« Mieux encore, ils discutèrent avec une vieille dame
de cent deux ans qui allait d’un pas alerte. Certains ont même souhaité qu’elle
vienne en classe évoquer la vie quotidienne au temps de sa jeunesse … »
En Afrique (et ailleurs) la parole des ainé(e)s est privilégiée, sachant qu’ils ont le vécu,
la connaissance et la sagesse. On leur accorde bien plus d’importance qu’aux
enfants, on les met en valeur et se range à leurs conseils avisés.
Alors que dans notre société (occidentale) moderne, la part
est donnée aux enfants rois (comme vous le rappelez si souvent). Nos (grands)
parents sont discrédités, masqués (pour ne pas dire rangés) dans des offices
(maisons) traités et retraités comme si ils ne savaient rien de la vie, comme
si leurs avis n’apportaient rien d’utile (voire de primordiale).
Bien sûr il ne faut pas généraliser, même en Afrique les
coutumes évoluent et certains en France ont encore le cœur à écouter les
histoires de nos ancien(ne)s, mais je dirais que ces belles manières se retrouvent
dans les villages (tribus) reculé(e)s, loin des grandes villes (modernes).
Il m’est si loin le (bon) temps où enfants, nous regardions
le grand sage (tatoué et percé) nous conter l’histoire de nos ancêtres, sous l’arbre-témoin
au centre de la communauté, entouré de cabanes.
Il est si proche et bien quotidien le (mauvais) temps où
petits et grands suivent la dictée de l’homme costumé (cravate et caisse
attachée) sur la bonne conduite à suivre pour la fable financière des petits
papiers.
Ah ce papalagui…
Merci Nabum, il est encore grâce à vous des valeurs à
honorer et à méditer.