le deputy defense minister Danny Danon a clairement exprimé la position zioniste concernant un hypothétique « état palestinien » :

“Look at the government : there was never a government discussion, resolution or vote about the two-state solution,” Danon said. “If you will bring it to a vote in the government — nobody will bring it to a vote, it’s not smart to do it — but if you bring it to a vote, you will see the majority of Likud ministers, along with the Jewish Home [party], will be against it.”

bref 1) hors de question d’évoquer une quelconque solution à deux états, 2) en cas de vote, aucune possibilité qu’une telle solution soit acceptée (il rappelle plus loin dans l’interview, que voilà une décennie, une motion fut votée rendant impossible la création d’un état palestinien)

interview parue la semaine dernière dans Times of Israel :

http://www.timesofisrael.com/deputy-defense-minister-this-government-will-block-any-peace-deal/

et concernant la dite communauté internationale et son hypothétique influence sur ce conflit : il est tout aussi clair :

“The international community can say whatever they want, and we can do whatever we want,” bref les goyim peuvent toujours causer, nous on s’en tape et on fait ce qu’on veut : pas trés diplomatique mais cela a le mérite d’être clair...

Concernant la Syrie, il semble que les zionistes jouent sur plusieurs plans (une habitude) et quelque soit l’issue, ils y gagneront :

1) visiblement, le second mandat d’Obama tourne autour du deal suivant entre Zion et USA : pas de guerre avec l’Iran et les yankee ferment les yeux sur la colonisation se poursuivant, tout en continuant de jouer la farce d’une relance du processus de paix

2) côté Syrie, les zionistes au-delà de leurs aspirations territoriales côté Golan, espèrent que l’Iran s’implique (au cas où Assad+Hizb n’arriveraient pas à contenir puis écraser les dits « rebelles »), et donc contrevienne à sa doctrine habituelle du « tit for tat » (coup pour coup) évitant escalade militaire : ce qui demeure une possibilité vu le traité syro-iranien, et l’abondance de pétrodollars innondant les dits « rebelles » :

> en cas d’implication de l’Iran, les zionistes verraient donc les yankee acculés puisque plus que probablement le conflit devenant régional, ils s’impliqueront : « one shot, two birds » pour les zionistes : les yankee s’occupent contraints et forcés « enfin » de l’Iran pour eux, et eux poursuivent leur colonisation en Cisjordanie pendant que le M.O s’enflamme totalement, voir l’annexent complètement (ce qui est discuté de plus en plus fréquemment) :

la seule inconnue demeurant la résolution de la Russie/Poutine : soit donc savoir si l’ex-kgbiste va accorder la priorité à la projection de la puissance russe (base en Syrie, liens avec l’Iran, etc...) ou au business (accords énergétiques avec Zion sur gisements gaziers, business d’armes : plus rentable de vendre des armes que d’avoir à les utiliser soi-même)