Le problème de vôtre article est que vous ne vous référez à aucun anthropologue et qu’il n’y a aucune datation. Lorsque vous évoquez la naissance de la conscience religieuse de l’homme et la naissance de l’idée du Dieu Unique, cela fait un sacré bon dans le temps que vous traitez en un paragraphe par dessus la jambe.
« Dieu n’a pas besoin d’apporter aux humains la preuve ultime, incontestable, irréfutable de son existence, car par définition, Dieu est improuvable, et les croyants disposent de la réponse ultime : « les voies du seigneur sont impénétrables », formule magique qui réfute définitivement tout discours rationnel. »
Votre discours relève du cliché, la raison est la fois sont tout à fait compatibles, intéressez-vous au Logos de Saint-augustin, vous verrez. Le scientifique Trinh Xuan Thuan est bouddhiste. Tolstoï et Gandhi quant à eux, estimaient que la base de toute éducation doit être morale et religieuse. Qui plus est, l’athéisme n’est pas systématiquement une opinion rationnelle, dans ce cas, ce serait plutôt l’agnosticisme qui le serait. Quant à votre citation d’Einstein, elle est tronquée, puisqu’il disait aussi : « La religion du futur sera une religion cosmique. Elle devra transcender l’idée d’un Dieu existant en personne et éviter le dogme et la théologie. Couvrant aussi bien le naturel que le spirituel, elle devra se baser sur un sens religieux né de l’expérience de toutes les choses, naturelles et spirituelles, considérées comme un ensemble sensé… Le bouddhisme répond à cette description. S’il existe une religion qui pourrait être en accord avec les impératifs de la science moderne, c’est le bouddhisme.”
» Par contre Dieu n’étant pas responsable de nous, il s’en lave les mains, et ne fait absolument rien pour empêcher une guerre ou une épidémie ou toute autre saloperie qui toucherait l’humanité. "
Cela dépend des conceptions religieuses : pour un catholique, il faut prendre en compte la volonté directe de Dieu (ce qu’il veut et ce qu’il fait) et la volonté permissive (ce qu’il ne veut pas mais permet). A l’inverse du calvinisme, doctrine selon laquelle nous sommes prédéterminés, le catholicisme part du principe qu’il faut la liberté, le libre arbitre et le risque pour avoir le salut.
J’ai de plus l’impression que votre critique de la religion ne se limite qu’au christianisme, au judaïsme et à l’Islam, c’est un peu court.