La répartition de 46 n’est qu’une vulgaire pyramide de Ponzi :
La Sécurité Sociale, d’un autre côté, force les gens à y investir à travers une taxe obligatoire. Au début une petite partie de cet argent était utilisée pour acheter des placements d’état que l’état a du finir par racheter, mais la vaste majorité de cet argent que vous payez à la Sécurité Sociale n’est pas investi dans quoi que ce soit. Au lieu de ça, l’argent que vous donnez au système a été utilisé pour payer les bénéfices à ces « premiers investisseurs » qui sont aujourd’hui retraités. Quand vous prendrez votre retraite, vous devrez compter sur la génération suivante de travailleurs pour payer les taxes qui financeront vos bénéfices.
Tout comme dans le schéma de Ponzi, c’est un très bon calcul pour ceux entrés tôt. Les tous premiers bénéficiaire de la Sécurité Sociale, en 1946 sortaient de la guerre, ils ne cotisaient que faiblement, leurs cotisations versées n’avaient aucun rapport avec la valeur de leur retraite, fortement intéressante. De tels retours sur investissement étaient possibles parce qu’il y avait beaucoup de travailleurs qui mettaient de l’argent dans le système, et seul peu de retraités en bénéficiaient. L’espérance de vie est basée sur les conditions de mortalité que rencontre chaque individu tout au long de sa vie. Les premiers entrés dans le système avaient connus une guerre mondiale, la moyenne d’espérance de vie était donc faible en 46.
En 1950, par exemple, chaque retraité était pris en charge par 8 travailleurs. Aujourd’hui, il n’y en a qu’un peu plus de trois. Autour de 2020, on descendra à moins de deux.
Tout comme dans le schéma de Ponzi, quand la source de nouveaux contributeurs s’assèche, payer les versements promis devient impossible. Les vieux versements aux montants élevés sont de l’histoire ancienne depuis longtemps. Quand les jeunes travailleurs d’aujourd’hui prendront leur retraite, ils recevront des sommes bien en deçà de ce que les investissements privés auraient pu leur rapporter. Nombre d’entre eux devront s’estimer heureux s’ils rentrent dans leurs frais.
Au final, la pyramide s’écroule.
Nous voyons tous que les solutions étatiques pour faire perdurer le système ne sont que des appels à d’autres financements. Le socle de la pyramide ne pouvant plus s’agrandir, les cotisations basées sur les salaires sont arrivées à saturations et entraînent un coût des travailleurs trop élevés par rapport à nos partenaires occidentaux et un chômage de masse induit.
Bien entendu, la Sécurité Sociale et la pyramide de Ponzi ou de Madoff ne sont pas parfaitement analogues. Ponzi, après tout, devait compter sur la volonté des gens à consentir à investir avec lui. Lorsqu’il n’a plus réussi à convaincre assez de nouveaux investisseurs de rejoindre son système, il s’écroula. En revanche, la Sécurité Sociale peut se reposer sur le pouvoir du gouvernement à lever des taxes. Au fur et à mesure que le nombre toujours plus petit de travailleurs qui mettent de l’argent dans le système rend le maintien des sommes versées toujours plus difficile, le gouvernement peut simplement forcer la population jeune à payer encore plus.
En fait, les cotisations de la Sécurité Sociale ont été augmentées plusieurs fois depuis le début du programme. La première cotisation était insignifiante (divisée entre l’employeur et l’employé), et limitée. Aujourd’hui, elle est élevée, étendue à d’autre prélèvements comme la CSG, oi la CRDS. La réalité, les prélèvements sur l’économie ont augmenté de 400% sur l’économie en général.
De plus, au moins jusqu’à l’effondrement de sa pyramide, Ponzi était plus ou moins forcé à payer ce qui avait été promis aux premiers investisseurs. Avec la Sécurité Sociale, en revanche, l’état peut toujours modifier à la baisse les versements dans le but de maintenir le système à flots.
La Sécurité Sociale doit faire face à plusieurs milliards d’€uros de futurs versements non-provisionnés.
Augmenter les cotisations, créer des taxes nouvelles et réduire les versements suffisamment pour maintenir la Sécurité Sociale signifie évidemment une dégradation sans fin des conditions pour les plus jeunes travailleurs. Ils seront forcés de payer plus, et toucheront moins.
Le PRCF et tous les zozos communistes ne sont plus aujourd’hui que des groupements corporatistes d’obligés de l’état qui décrivent le « bonheur » de la répartition sont "curieusement des bénéficiaires de régimes spéciaux, donc régimes par taxation....
On se demande pourquoi ces gens ne réclament pas pour tous une répartition universelle pour tous ?
Simplement parce que ce sont des hypocrites, et leur idéologie communiste, même devant les preuves ne peut être remise en cause
24/06 23:56 - Loatse
@Gauche normale Merci pour la vidéo. Excellent ! avec toutefois un bémol. Cette (...)
24/06 23:46 - HugoS
De toute façon vous pourrez dire adieu à votre retraite quand les banquiers de JP Morgan (...)
24/06 13:20 - Loatse
Je n’y connais pas grand chose en économie mais il me parait évident que sans croissance (...)
24/06 12:38 - soi même
C’est hôpital qui se fou de la charité votre article, en ce qui concerne (...)
24/06 11:05 - Emmanuel Aguéra
Pénible et long copié-collé, à côté de la plaque, à mon avis. Tout-le monde sait ce (...)
24/06 10:25 - Emmanuel Aguéra
sauf que medicare ne rembourse plus depuis des lustres les actes au point que si vous (...)
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