agresseur et un agressé.
Dans l’affaire Méric, il s’agissait d’une bagarre, dont les protagonistes, des deux côtés, avaient accepté les conséquences possibles. L’incident aurait donc très bien pu dégénérer d’une autre manière.
Puis voyant que cette argumentation ne passait pas, il a essayé de comprendre, voire de justifier, les actes de ces types qui s’inscrivent dans une violence permanente
Mensonge.
Justifier : rendre juste.
Zemmour ne justifie pas cet acte.
Pour eux souhaiter plus de justice sociale, plus d’égalité, moins de racisme, moins d’écart de richesses entre les très riches et les pauvres, c’est la même chose que d’être raciste, homophobe, nationaliste...
Donc pour vous, les « fachos » souhaitent plus d’injustice sociale, plus d’inégalité, plus de racisme, plus d’écart de richesses entre les très riches et les pauvres ? Voilà qui semble augurer d’un esprit assez peu subtil (ce dont nous avions déjà un indice en voyant la manière dont il a compris les propos de Zemmour).