Le Communisme est une idéologie, comme le Capitalisme ou l’existentialisme. En tant que telles, ils font parties du monde des idées. Leur application dans le monde physique ne serait possible que si les êtres humains étaient parfaits, ce qui est loin d’être le cas.

Dans la réalité, la lutte des classes fait rage. Les forts exploitent les faibles. Les pouvoirs se conquièrent. Le monde tel qu’il est est un champ de bataille sans fin.

Toutes les civilisations qui se sont succédées sur cette terre se sont construites dans un bain de sang. Les vainqueurs imposent leur vision de l’histoire en dissimulant leurs crimes.

L’histoire de la France, n’est que massacres et bains de sang. Les USA se sont construits sur le génocide des autochtones. Lorsque les étasuniens fêtent Thanck Giving et Pocahontas, ils célèbrent leur propre cynisme en toute bonne conscience.

Ce qui a changé, c’est l’exploitation médiatique et politique des crimes pour dissimuler (excuser ?) ceux en cours.

« Je tue des milliers d’innocents, houps ! Je tue la démocratie, re houps ! » C’est toujours pour la bonne cause. « Pour lutter contre le terrorisme » est l’excuse à la mode, hier c’était contre les « rouges, les cocos, les bolchéviques. » 

Les crimes de Staline existent bel et bien. Comme Hitler, il était mégalomane et paranoïaque. En URSS comme en Allemagne, le culte de la personnalité flirtait avec la déification. Les familles des millions de victimes se fichent bien de l’étiquette accolée aux meurtriers.

Les crimes perpétrés par les états se prévalant du « capitalisme » ou du « communisme » depuis la dernière guerre mondiale ont fait des millions de victimes et continuent encore de nos jours.

Les nazis étaient des fascistes allemands obsédés par une mystique raciale.
Les staliniens étaient des fascistes russes obsédés par une mystique de lutte des classes.
Les néocons d’aujourd’hui sont des fascistes obsédés par le pouvoir et le fric.