La politique c’est toujours pareil finalement, qu’importe le contenant, le contenu se vaut... Chacun arrivé au pouvoir quelque soit sa couleur politique s’empresse de favoriser ses amis, sa famille, distribuant les postes comme nos rois des faveurs à leurs courtisans ou à ceux dont ils étaient redevables ..

Je n’y vois l’âge aidant (qui rend lucide ) que luttes de pouvoirs, ambitions démesurées, ego surdimentionnés qui s’affrontent au sein d’une sphère dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle se trouve à des milliers de lieues du « monde réél », et qu’elle n’a finalement qu’une vague idée de ce que vivent au quotidien nos concitoyens, ceux qui ne gravitent pas autours de ce microcosme..

Ceux qui n’appartiennent pas à ces milieux dits autorisés qui s’auto proclament porte paroles de la france et des français..et dont l’influence souvent désastreuse n’est plus à démontrer.

Toujours est il que je pense que nous y gagnerions s’il existait comme dans le droit du travail une période d’essai pour nos élus et une épreuve éliminatoire pour les candidats au poste de président consistant en un stage pratique en usine avec logement en quartier populaire (zone sensible tant qu’à faire :), et smic dont il devra se contenter pour surv..euh vivre.. puis un autre en tant que commercial dans une petite entreprise chargé de développer la clientèle sans « casser les prix »...

Parceque mine de rien, je me suis toujours demandée comment on pouvait gérer le budget de la France sans passer par l’épreuve : faire au mieux avec peu en s’épargnant la spirale de l’endettement et sans vendre « les meubles » ni « les bijoux de famille »

ou même sans avoir une idée concrète de la hausse de l’insécurité en vivant dans un hotel particulier et en n’ayant jamais mis les pieds dans le métro..

Ce faisant nous nous retrouvons à chaque fois avec au pouvoir des gens déconnectés de la réalité, pétris pour la plupart d’idéaux qu’ils ne leur viendrait jamais à l’esprit d’appliquer à eux mêmes...

et comme de bons masochistes ou d’éternels naifs, on s’apprête encore à signer « des chèques en blanc », sans conditions préalables et donc sans issue de secours...