Article intéressant 
« Ce principe d’organisation n’est pas inintéressant pour réfléchir au management des entreprises, et la façon de développer de vrais processus décentralisés… »
Concernant les « vrais » processus décentralisés, je vous suggère l’étude des blates (telles quelles étaient parfois étudiées et diséquées au collège) : en effet, pas de cerveau central, mais différents centres nerveaux reliés entre eux.
La décentralisation que vous proposez maintient toujours une tête pensante, laissant de l’autonomie aux autres « organes » uniquement pour assurer leur travail spécialisé sans extrapolation sur l’ensemble du corps.
Je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur modèle à suivre ... par des êtres qui se disent pensant et qui ont la capacité de regarder l’ensemble de leur société aussi bien que leur petit bout de nombril.
Autre décentralisation de l’organisation : toujours chez les insectes : les fourmis ! Chacune agis de manière autonome, prenant ses « propres » décisions (pour autant que l’on puisse en juger), mais agissant ensemble dans un but commun. On leur colle souvent une hiérarchie de type royaliste, mais il semble que le modèle soit plus prêt de l’anarchie collaborative que de l’empire !
Werber écrivait par exemple que : sur 3 fourmis à un instant T dans une fourmilière, 1 fait un travail constructif, 1 ne fait rien, et la dernière fait un travail non productif (ou même déstructeur). Et malgré ces allers retours, ces errements, ces constructions / déconstructions, c’est la meilleure piste qui sera retenu par l’ensemble, la piste la plus efficace pour l’ensemble de la fourmilière.
PS : je ne préconise pas spécialement une organisation de type fourmis, mais la décentralisation pour la décentralisation me parait contre productive. L’intérêt de la décentralisation est avant tout de permettre l’expression d’idées, de décisions de petits nombres et de multiplier les solutions à une problématique commune.