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Commentaire de COLRE

sur « Il est beau mon facho, il est beau ! »


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COLRE COLRE 14 juin 2013 12:15

Je cite les phrases qui illustrent cette rhétorique de propagande :

« la haine se prétend victime » ou « le retournement de situation » :
l’inversion des mots est la valeur sûre de ces techniques. HIer, je remarquais chez les fachos sur AV que les anti-fachistes sont des « miliciens », des « terroristes » et qu’ils « ratonnent »…

« Embrouiller les pistes », « la répétition inlassable (plus un mensonge est gros, mieux il passe ; plus il est répété, mieux on y croit). »


Autre technique que je connais bien aussi : dissocier les attaques entre les « snipers » qui y vont franco dans l’insulte (raciste, xénophobe, homophobe…) et les « gentils » derrière qui protestent qu’on les prennent pour des « racistes, xénophobes, homophobes »…
Comme vous le dites bien : « Il vous répondront que (1) ce n’est pas eux et que de toute façon (2) ce n’est pas grave, c’est les gaaauchistes (3) qui ont commencé en envoyant un type à peine mineur se faire tuer par… (4) du mobilier urbain. Imparable. »

Oui, la haine se nourrit de ses propres méfaits, et d’accord aussi pour votre solution :

« La gauche consciente peut y remédier : faire œuvre philosophique contre la sophistique. »
Mais ce n’est pas facile de garder son calme et ses valeurs. On peut craindre que ce ne soit pas suffisant pour enrayer l’entreprise généralisée de propagande droitière et ultradroitière, anti-républicaine…
N’est-ce pas aussi leur tactique, nous forcer à répondre avec leurs armes pour mieux déconsidérer nos valeurs en nous rabaissant à leur niveau ?


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