Sur un fil récent (pétroliers nord-américains) le même baratin, signé U235, s’était attiré 2 réponses :
par Cassandre (IP:xxx.x9.112.87) le 7 février 2007 à 14H23
Mensonge intégral !
Voir la note de cadrage EDF-ADEME sur les rejets de CO2 de l’électricité en France, sur le site de l’ADEME : malgré l’utilisation de thermique à flamme en pointe, les rejets sont toujours très en dessous du gaz, même pour le chauffage électrique bestial à effet Joule. Et l’ADEME est plutôt antinucléaire...
Les émissions de CO2 de la fabrication du combustible comptent pour presque rien vu les faibles quantités en cause, même extraire, à la limite, l’uranium de l’eau de mer ne mettrait pas en péril les rejets de CO2 ni le bilan économique de la filière par rapport au gaz.
par Pierrot (IP:xxx.x1.23.48) le 11 février 2007 à 01H40
Bonjour,
La quantité de CO2 émise pour la production électrique de 1 kWh, en prenant en compte l’ensemble des cycles de production, est selon divers sites disponibles (par exemple AIE, gouv.industrie etc.) :
hydraulique : 4 g de CO2 par kWh
nucléaire : 6 g de CO2
éolien : 3à 22 g de CO2
photovoltaïque : 6 à 150 g (réalisation du silicium monocristallin)
gaz avec cycle combiné : 427 g de CO2
gaz naturel : 883 g de CO2
fuel : 891 g de CO2
charbon : 978 g de CO2
La faible part du cycle amont du nucléaire (extraction, purification chimique de l’uranium, transformation en UF6, enrichissement à 4 % en 235U, fabrication du combustible UO2 ...) s’explique car elle porte sur des masses très faibles : 6000 tonnes initiales d’U au lieu de millions de tonnes pour les combustibles fossiles.
Cordialement.
J’ajoute qu’il y a plus qu’assez d’uranium (sans compter le thorium) pour tenir le temps de mettre au point autre chose : comme pour les fossiles, les réserves augmentent avec les prix !