@ Philippe Vergnes,
Merci de votre visite ici.
Je l’apprécie d’autant plus que vous apportez l’une des
(nombreuses) pièces manquantes : la dimension politique.
Et comme d’hab, vos interventions sont parfaitement étayées
et documentées
Votre remarque sur l’hypersensibilité m’a fait penser à Temple
Grandin, cette autiste dont la réussite sociale s’est accomplie à travers sa
capacité à comprendre les vaches... cet animal considéré par tous comme parmi
les moins dignes d’intérêt (sauf pour la rentabilité économique, lait,
viande...) !
Ce qui fait lien avec le dernier commentaire de Morvandiau et sa
sensibilité pour le monde animal, le cheval en particulier.
@ Morvandiau,
J’aime beaucoup la description que vous faites de votre relation à
l’animal, et au cheval en particulier. Nous avons trop tendance à oublier que
sommes – avant d’être un humain – un animal. Savoir qui on est peut
passer par cette identification de l’animal en soi. Construire une
relation émotionnelle avec un cheval, réciproque et
attachante, participe à cette prise de conscience. Le goût pour la liberté et
l’indépendance du cheval parle sans doute de vous ?
Pour Lorenz qui a occupé une place importante dans mes lectures,
sa relation avec les oiseaux est plus que fascinante. Le lien qui les attachait
est troublant : lorsque Lorenz partait en voyage, les oiseaux
l’accompagnaient à la gare.
Dans
le même registre, on peut citer Edward T. Hall dans son livre La Dimension cachée.
Pour ma part, ce lien m’a été permis avec les chats...
Quand j’en croise un, il n’est pas rare que nous nous reconnaissions
mutuellement, au point d’être capable d’établir une communication dans
laquelle chacun peut se situer l’un par rapport à l’autre. Sans doute aussi,
comme pour vous le cheval, la résistance du chat au dressage parle de moi... le
chat ne se laisse pas formater, du moins il fera tout pour résister et y
échapper. Parole de Loup Rebel