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Commentaire de Ambalaba

sur Une sortie sans histoire …


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Ambalaba Ambalaba 12 juin 2013 14:56

« Mieux encore, ils discutèrent avec une vieille dame de cent deux ans qui allait d’un pas alerte. Certains ont même souhaité qu’elle vienne en classe évoquer la vie quotidienne au temps de sa jeunesse … »

En Afrique (et ailleurs) la parole des ainé(e)s est privilégiée, sachant qu’ils ont le vécu, la connaissance et la sagesse. On leur accorde bien plus d’importance qu’aux enfants, on les met en valeur et se range à leurs conseils avisés.

Alors que dans notre société (occidentale) moderne, la part est donnée aux enfants rois (comme vous le rappelez si souvent). Nos (grands) parents sont discrédités, masqués (pour ne pas dire rangés) dans des offices (maisons) traités et retraités comme si ils ne savaient rien de la vie, comme si leurs avis n’apportaient rien d’utile (voire de primordiale).

Bien sûr il ne faut pas généraliser, même en Afrique les coutumes évoluent et certains en France ont encore le cœur à écouter les histoires de nos ancien(ne)s, mais je dirais que ces belles manières se retrouvent dans les villages (tribus) reculé(e)s, loin des grandes villes (modernes).

Il m’est si loin le (bon) temps où enfants, nous regardions le grand sage (tatoué et percé) nous conter l’histoire de nos ancêtres, sous l’arbre-témoin au centre de la communauté, entouré de cabanes.

Il est si proche et bien quotidien le (mauvais) temps où petits et grands suivent la dictée de l’homme costumé (cravate et caisse attachée) sur la bonne conduite à suivre pour la fable financière des petits papiers.

Ah ce papalagui

Merci Nabum, il est encore grâce à vous des valeurs à honorer et à méditer.


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