@olivier
cabanel le 25 juin à 17h07 :
« ...Zorglub. je ne sais pas si
c’est exact, mais je vous rappelle que le sujet de l’article actuel est sur
l’arbitrage manifestement bidonné, en échange possible de services rendus....donc
inutile d’agiter des rideaux de fumée…. ».
Arbitrage manifestement bidonné en échange de services rendus ?
Ah bon ?
Quels bidonnages ?
Quels services rendus ?
Les magistrats auraient-ils déjà rendus leur verdict ?
Ou bien sommes-nous dans cette bonne
vieille ambiance de gôche où le délit de
sale type, s’appliquant à Bernard TAPIE, s’ajoute au délit de sale gueule, au délit
de sale race et autres qualificatifs gôchard, et que l’on attend pas le
prononcé d’un jugement pour mettre ce sale type au trou…
Tradition bolchevique oblige…
Maintenant dire, en discutant sur cet « arbitrage manifestement bidonné », qu’il est inutile d’agiter des rideaux de fumée en censurant
ainsi toute évocation du CRÉDIT LYONNAIS
(c’est fou comme l’on aime la censure chez les bolchos) c’est vouloir discuter
sur une crotte de mouche en voulant ignorer la montagne d’excréments sur laquelle
nous sommes assis…
Et cette montagne d’excréments c’est le CRÉDIT
LYONNAIS !
Pour être plus précis, l’arbitrage est l’issue d’un procès qui opposa pendant quinze
ans le CRÉDIT LYONNAIS à Bernard TAPIE, celui-ci n’ayant pas eu
en possession, durant ces quinze ans, de toutes ses facultés judiciaires puisqu’il
avait été mis en faillite par ce même CRÉDIT LYONNAIS.
Schématiquement :
1 --- Devenu ministre, et à la demande de François
MITTERRAND qui lui demandait d’éviter tout conflit d’intérêt, Bernard TAPIE vendait ADDIDAS en février 1993 en confiant l’affaire
à la SDBO, une filiale du CRÉDIT
LYONNAIS, au prix de deux milliards quatre
cent quatre cent vingt-cinq millions de francs.
2 --- Mais en mars 1994 le CRÉDIT
LYONNAIS cassait le mémorandum signé avec Bernard TAPIE et le mettait en faillite.
3 --- C’est après cette mise en faillite que Bernard TAPIE s’aperçu que le CRÉDIT
LYONNAIS l’avait floué par un montage opaque dans lequel la banque avait revendu Adidas à deux sociétés
offshores qu’il contrôlait
avec une option de revente à Robert LOUIS-DREYFUS, soit la mise en
poche d’une plus-value de deux milliards six cents millions de francs
(rappelons
que le CRÉDIT LYONNAIS était
alors
un établissement public).
4 --- Soit un procès difficile de quinze ans se terminant par un arbitrage…