Réponse au style c’est l’homme :
Nous sommes bien d’accord, le cas Sarko est réglé, s’il est élu, à Dieu ne plaise mais on y court, la France va droit à la crise intérieure, sociale, politique, institutionnelle, parce que la greffe ne prendra pas. Si j’étais léniniste, je m’en réjouirais : vive la révolution ! Mais je ne le suis pas.
Faut-il pour autant voter pour ceux qui restent assis sur le coffre depuis 1981, ont envoyé leur électorat voter Chirac le 5 mai 2002 sans réaliser un instant qu’il est des millions de leurs électeurs qui l’ont fait la rage au ventre, mais qui n’en continuent pas moins à pleurer sur leur propre défaite du 21 avril, comme si le traumatisme était là ? Et le style de ce parti socialiste autiste trahit bien la vacuité abyssale de sa pensée.
Tenez, un exemple pas plus tard qu’hier. 20 heures, concert Bartok et marches (en travaux) de l’opéra de Paris. Devant moi une voiture de fonction s’arrête, le chauffeur va ouvrir la porte, et en descendent Madame Agazinscki et Monsieur Jospin. Lorsque j’ai fait mon service militaire en partie comme chauffeur, j’ai cru bien faire le premier jour en descendant ouvrir au général auquel j’étais affecté, qui m’a passé un savon en pleine rue sur le thème : Chauffeur c’est un métier, larbin c’est une soumission. Et moi je ne suis pas le roi. Nous sommes en république, je peux ouvrir moi-même la portière de la voiture. Recommencez cela, et je vous renvoie en unité en Allemagne.
Jospin, comme tous les ultras de son parti qui n’ont rien appris et rien compris, se croit le roi parce que le contribuable lui offre, en tant qu’ancien premier ministre, un carrosse et un chauffeur qu’il prend pour son larbin. Le style fait l’homme, dites-vous ? Et vous voudriez qu’on vote pour eux ou pour elle ? Plutôt la tête du roi Sarko au bout d’une pique après six mois de crise.