Si vous n’aimez pas qu’on vous fasse la morale, commencez par ne pas la faire aux autres.
C’est encore de la morale.
La pertinence d’un raisonnement n’est jamais détachée de présupposés
idéologiques. On raisonne avec des concepts auxquels on adhère ou pas.
Et alors ? Il semble qu’il y a une confusion dans votre esprit qu’il convient de dissiper : Le problème n’est pas d’adhérer à une idéologie ou pas. Seuls les esprits faibles adhèrent à une idéologie ou la rejettent a priori. Les esprits libres n’adhèrent à aucune idéologie, mais de fait, comme personne n’est en lévitation au-dessus du paysage des idées, on se retrouve toujours plus ou moins proche de certains courants, plus ou moins d’accord avec certaines personnes. Ce sont les inclinations personnelles, l’expérience et la réflexion qui font cela. Ainsi, le fait de soutenir certaines personnes n’implique d’adhérer à leurs idées que pour les esprits faibles. Votre jugement prouve que vous êtes de ceux-là et que vous avez cru que j’en était aussi.
Quant au fait d’être un gros con, je ne voulais surtout pas que vous le preniez pour une injure. Être un gros con est un fait objectif, ce n’est pas une question de jugement. Il y a plusieurs critères révélateurs des gros cons, par exemple :
-le fait d’émettre un jugement moral quand il s’agit de réfléchir
-l’habitude de ne pas répondre sur le fond lorsque des arguments sont présentés
-la tendance à s’en tirer par une pirouette lorsque mis en défaut ou placé devant ses contradictions
Il ne s’agit donc pas de vos opinions, c’est objectivement, factuellement, déductivement que je suis parvenu à la conclusion que vous êtes un gros con. Et je suis bien trop charitable (mon côté chrétien) pour passer cette information sous silence.
Et puisque vous aimez bien les citations, en voici une qui ne devrait pas vous laisser indifférent :
« Pie 3,14 est vraiment un gros con » Lao-tseu
Bien à vous,
Roungalashinga