Merci d’abord à Rosemar et Musima, et bravo à leur analyse.
Mais qu’il va être dur de sortir d’un système venant directement de notre appréciation des choses, et initié par nos capacités cognitives naturelles, doublées de nos capacités à utiliser notre environnement et ce qu’il contient à notre bénéfice direct.
Car je suis obligé de constater que pour vivre selon les standards actuellement en vigueur, on n’échappe plus à ce système collectif envahissant, ni avant tout à nos intellects dirigés par l’instinct de survie. Tout étant fait pour que ce système soit incontournable (totalitaire pourrait-on dire), comme est incontournable la réalité même, la seule volonté individuelle ne peut permettre d’en sortir.
Et dès qu’on initie un mouvement collectif, on tombe à ce qu’il me semble dans ce que je qualifie de nasse artificielle, bien que tangible dans le même temps, perpétuellement reconduite puisque l’humain ne veut pas se contenter, ou ne peut pas se contenter de lui même. Il doit obligatoirement respirer, s’alimenter, boire, se reposer s’il veut vivre. Si nous voulions sortir de ce système parasitant finalement le milieu ambiant comme nous le constatons avec ces produits « made in china » entre autres, alors faudrait-il avoir une autre approche de l’existence. Ce qui relève de décisions individuelles. Mais celles-ci étant toujours prises sous l’empire de cet instinct de survie inévitable, on répète ad vitam æternam les gestes profitant maintenant à un système artificiel qui semble ne devoir s’éteindre qu’avec la disparition de notre collectivité et des besoins/rapports qu’elle induit, ou au moins la disparition des recours à des moyens artificiellement produit, chamboulant mais n’éliminant pas l’équilibre naturel duquel tout relève.
Finalement, les autres espèces animales moins douées de conscience et surtout des moyens caractérisant notre espèce (pouce opposable, conscience de soi, capacité à se questionner...) vivent elles leurs existences sans porter atteinte outre mesure, ni préjudice au milieu qui les héberge. Et elles ne détériorent pas génération après génération ce que dorénavant nous considérons comme notre propriété en vertu de codes divers et variés (propriété intellectuelle, droit territorial, international, commercial, et cætera qui tous sont faits pour que le mouvement d’appropriation soit LÉGAL, et donnent à des groupes comme monsanto des armes pour éradiquer toute volonté contraire à l’intérêt dominant, résultante de nos appétits et convictions mal dirigés), bien que la réalité nous oppose toute sa rigueur avec en fond la cessation de vie que nous nous évertuons à repousser, voire même à nier comme les religions voudraient le faire croire avec ces allusions à la vie éternelle (

) !
Bref, ce système pourrissant le milieu vital même ne me fait guère d’illusion, il s’éteindra comme se sont éteintes toutes choses passées, et comme s’éteindront toutes choses à venir. Cette vie que nous revendiquons comme notre bien propre à juste titre, ne devrait pas me servir à autre chose qu’à me sentir en symbiose avec l’environnement qui m’a vu naître, et me verra tout aussi bien disparaître, quoique j’en pense, décide, ou pas...
Dois-je finir en remerciant l’industrie chinoise, et toutes les saloperies (armement individuel et/ou de grande envergure, produits chimiques détériorant la cohésion environnementale nécessaire à l’existence de la vie même, habitudes néfastes liées à la consommation de clopes et autres moyens addictifs aboutissant à la détérioration de la belle cohérence sanitaire chère à Pasteur entre autres... longue est la liste de ce à quoi l’humain recourt pour se croire maître de son existence) que l’espèce humaine dans son ensemble s’ingénie à produire bien qu’elles ne remettent absolument pas en cause des règles qui sont apparues aux origines de l’univers physique, ou bien plutôt l’incontournable nature ?
Pas difficile de le deviner, n’est-ce pas ?
Allez, mon terme est devant moi, inéluctable, et cette certitude parmi d’autres soulage ma conscience, chargée de trop de paradoxes initiés par la vision de nos civilisations pas si civiles que ça ! Voire même complètement aveugles à une certaine harmonie existentielle...
Éphémèrement vôtre,
loph