La volonté politique est nécessaire pour nous sortir du merdier nommé union européenne, et de sa monnaie.
Car ce n’est qu’une fois sortis des structures de contrôle capitalistes qu’un authentique progrès social pourra être réalisé concrètement. Certainement pas avant.
Pour réunir cette volonté politique nécessaire pour enfin sortir la France de l’ue, et montrer la voie de la libération aux autres pays qui subissent les mesures anti-sociales de l’ue, il va être nécessaire de regrouper tous les républicains qui souhaitent rompre avec l’ue, qu’ils soient de gauche, ou de droite. Il n’y que comme cela qu’on pourra obtenir une salutaire majorité pour la sortie, de la même façon que la victoire d’il y a 8 ans fut permise par des gens d’opinions très différentes.
Le Front de Gauche, le NPA, doivent réaliser que leur programme, si sympathique puisse-t-il paraître, est incompatible avec une participation à l’union européenne. Il y a 8 ans, ces partis avaient à juste titre appelé à rejeter la « constitution européenne » car elle gravait dans le marbre d’un traité, ne pouvant, comme tout traité, être modifié qu’avec l’accord unanime des pays signataires, une politique néo-libérale et destructrice des acquis sociaux et services publics..
Depuis, le traité que l’on avait rejeté au référendum a été accepté par le Congrès, on est dans la situation que l’on voulait éviter il y a 8 ans, coincés dans l’europe anti-sociale avec obligation d’obtenir l’accord unanime des autres pour changer ses principes de fonctionnement, sachant que pour les décisions de politique courante, la France peut être mise en minorité au conseil.
Et en plus, en observant les cas grecs, ou portugais (et ça commence à venir méchamment chez nous), on peut s’apercevoir que les nuisances dues à l’intégration économique européenne sont encore pires que ce qu’on craignait il y a 8 ans.
Le FdG et NPA doivent, pour rester cohérents et crédibles dans leurs revendications suivre l’exemple du PRCF ou du M’PEP, qui demandent clairement et franchement la sortie de l’ue.
Il faut ensuite accepter de s’unir avec tous ceux qui, même partageant d’autres opinions, veulent aussi se débarrasser de l’union européenne et de l’euro.
Une fois sortis, alors le débat sur la façon de diriger le pays, si on carotte les créanciers (la plupart le méritent, ils ont joué, ils ont perdu tant pis pour eux, ce n’est pas au peuple à raquer pour leur casino), ou si on rembourse les dettes, pourra vraiment avoir un sens.
Parce que tant que la France restera dans l’union européenne, le peuple sera pressé comme un citron au profit des banquiers...