PRCF
Annie Lacroix-Riz doit être à juste
titre considérée comme pionnière de la lutte contre le révisionnisme actuel de
l’Histoire, particulièrement le révisionnisme en matière d’Histoire du
mouvement ouvrier révolutionnaire de la période après la seconde guerre
mondiale. Ce révisionnisme historique a pris son essor à partir de mars 1953 suite
au renversement de l’URSS par le gang capitaliste trotskiste-khrouchtchévien
camouflé dans l’appareil d’Etat soviétique sous le patronage des puissances
impérialistes euro-américains et sionistes.
Dans cette période où
l’impérialisme domine le monde entier sans partage, où le mouvement
d’émancipation des peuples est au plus bas, complètement à plat semblant ne
plus pouvoir se relever, où le révisionnisme tient lieu de méthode
d’investigation, d’acquisition et d’affirmation des connaissances historiques,
le travail d’Annie Lacroix-Riz, travail qui consiste à dépoussiérer ce
révisionnisme, est une contribution inestimable à la restauration et la
sauvegarde de la mémoire historique authentique.
Annie Lacroix-Riz a d’autant plus
de mérite que, par choix du chemin de la connaissance véritable, par choix de
la science, elle se démarque nettement à contre-pied de la doxa des hautes
sphères de l’institution universitaire, cette crème de l’intelligentsia bourgeoise
française, dont elle est issue. Cette grande qualité, la probité intellectuelle,
plutôt rare et exceptionnelle dans l’université française, ne pouvait que conduire
tout naturellement Annie Lacroix-Riz à prendre la voie du léninisme-stalinisme,
c’est-à-dire le marxisme authentique.
Annie Lacroix-Riz est incontestablement une pionnière du mouvement ouvrier authentique qui peine
encore actuellement à se remettre debout sous les coups du révisionnisme, de
l’anarchisme et du trotskisme sous toutes leurs formes.