@ Henry Moreigne
1°) Les électeurs se sont rendus compte, un peu tard, que François Hollande ferait exactement la même politique que Sarkozy, avec le mariage homosexuel en prime. Théoriquement, la « prime » aurait du comprendre aussi le droit de votes des étrangers et la ratification de la charte européenne des langues régionales.
La France a échappé d’extrême justesse à ces deux derniers funestes projets législatifs pour cause de majorité insuffisante du PS pour adopter les changements constitutionnels qui auraient été nécessaires pour faire voter ces deux lois.
2°) Les électeurs se rendent compte que la République et la démocratie ne sont nullement menacées par l’hypothétique arrivée au pouvoir du FN, ce qui rend absurde l’idée d’un « front républicain ».
Il est bien évident que Marine le Pen et son parti n’ont nullement l’intention d’abroger la forme démocratique du gouvernement, elle se propose même de l’accentuer en instituant des référendums d’initiative populaire et la représentation proportionnelle.
Les mesures principales proposées par le FN ( sortie de l’euro, voire de l’UE, contrôle strict ou moratoire sur l’immigration, modifications importantes du code de la nationalité ) n’ont strictement rien d’anti-républicaines ni d’anti démocratiques.
Donc, si l’on peut être en désaccord avec les idées du FN, force est de constater que celles-ci ne menacent en rien la République.
Les principales menaces qui pèsent actuellement sur la République sont :
- la perte de souveraineté dramatique résultant de l’extension sans limites des pouvoirs de la commission européenne, organisme non élu et non démocratique, et des autres organismes supra-nationaux ( cour européenne de justice etc ... )
- la constitution au sein du territoire de la République d’enclaves islamisées dans lesquelles la légalité républicaine ne s’applique presque plus dans les faits.
Le FN, quant à lui, ne fait plus peur à grand monde, sauf dans les milieux europhiles.