Qu’on ne se trompe pas : les soucis des Grecs, c’est notre faute collective. Qui a accepté un mode de vie collectif qu’on savait intransposable à la planète entière depuis des décennies ? Qui a accepté que la création monétaire passe dans des mains privés et que les Etats soient rançonnés par les détenteurs de ce privilège octroyé ? Qui a accepté une société dans lequel le capital (essentiellement du vent à 90%) est mieux considéré et rémunéré que le travail ? Qui a accepté une bamboula sur les ressources planétaires non renouvelables en privant ceux qui se développeraient après nous comme les générations futures ? Qui a accepté l’explosion du crédit mettant en circulation de telles masses financières que les phénomènes de bulles (on valorise au maximum les biens matériels pour trouver une contrepartie à tout cet argent sortis du néant) étaient inévitables ? Qui a entériné le choix de faire produire par une armée d’esclaves modernes (les chinois par ex) tout ce que nous pouvions produire localement avec de nombreux avantages collectifs et environnementaux ?
Nous ne sommes peut-être pas en démocratie mais nous disposons tous d’un cerveau et personne ne peut nous obliger encore à voter pour des comptables mal formés nous envoyant dans les décors. Nous le faisons depuis des décennies. Les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent dit le monde réel.
La destinée d’un troupeau est de finir à l’abattoir, mais personne ne nous a obligé à croire que nos dirigeants étaient des « père noël » alignant les nuits sans sommeil pour réfléchir au plus grand bien commun. Les yeux ouverts on avaient les moyens de comprendre que le monde des bisounours ne ressemblait pas aux nôtres.
Nous avons voté collectivement depuis plus d’un demi-siècle pour la création d’une caste planétaire hyper riche au dépend de l’immense majorité de la population mondiale, aux dépends de notre environnement, aux dépends des générations à venir.
Payback time...