Oui « nous » perdons la guerre économique mais qui est « nous » ? A mon sens ce sont en premier lieu tous ceux salariés sur des emplois manufacturiers peu ou pas qualifiés dans tous les pays occidentaux. D’une parce que le capital (vous savez le bâton qui tapote le châpeau et l’effet de levier magique...) est mieux rémunéré que le travail et d’autre part parce les idéologues qui nous gouvernent ont fait un pari qu’on sait perdu avec la Chine en développant l’emploi chez eux pour le contraindre chez nous (les seuls vrais gagnantes sont les multinationales, ni les Etats ni les peuples). On peut légitimement supposer que la réduction drastique des droits de douane a réduit les ressources des Etats tout en permettant aux plus grandes entreprises une envergure planétaire. Là encore ce ne sont pas elles qui créent le plus d’emploi par unité de C.A., ce sont les pires. En favorisant leur essor au détriment de la diversité des producteurs nos dirigeants ne pouvaient ignorer où nous allions. S’il existait un déli de « crime de haute trahison économique » il faudrait faire comparaître la totalité des dirigeants occidentaux depuis plusieurs décennies (au moins les années 80).
Si on pense à la fois que le GIEC et que le pic pétrolier mondial sont de la haute fantaisie (à voir pour le second) il reste l’argument de redonner des moyens financiers aux Etats en remontant collectivement les droits de douanes pour relocaliser à échelle planétaire. L’OMC est par ses statuts actuels une entreprise fachisante qui vise à règlementer sévèrement le droit des Etats et des peuples pour affranchir les (grandes) entreprises de la plupart des contraintes. Tout s’efface devant l’économique, environnement, traditions, éthique, etc..
Un argument fort pour relocaliser au max est que les ressources en pétrole classique sont finies et que nous sentons déjà la contrainte. Tous les peuples ont une raison impérieuse de faire en local tout ce qui peut l’être.
Après privilégier les achats au producteur plutôt qu’au distributeur et faire preuve d’imagination, sont nécessaires.
Le végétarisme est un bon moyen de relocaliser, vu que le bétail est en partie nourris avec maïs/soja ne poussant que marginalement chez nous. Privilégier des produits de saisons et locaux dans le domaine alimentaire fait beaucoup de bien.
A titre individuel nous pouvons encore faire beaucoup.