Les choses iraient beaucoup mieux en revenant sur
les deux fondamentaux suivants de la révolution :
1 --- L’abolition des privilèges promulguée dans la nuit du 4 août 1789.
2 --- La « déclaration des droits de
l’homme et du citoyen du 26 août 1789 » actuellement en préambule de
notre constitution, notamment dans son article 14 qui aboli l’impôt pour le
remplacer par une « contribution
librement consentie » par les dispositions suivantes : « Tous les Citoyens
ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la
nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre
l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la
durée. ».
Il suffit donc :
1 --- D’abolir le statut des fonctionnaires.
Soit l’abolition de leurs privilèges exorbitants faisant d’eux les héritiers,
en l’aggravant, de l’aristocratie telle qu’elle existait sous la monarchie
absolue.
C’est-à-dire, la stricte égalité de tous devant les institutions, les statuts, les
droits sociaux, la législation du travail
et les obligations de moyens et de résultats.
2 --- D’abolir le gangstérisme fiscal.
Soit le contrôle par tous les citoyens de tous les prélèvements, taxes, et impôts
quels qu’ils soient.
C’est-à-dire, du libre consentement de toutes les contributions quelles qu’elles
soient, puis, du contrôle exhaustif permanent de leurs justifications, de leurs
usages, de leurs assiettes, de leurs prélèvements, de leurs recouvrements et de
leurs durées.