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Commentaire de Maxime Gouzevitch

sur Et si le CPE ne changeait rien à la précarité ?


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Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 30 mars 2006 00:41

>Un texte législatif qui protège les citoyens, tous les >citoyens, contre les excès d’autrui et particulièrement du >pouvoir duquel il est tributaire.

C’est une definition raisonnable.

>Le but du code du travail consiste donc à protéger les >salariés de tout abus du décideur dans son environnement >de travail et contre toute conduite de la part de ces >collègues qui iraient à l’encontre de ses libertés >individuelles. En aucun cas il n’est conçu pour préserver >les intérêts économiques.

Et l’employeur est il considere comme un citoyen ayant droit a la protection du code de travail, contre l’abus de ses employes (mauvais travail, greves abusives) ? Ce point me parait essentiel !

La question est ce qu’on definit comme abus et liberte.

Par exemple : la liberte de l’employeur de payer un employe contre travail fourni et la liberte de na pas le payer lorsque il n’y a plus de travail a fournir (« s’en separer »). Ceci est la base de la libre entreprise dans les pays a la democraticite incontestable que sont les pays anglo-saxons. Qui conduit a une prosperite sens egal de 80% de la population americaine. Mais aussi a une pauvrete des 20 autres.

La liberte du salarie de quitter son poste et de demissionner lorsque son travail ne l’arrange pas est une autre liberte. Le droit de pouvoir prevoir son avenir et ses ressources est un droit fondemental.

Pourtant ces deux libertes et ces droits sont en contradiction dans certains cas ! le role du code de travail est, donc, de trouver un juste equilibre entre les interrets de l’entreprise-entrepreuneur/employe. Cependant un code de travail distordu conduit a une transgression quasiforcee des regles par un cote ou un autre comme vous avez pu le constater. Ma position c’est qu’en situation actuelle le code de travail est distordu et conduit a l’effet perver contraire qu’il vise.
- Il conduit l’employeur de reduir l’embauche et augmenter les delocalisations pour se preminur contre un code de travail qui rend difficile tout licenciement ou alors biaiser le licenciement afin de maintenir l’embauche. Les deux reponses conduisent a une situation de distorsion sur le marche du travail (inexistante dans les pays anglosaxons) ou l’employe est dans une position de faiblesse chronique lors de la negociation avec une entreprise, puisque l’offre salariale depasse largement la demande des entreprises. Les bienfaits de l’equilibre employeur/employe se voient chez les cadres ou le cadre peut facilement trouver un autre travail ce qui conduit l’entreprise a des concessions salariales.

>mais cela n’engage que moi, je vous rassure.

C’est effectivement le cas cela n’engage que vous je vous concede !!!

Je suis farouchement oppose aux 35 heures puisqu’ils conduisent a une reduction de la competitivite des salaries ce qui se repercute sur leurs salaires et sur l’embauche (et donc cette mesure est profondement anti-salariale). Et enfreint la liberte fondementale de travailler. Et je suis pour la fluidification mesuree du marche du travail puisque cale conduire selon moi a la baisse du chomage et reequilibrera la situation employe/employeur en faveur de l’employe, comme dans les pays Nordiques et anglo-saxons. Naturellement le but n’est pas de copier les mefaits du modele anglosaxon qui manque cruelement de systeme de partage, mais les bienfaits qi est un marche de travail fluide et equilibre en faveur de l’employe

Bien a vous


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