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Commentaire de RBEYEUR

sur Tapie volant, voleur ou volé ?


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RBEYEUR 25 juin 2013 19:52

@olivier cabanel le 25 juin à 17h07 :

« ...Zorglub. je ne sais pas si c’est exact, mais je vous rappelle que le sujet de l’article actuel est sur l’arbitrage manifestement bidonné, en échange possible de services rendus....donc inutile d’agiter des rideaux de fumée…. ». 

Arbitrage manifestement bidonné en échange de services rendus ?

Ah bon ?

Quels bidonnages ?

Quels services rendus ?

Les magistrats auraient-ils déjà rendus leur verdict ?

Ou bien sommes-nous dans cette bonne vieille ambiance de gôche où le délit de sale type, s’appliquant à  Bernard TAPIE,  s’ajoute au délit de sale gueule, au délit de sale race et autres qualificatifs gôchard, et que l’on attend pas le prononcé d’un jugement pour mettre ce sale type au trou…

Tradition bolchevique oblige…

Maintenant dire, en discutant sur cet « arbitrage manifestement bidonné », qu’il est inutile d’agiter des rideaux de fumée en censurant ainsi toute évocation du CRÉDIT LYONNAIS (c’est fou comme l’on aime la censure chez les bolchos) c’est vouloir discuter sur une crotte de mouche en voulant ignorer la montagne d’excréments sur laquelle nous sommes assis…

Et cette montagne d’excréments c’est le CRÉDIT LYONNAIS !

Pour être plus précis, l’arbitrage est l’issue d’un procès qui opposa pendant quinze ans le CRÉDIT LYONNAIS à Bernard TAPIE, celui-ci n’ayant pas eu en possession, durant ces quinze ans, de toutes ses facultés judiciaires puisqu’il avait été mis en faillite  par ce même CRÉDIT LYONNAIS.

Schématiquement :

1 --- Devenu ministre, et à la demande de François MITTERRAND qui lui demandait d’éviter tout conflit d’intérêt, Bernard TAPIE vendait ADDIDAS en février 1993 en confiant l’affaire à la SDBO, une filiale du CRÉDIT LYONNAIS, au prix de deux milliards quatre  cent quatre cent vingt-cinq millions de francs.

2 --- Mais en mars 1994 le CRÉDIT LYONNAIS cassait le mémorandum signé avec Bernard TAPIE et le mettait en faillite.

3 --- C’est après cette mise en faillite que Bernard TAPIE s’aperçu que le CRÉDIT LYONNAIS l’avait floué par un montage opaque dans lequel la banque avait revendu Adidas à deux sociétés offshores  qu’il contrôlait avec une option de revente à Robert LOUIS-DREYFUS, soit la mise en poche
d’une plus-value de deux milliards six cents millions de francs (rappelons que le CRÉDIT LYONNAIS était alors un établissement public).

4 --- Soit un procès difficile de quinze ans se terminant par un arbitrage…


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